Un enfant de Francis Van de Woestyne, Patricia Vergauwen

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Pascale Ew., le 22 décembre 2019 (Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 273ème position).
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Difficile d'écrire une criitque

Victor. treize ans. Leur enfant. Tombé du toit et mort sur le coup.
Ses parents mettent des mots sur l’indicible, au fil des jours, un deuil impossible. Chacun leur tour. Ils disent leurs hurlements, le manque, le vide, l’éloignement dans le couple, le soutien des amis, ceux qui ne peuvent pas et qui fuient, l’obligation de cacher sa peine, de tenir et l’action pour donner du sens…
J’ai eu du mal à comprendre au début qui parlait du père ou de la mère. (Et puis, j’ai compris que Patricia écrivait en italique et Francis pas.) Ce livre se lit très vite. Les larmes au bord des yeux. Il est tissé de mots jetés, dans un style bref et dense à la fois.
J'aurais préféré ne pas mettre de cote pour ce livre... Nous sommes au-delà...

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Expression d’une douleur indicible

8 étoiles

Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 10 mars 2020

La mort d’un enfant est sans aucun doute pour des parents le malheur absolu.

Victor avait 13 ans, âge où on passe de l’enfance à l’âge adulte, période tellement chargée d’émotions dans le chef des parents et particulièrement bouillonnante pour l’être entre deux étapes de la vie.

C’est ce que Francis (Journaliste vedette en Belgique) et Patricia (Pédiatre) sont parvenus à gérer, à exprimer, voire à hurler dans ce recueil de différents textes d’une grande justesse.

A deux voix, ils ont, sans doute après avoir laissé passer un temps de réflexion, réussi à transcrire ce que, en tant que père et mère, nous ne voudrions jamais avoir à subir. Souvenirs, culpabilité, incrédulité, et j’en passe, défilent dans leur esprit et celui des proches.

Il n’existe pas de mot en français pour décrire ce cas de figure, comme pour la veuve qui perd son mari ou l’orphelin qui perd ses parents., mais Patricia et Francis ont donné plus qu’un mot à ce drame innommable que des amis de notre famille ont aussi eu le malheur de vivre.

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