Haute fidélité de Nick Hornby
(High Fidelity)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 21 avis)
Cote pondérée : (1 770ème position).
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Un livre à fredonner
Rob a 35 ans et tient à Londres un magasin de disques pour cinglés du vinyl. C'est un homme ordinaire, qui a peur de l'avenir, se réfugie dans le passé, regrette son enfance, s'est arrêté à l'adolescence.
Rob n'a pas d'opinions, il n'a que des listes, des hit-parade qu'il élabore en compagnie de ses deux employés, deux extrémistes musicaux qui feraient les beaux jours de tout psychiatre : mes 5 films préférés, mes boulots de rêve, les pires moments de ma vie, les femmes qui seraient les bienvenues dans ma rue, les groupes pop à passer par les armes quand sonnera l'heure de la révolution musicale, etc.
Le point stable de son univers est sa compagne Laura, mais il faudra qu'elle le quitte pour qu'il s'en rende compte, lentement.
Lorsqu'elle part, Rob fait le point: " mes 5 ruptures inoubliables, mon île déserte permanente ", et décide de recontacter ses ex pour qu'elles lui disent ce qui ne va pas chez lui.
" Les femmes qui pensent du mal des hommes - et il y a souvent de quoi - devraient songer à nos débuts, et au chemin que nous avons dû faire ".
Rob va faire plus de chemin en quelques semaines que sur ses 15 dernières années, un road trip intérieur rythmé par les classiques musicaux qui ont constitué l'essentiel de sa vie jusqu'ici (" Le sexe est à peu près le seul truc d'adulte que je sais faire ; bizarre donc que ce soit aussi le seul truc qui me donne l'impression d'être un gosse de 10 ans ").
Nick Hornby est devenu un auteur culte en Angleterre en l'espace de trois romans (dont un autobiographique consacré au football ?!?), et il démontre ici un talent remarquable de conteur aux influences multiples. Le personnage principal ferait bonne figure dans un film de Ken Loach, mais Hornby nous le présente de façon tellement humoristique, avec un style tellement entraînant, que dès les premières lignes nous laissons sa musique nous envahir. Et en refermant le livre, on se surprend à s'en repasser la mélodie encore et encore. Comme quand cette cliente de Rob entre dans son magasin et vient lui demander s'il a de la " soul ", de l'âme, et que celui-ci répond tristement: oui, j'en ai, près de la sortie, juste à côté du blues.
Ce livre apportera encore plus aux femmes qui le liront: elles continueront certes à détester tout ce que les hommes font de détestable (et ce bouquin contient pas mal d'exemples), mais elles les plaindront un peu plus d'être comme ils sont. Et ils aiment tant ça...
Les éditions
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Haute fidélité [Texte imprimé] par Nick Hornby trad. de l'anglais par Gilles Lergen
de Hornby, Nick Lergen, Gilles (Traducteur)
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264027139 ; 7,50 € ; 31/03/1999 ; 247 p. ; Poche -
Haute fidélité
de Hornby, Nick Lergen, Gilles (Traducteur)
10-18
ISBN : 9782264044266 ; 7,50 € ; 17/05/2006 ; 252 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Hilarant
Critique de Sallyrose (, Inscrite le 15 mai 2017, 54 ans) - 16 mai 2017
Il fait la liste de celles qui l’ont quitté par le passé et décide de les rencontrer pour comprendre ce qui entraîne cet abandon systématique. Il s’inquiète de se voir vieillir et aimerait endiguer ce qu’il prend pour une fatalité.
Rob adore jouer les victimes même si un élan d’honnêteté l’amène parfois à avouer l’ange qu’il n’a pas toujours été.
