La maison du splendide isolement de Edna O'Brien
La maison du splendide isolement de Edna O'Brien
( House of splendid isolation)
( House of splendid isolation)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Critiqué par Persepolis, le 13 juillet 2004
(Vouvray sur Loir, Inscrite le 19 avril 2004, 46 ans)
Critiqué par Persepolis, le 13 juillet 2004
(Vouvray sur Loir, Inscrite le 19 avril 2004, 46 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (1 389ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 5 460 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (1 389ème position).
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émouvant
J'ai lu ce roman avec avidité, l'auteur nous fait entrer sans aucune difficulté dans l’histoire.
Une femme, recluse, vieille, triste voit entrer dans sa vie un terroriste irlandais. On perçoit la profondeur des êtres, leurs contradictions. Le style est élégant sans être emprunté. Je vais lire tous les livres de l'auteur.
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Les éditions
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La maison du splendide isolement [Texte imprimé] par Edna O'Brien trad. de l'anglais par Jean-Baptiste de Seynes
de O'Brien, Edna Seynes, Jean-Baptiste de (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
ISBN : 9782264039286 ; 5,39 € ; 04/03/2004 ; 284 p. ; Poche
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Le prix de la liberté
Critique de Spirit (Ploudaniel/BRETAGNE, Inscrit le 1 février 2005, 64 ans) - 11 août 2005
Ce livre est magnifique, terrible et difficile.
Magnifique grâce à l’écriture d’Edna O’Brien, à la poésie qui coule dans ses phrases.
Terrible car l’on sent (je sens) que cette histoire a pu très bien se passer, de cette façon ou d’une autre toute proche.
Difficile car on ne sort pas de ce livre comme d’un autre. Il vous hante et vous imprègne comme peu de livres avant lui.
Rien n’est simple et ce livre nous le prouve à chaque page, rien n’est évident et facile et parfois pourtant il faut choisir son camp. Et même ce choix fait, tout se complique à nouveau. Mais peut-on rester simple témoin d’une situation inique ?
Edna O’Brien a une plume en or qu’elle trempe dans l’encrier de notre cœur.
(Je m'excuse auprès de Sahkti pour l'emprunt du titre de sa critique...je n'en voyais pas d'autre.)
Magnifique grâce à l’écriture d’Edna O’Brien, à la poésie qui coule dans ses phrases.
Terrible car l’on sent (je sens) que cette histoire a pu très bien se passer, de cette façon ou d’une autre toute proche.
Difficile car on ne sort pas de ce livre comme d’un autre. Il vous hante et vous imprègne comme peu de livres avant lui.
Rien n’est simple et ce livre nous le prouve à chaque page, rien n’est évident et facile et parfois pourtant il faut choisir son camp. Et même ce choix fait, tout se complique à nouveau. Mais peut-on rester simple témoin d’une situation inique ?
Edna O’Brien a une plume en or qu’elle trempe dans l’encrier de notre cœur.
(Je m'excuse auprès de Sahkti pour l'emprunt du titre de sa critique...je n'en voyais pas d'autre.)
Splendide !
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 9 juillet 2005
Je viens de terminer la lecture de ce splendide récit. Je ne connaissais pas Edna O'Brien mais je me promets bien de lire d'autres livres de cette auteure.
L'histoire débute dans le présent, introduisant les personnages du policier Rory, de McGreevy le terroriste et de Josie, la vieille dame du manoir. Puis, retour dans le passé alors que Josie est une jeune mariée pleine d'illusions, aux prises avec un mari alcoolique et vulgaire. Il mourra en lui laissant une grande maison isolée. Et encore le présent, alors que McGreevy s'introduit dans le manoir pour se cacher. Josie en a peur au début mais finira par s'y attacher et presque en tomber amoureuse malgré son âge. Le passé maintenant où on assiste à une liaison amoureuse entre Josie, délaissée par son mari, et le jeune pasteur du village. Puis pour conclure, le présent, la traque et les derniers jours...