La grande force de ce roman est que le narrateur s’adresse au lecteur. Il l’apostrophe pour attirer son empathie sur son piètre parcours sentimental. Il s’apitoie en rejetant le plus souvent la faute sur les autres : ses parents, l’austère petite ville où il a grandi, les filles qui ne le comprennent pas, le manque de chance de façon générale. Mais Rob n’est pas arrogant, il montre combien il est susceptible mais aussi généreux. C’est sa mauvaise foi qui le rend terriblement attachant.
Autre approche originale : tous les états d’âme de Rob sont décrits à travers la musique. Le lecteur voyage dans un tourbillon de morceaux pop rock des années 70 aux années 90. Et se régale !
Il est propriétaire d’un magasin de disques dans une rue perdue de Londres et exprime à la fois toute son exigence et sa paresse à travers cette passion à laquelle il fait sans arrêt référence.
L’extrait suivant est emblématique du roman :
« Est-ce que je me suis mis à écouter de la musique parce que j’étais malheureux ? Ou étais-je malheureux parce que j’écoutais de la musique ? (…) Les gens s’inquiètent de voir les gosses jouer avec des pistolets, les ados regarder des films violents (…). Personne ne s’inquiète d’entendre les gosses écouter des milliers de chansons qui parlent de cœurs brisés, de trahison, de douleur, de malheur et de perte. »
Beaucoup d’intelligence dans ce roman, beaucoup d’humour et finalement beaucoup d’entre nous qui nous posons les questions existentielles sur ce qui maintient un couple.
La musique au service du sentimentalisme enrobée d’un humour décapant. Un roman à découvrir et un film à (re)voir.
Quand sait-on qu’on est devenu adulte ?
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 31 mai 2014
Le narrateur, fan de musique rock, tient un magasin de disques pour initiés, peu fréquenté, dans la banlieue de Londres avec 2 salariés et amis du même acabit, théoriquement à temps partiel mais qui passent l’essentiel de leurs journées dans la boutique. Le départ de sa petite amie, rencontrée alors qu’il était DJ, va le pousser à s’interroger sur ses relations passées avec les femmes depuis qu’il est en âge de sortir avec elles, ce qui donne lieu à un tas de remarques cocasses sur ses présupposés, ses réactions et l’incompréhension réciproque sur le motif de rupture quand il renoue avec le top 5 de son cœur.
Au passage, le sectarisme vestimentaire mais surtout musical est égratigné.
IF-0514-4229
Ppfffffhhh
Critique de Surlefil67 (, Inscrit le 26 mai 2012, 55 ans) - 26 mai 2012
Première critique : courte et offensive, pardonnez moi.
un livre qui donne envie d'aller à Londres et d'être amoureux.
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 15 février 2011
Mais mis à part ce petit bémol, ce roman est un véritable bijou ! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri à la lecture d'un livre, et rien que pour ces rires et ces sourires, ça vaut le coup. Mais l'histoire de cet homme maladroit qui nous livre avec humour ses états d'âme, ses errances, ses angoisses et ses espoirs aussi vaut la peine qu'on se penche un peu dessus. J'ai adoré plonger dans l'univers de ce petit disquaire du nord de Londres, un univers décrit avec beaucoup de tendresse et de justesse. Et pas besoin d'être un garçon célibataire pour faire corps avec les propos du héros. La manière dont l'auteur a décrit cette incapacité qu'on les gens parfois à ne jamais savoir se comporter de manière adéquate, à être spectateurs de leur vie ou à se réfugier dans la musique ou l'art quel qu'il soit, ce désir de quelque chose de plus fort que nous... tout m'a parlé et touché.
Culture Pop
Critique de Bambalam (, Inscrit le 27 janvier 2011, 74 ans) - 28 janvier 2011
Haute Fidélité est un petit bouquin assez connu que j'ai lu et relu, mais je ne sais pas si je peux le conseiller à tout le monde . Un très bon Hornby, mais pour ceux qui ne s'intéressent pas à la culture "Pop", il ne reste que l'histoire sentimentale et c'est apparemment un peu léger et peut être ennuyeux pour certains .
Pourtant c'est un roman passionnant pour ceux qui aiment les disques, trainer dans les petites boutiques de disques et ceux qui ont aussi des problèmes sentimentaux, à cause de la musique et des disques justement. "Inutile de se voiler la face et de croire qu'un amour peut durer si nos collections de disques sont en profond désaccord..." . La vie étant ce qu'elle est ,quand les femmes ne sont pas ce qu'on aurait aimé qu'elles soient, il nous reste les disques,la musique,les livres ,les films peut être ,et cela donne quelques morceaux de bravoure,sur les rapports hommes/femmes "je veux qu'il nous démontre à tous qu'on peut préserver en même temps une relation et une collection de disques."
Rob et ses potes-vendeurs Barry et Dick, passionnés de musique aiment snober les gens qui ne partagent pas leurs goûts et adorent faire des compils et établir des top 5 de toutes sortes : les 5 meilleures faces B, les 5 meilleurs solos de guitares ou les 5 meilleurs morceaux pour un enterrement . Le roman commence, avec le top 5 des ruptures les plus douloureuses, qui reste un bel exemple d'humour involontaire. Il est question également de cette certitude de détenir le bon goût,et de mecs qui veulent changer les goûts de leur copine ...
"Haute Fidélité" c'est aussi un film, mais l'histoire se passe aux USA et pas à Londres, et ça change forcément l'ambiance du récit .
Nick Hornby a le sens de la formule . Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre le mieux est de lire quelques phrases de Haute Fidélité:
-Il n'y a que les fans de Phil Collins pour fréquenter des disquaires proprets...
-Attention,collectionner les disques,ce n'est pas comme collectionner les timbres...Il y a tout un monde,là-dedans plus doux, plus sale,plus violent,plus paisible ,plus coloré ,plus sexy ,plus cruel,plus aimant que le monde où je vis; il y a de l'histoire,de la géographie,de la poésie,et mille autre choses que j'aurais dû apprendre à l'école- Il y a même de la musique ...
-Les gens les plus malheureux que je connaisse,sentimentalement,sont ceux qui aiment la pop music par-dessus tout...
-Mille cinq cents personnes qui vont voir un groupe dont je n'ai jamais entendu parler ! La première fois que c'est arrivé,ça m'a déprimé pour toute la soirée...
-Est-ce que je me suis mis à écouter de la musique parce que j'étais malheureux?Ou étais-je malheureux parce que j'écoutais de la musique?
-Regarde l'appart.Qu'est ce qu'il reste,si t'enlèves les disques...
-à force d'écouter trop de disques on fout sa vie en l'air...
-Disquaire-mais il n'empêche que je ne suis manifestement pas un adulte faisant un métier d'adulte
-Les groupes qui s'y produisent d'habitude sont des avatars punks de troisième catégorie,si nuls qu'on paierait la moitié de son salaire pour ne pas les entendre .
- Une compile réussie ,comme une rupture ,c'est délicat .
-Plein de types ont très bon gout pour la musique,mais ne lisent pas...
- Il se sent seul,et les gens seul sont plus amers que tous les autres .
-Les quatre catégories de la vie ;en couple heureux,en couple malheureux,seul,désespéré-
-Le couple parfait,à mon avis, c'est une lectrice de "Cosmopolitan" avec un garçon de quatorze ans.
- Mon père est un monsieur je-sais-tout un peu simplet, c'est une combinaison redoutable...
Excellent
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 4 septembre 2010
Moi qui me croyait mélomane...
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 9 octobre 2009
Il y a énormément d’allusions musicales également, et je connaissais quasi rien (alors que j’ai une connaissance musicale convenable je trouve). Et les seuls trucs que je connaissais, Rob trouvait ça minable… Snif snif
L’humour est évidemment là : le roman commence par la liste des 5 ruptures les plus difficiles de Rob (et celle de Laura n’y est pas dedans pour bien montrer qu’il n’est pas touché) et rien qu’avec ce prologue, on sait déjà que le sourire s’est bien installé sur son visage pour cette lecture.