L'écriture d'Edna O'Brien est très belle, remplie d'images et de descriptions poétiques. Les personnages sont vivants, amoureux et profonds. Une très belle histoire d'amour, d'honneur, de courage et aussi de haine. À lire lentement afin de savourer toute l'essence des mots.
L'histoire débute dans le présent, introduisant les personnages du policier Rory, de McGreevy le terroriste et de Josie, la vieille dame du manoir. Puis, retour dans le passé alors que Josie est une jeune mariée pleine d'illusions, aux prises avec un mari alcoolique et vulgaire. Il mourra en lui laissant une grande maison isolée. Et encore le présent, alors que McGreevy s'introduit dans le manoir pour se cacher. Josie en a peur au début mais finira par s'y attacher et presque en tomber amoureuse malgré son âge. Le passé maintenant où on assiste à une liaison amoureuse entre Josie, délaissée par son mari, et le jeune pasteur du village. Puis pour conclure, le présent, la traque et les derniers jours...
L'écriture d'Edna O'Brien est très belle, remplie d'images et de descriptions poétiques. Les personnages sont vivants, amoureux et profonds. Une très belle histoire d'amour, d'honneur, de courage et aussi de haine. À lire lentement afin de savourer toute l'essence des mots.
Le jeune homme aussi était une victime*
Critique de Eireann 32 (Lorient, Inscrit le 7 novembre 2004, 77 ans) - 23 juin 2005
Ce livre est superbe et je ne peux que me joindre à ce concert de louanges. J’ajouterai deux petites choses, :
1)relire la lettre que Josie trouve un matin (page 155 de l’édition de poche), elle résume les contradictions dans l’esprit de beaucoup de catholiques à cette époque.
2)«Le cœur du soldat était obscur et plein de pensées violentes, mais l’Anglais n’avait pas de cœur quand il est venu chez nous» phrase de la dernière page du livre
*Edna O’Brien dans un entretien pour une télévision française.
1)relire la lettre que Josie trouve un matin (page 155 de l’édition de poche), elle résume les contradictions dans l’esprit de beaucoup de catholiques à cette époque.
2)«Le cœur du soldat était obscur et plein de pensées violentes, mais l’Anglais n’avait pas de cœur quand il est venu chez nous» phrase de la dernière page du livre
*Edna O’Brien dans un entretien pour une télévision française.
Le prix de la liberté
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 22 juin 2005
Deux voies, deux chemins qui finissent par se croiser dans ce beau roman d'Edna O'Brien.
Tout d'abord celui de Josie, jeune fille pauvre de Brooklyn qui épouse un riche irlandais, qu'elle n'aime pas vraiment, qu'elle espère un jour aimer mais voilà, l'amour ne sera jamais au rendez-vous et sa vie est un désenchantement. Elle s'isole, se la joue méprisante, éloigne et s'éloigne, finit par user son époux et son entourage. Elle vit en recluse dans une grosse batisse isolée et la solitude commence à lui peser, tout comme le vide qui remplit sa vie et ses souvenirs maudits.
Et puis il y a l'Irlande, incarnée par McGreevy, dit le terroriste. Un homme qui se bat pour libérer sa terre, bouter l'Anglais hors du pays et vivre en liberté. Paix et liberté, c'est ce qu'il réclame, même si pour les obtenir, il utilise la force et distribue la mort. C'est tout le dilemme des luttes indépendantistes. Jusqu'où peut-on aller et le prix de la liberté est-il lié à celui de la mort?
Les deux routes se croisent avant de se défaire dans un tulime assaut qui apportera une forme d'apaisement à Josie et de doutes à Mc Greevy.