Ca reste donc une valeur sûre de mes goûts littéraires actuels, mais peut mieux faire quand même, Monsieur Nick !
Pas mon genre
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 2 janvier 2008
Bridget Jones au masculin? Je préfère le cycle de Bridget Jones, parce que c’est écrit à la façon d’un journal intime avec beaucoup de notes, avec un humour qui se rapproche plus au mien, mais ici l’écriture de me touche pas, ni par la forme, ni par le fond. Je n’ai pas compris la plupart des références musicales, ce n’était pas vraiment mon genre ou ça ne me tentait pas de faire des découvertes, le livre ne m’en a pas donné l’envie.
Et la fin hollywoodienne, où tout le monde finit avec quelqu’un, beurk!
Musical
Critique de Janiejones (Montmagny, Inscrite le 20 avril 2006, 39 ans) - 10 mai 2007
Sourire et ennui
Critique de Domreader (Ile de France, Inscrite le 25 janvier 2006, 65 ans) - 2 juin 2006
Talk about, pop music, talk about...
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 16 juillet 2005
Je ne suis pas la bonne cible pour un roman tel que celui-ci, ne me reconnaissant en rien de ce qui en fait la trame, ça ne m'a pas empêchée d'apprécier la douceur générale, l'humour à la fois subtil (pas d'hurlements de rire pour moi) et à gros sabots (potache, très !). Une comédie romantique qui fleure bon l'Angleterre, un bon moment de détente, peut-être plus adapté aux 20-30 ans quand même.
Un extrait que j'adore :
"
Pour commencer _en fait, pour commencer et pour finir_ cette histoire de Ian avec qui elle ne couche pas. Comment être sûr qu'elle dit la vérité ? Elle peut très bien coucher avec lui depuis des semaines, des mois _qu'est-ce que j'en sais, moi ? Et de toute façon elle a seulement dit qu'elle n'avais pas encore couché avec lui, et c'était samedi, il y a cinq jours. Cinq jours ! Elle a pu coucher avec lui cinq fois, depuis ! (Elle a pu coucher avec lui vingt fois, depuis, mais vous voyez ce que je veux dire.) Et même si elle ne l'a pas encore fait, elle menace de le faire, c'est clair. "Encore", ça veut dire quoi, sinon ? " J'ai pas encore vu Reservoir Dogs." Ca veut dire quoi ? Ca veut dire qu'on va y aller, non ?
- Barry, si je te disais que j'ai pas encore vu Reservoir Dogs, qu'est-ce que ça voudrait dire ?
Barry me regarde.
- Ecoute... Allez, quoi, qu'est-ce que ça voudrait dire, pour toi ? Cette phrase. "J'ai pas encore vu Reservoir Dogs" ?
- Pour moi, ça voudrait dire que t'es un menteur. Ou que t'as disjoncté. Tu l'as vu deux fois. Une fois avec Laura, une fois avec Dick et moi. On s'est même disputés sur qui avait tué monsieur Rose, là, ou je sais plus quelle couleur c'était.
- Oui, oui, je sais. Mais imagine que je l'aie pas vu et que je te dise "J'ai pas encore vu Reservoir Dogs", tu penserais quoi ?
- Je penserais que t'es un malade. Et tu me ferais pitié.
- Non, mais est-ce que tu penserais, d'après cette phrase, que je vais aller le voir ?
- Je compterais là-dessus, ouais, sinon je te dirais que t'es plus mon ami.
- Non, mais....
- Désolé, Rob, mais je rame. Je comprends pas un mot de cette discussion. Tu me demandes ce que je penserais si tu me disais que t'as pas vu un film que t'as vu. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
- Ecoute-moi attentivement. Si je te disais...
- "J'ai pas encore vu Reservoir Dogs", O.K., O.K., j'ai pigé...
- Est-ce que tu... est-ce que tu aurais l'impression que j'ai envie de le voir ?
- Ben, t'en aurais pas une envie folle, sinon tu l'aurais déjà fait.
- Bien vu. On y est allé le premier soir, pas vrai ?
- Mais le mot "encore"... Ouais, j'aurais l'impression que t'as envie de le voir. Sinon, t'aurais dit que ça te disait rien.
- Mais, à ton avis, j'irais à coup sûr ?
- Comment veux-tu que je le sache ? Tu pourrais te faire écraser par un bus, devenir aveugle, je sais pas. Tu pourrais changer d'avis. Tu pourrais être fauché. Tu pourrais en avoir marre que les gens te disent qu'il faut absolument y aller.
Cette phrase me donne froid dans le dos. "C'est pas leur affaire".
- Mais c'est un film génial. Il est drôle, violent, y a Harvey Keitel et Tim Roth dedans, et tout. Et la bande-son est craquante.
Peut-être qu'il n'y a aucun rapport entre Reservoir Dogs et les ébats de Ian et Laura, après tout. Ian n'a pas Harvey Keitel et Tim Roth dedans. Et Ian n'est pas drôle. Ni violent. Et il a une bande-son ringarde, si j'en juge d'après ce qu'on entendait à travers le plafond. Je crois que j'ai atteint le bout de ce parallèle.
"
un peu à cause du film
Critique de Grass (montréal, Inscrit le 29 août 2004, 47 ans) - 30 août 2004
Pour les intéressés, le roman va encore plus loin que le film, tant au niveau des relations de Rob que de son appréciation de la musique. Parce qu'un des éléments que l'on ressent tout le long de la lecture, c'est le respect inconditionnel de NIck Hornby pour la culture pop.
Mais rendu là, c'est personnel. Je peux comprendre ceux que ça aura pu laisser indifférent. Peut-être que je ne suis qu'un mélomane pathétique qui travaille dans un magasin de disques qui regarde le film sans arrêt pour se réconforter. Comme une fille qui se tape Bridget Jones avec un bol de Haagen Daz...
Prédispositions...
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 19 mai 2004
Enfin, j'ai beaucoup aimé ce bouquin.
Avis neutre
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 15 septembre 2003
Le blues du trentenaire
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 27 juillet 2003
Oui, c'est un classique contemporain, mais c'est bien écrit, bien décrit, et ses phrases et idées sortent un peu de l’ordinaire, c'est tout simplement plus profond (plus intelligent) que ce que nous avons l'habitude de rencontrer. Disons que c’est comme Beigbeder, mais que ceci, au moins, c’est bon !
Je profite également pour souligner l'excellente critique de Marco et pour dire que j'adhère entièrement à l’analyse qu'il en a faite.
L'humour anglais n'est-il plus ce qu'il était?
Critique de Fetchez_La_Vache (Bruxelles, Inscrit le 11 octobre 2002, 51 ans) - 14 octobre 2002
Version noire de "à propos d'un garçon"
Critique de Pistache (Bruxelles, Inscrite le 21 juillet 2002, 51 ans) - 6 octobre 2002
Et si je faisais la liste de mes 5 livres préférés...
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 12 décembre 2001
Juke Box Hero
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 23 octobre 2001
Spleen and pop music
Critique de Cameleona (Bruxelles, Inscrite le 19 février 2001, - ans) - 28 février 2001
La manière pince-sans-rire dont il raconte ses déboires (le livre est écrit à la première personne) peut parfois être hilarante, mais cette espèce de spleen moderne qu'il traîne comme un boulet est communicatif. Malgré un beau « happy end », on émerge du livre avec l'impression que le monde est mal fait, et qu'on a bien de la chance de pouvoir se réfugier qui dans la musique, qui dans la lecture.
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