Edna O'Brien signe ici un roman d'une grande qualité. Qualité de l'écriture tout d'abord, ronde, élégante, dense et captivante. Réussite du propos ensuite. Les luttes intérieures irlandaises sont abordées via deux facettes: celle des personnes impliquées qui ne conçoivent pas que l'on puisse ne rien faire et celle d'un regard extérieur qui juge, ne comprend pas avant de finalement cerner les tenants et les aboutissants. Perspective intéressante dans la mesure où progressivement le lecteur se fait sa petite idée et que celle-ci ne lui est pas clairement imposée par l'auteur. Sensibilité qui varie forcément selon les êtres, la mienne s'est automatiquement rattachée à McGreevy. Et tant pis pour le prix du sang... je sais, c'est dérangeant.
En toile de fond, l'histoire d'une femme, d'un amour jamais éclos, d'une vie composée d'échecs, d'une amertume qui ne cesse de remplir les pages. C'est touchant.
A cela, il convient d'ajouter l'omniprésence de l'Irlande, terre vive et mystérieuse qui ne se laisse pas apprivoiser si facilement que cela.
Tout est réuni pour une belle histoire bien écrite que je vous invite à découvrir!
Tout d'abord celui de Josie, jeune fille pauvre de Brooklyn qui épouse un riche irlandais, qu'elle n'aime pas vraiment, qu'elle espère un jour aimer mais voilà, l'amour ne sera jamais au rendez-vous et sa vie est un désenchantement. Elle s'isole, se la joue méprisante, éloigne et s'éloigne, finit par user son époux et son entourage. Elle vit en recluse dans une grosse batisse isolée et la solitude commence à lui peser, tout comme le vide qui remplit sa vie et ses souvenirs maudits.
Et puis il y a l'Irlande, incarnée par McGreevy, dit le terroriste. Un homme qui se bat pour libérer sa terre, bouter l'Anglais hors du pays et vivre en liberté. Paix et liberté, c'est ce qu'il réclame, même si pour les obtenir, il utilise la force et distribue la mort. C'est tout le dilemme des luttes indépendantistes. Jusqu'où peut-on aller et le prix de la liberté est-il lié à celui de la mort?
Les deux routes se croisent avant de se défaire dans un tulime assaut qui apportera une forme d'apaisement à Josie et de doutes à Mc Greevy.
Edna O'Brien signe ici un roman d'une grande qualité. Qualité de l'écriture tout d'abord, ronde, élégante, dense et captivante. Réussite du propos ensuite. Les luttes intérieures irlandaises sont abordées via deux facettes: celle des personnes impliquées qui ne conçoivent pas que l'on puisse ne rien faire et celle d'un regard extérieur qui juge, ne comprend pas avant de finalement cerner les tenants et les aboutissants. Perspective intéressante dans la mesure où progressivement le lecteur se fait sa petite idée et que celle-ci ne lui est pas clairement imposée par l'auteur. Sensibilité qui varie forcément selon les êtres, la mienne s'est automatiquement rattachée à McGreevy. Et tant pis pour le prix du sang... je sais, c'est dérangeant.
En toile de fond, l'histoire d'une femme, d'un amour jamais éclos, d'une vie composée d'échecs, d'une amertume qui ne cesse de remplir les pages. C'est touchant.
A cela, il convient d'ajouter l'omniprésence de l'Irlande, terre vive et mystérieuse qui ne se laisse pas apprivoiser si facilement que cela.
Tout est réuni pour une belle histoire bien écrite que je vous invite à découvrir!
j'ai adoré!!
Critique de Lalaith4 (, Inscrite le 4 août 2004, 38 ans) - 4 août 2004
ce livre est très intéressant dans sa façon d'aborder la guerre civile en Irlande. O'Brian nous fait ressentir de nombreuses émotions à travers ses personnages. c'est un livre très enrichissant sur la manière dont on aborde les actions des Hommes. pour ceux qui aimeraient également lire d'autres histoires sur la guerre en Irlande, le livre de Madden (l’Irlande, nuit froide) est un des meilleurs livres que j'ai lu (mais qui,malheureusement, n'est pas présenté dans les critiques).
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La maison du splendide isolement. | 5 | Eireann 32 | 14 août 2005 @ 17:37 |
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