Professeur de désir de Philip Roth

Professeur de désir de Philip Roth
( The Professor of desire)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Lou, le 26 février 2001 (Bruxelles, Inscrite le 15 novembre 2000, 53 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (43 187ème position).
Visites : 10 534  (depuis Novembre 2007)

La sexualité, miroir de notre âme

Le titre de ce roman laisse présager le pire pour les âmes pudiques ! Est-ce un roman pornographique ? Voyeurs, passez votre chemin, vous serez déçus !
Bien sûr, l'auteur évoque des scènes " chaudes ", des pratiques pas toujours très catholiques... mais ce n'est que dans les dernières pages que l'on comprend pleinement la signification du titre.
L'histoire de David Kepesh, jeune professeur de littérature comparée, peut être en fait très facilement résumée. Durant des années, il va être tiraillé entre deux rives: celle d'une vie de débauches - où n'existe aucun interdit - et celle d'une sexualité saine et monogame. Mais, derrière ses préoccupations sexuelles se cache en fait une réflexion plus globale sur lui-même, sur ce qu'il souhaite faire de sa vie. Ce livre se laisse lire et contentera les amateurs de littérature qui y découvriront avec joie quelques digressions sur des auteurs tels que Kafka.

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Métier et sexe comme miroirs de l'âme

9 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 8 janvier 2017

L'activité professionnelle et les pratiques sexuelles reflètent de manière fiable la personnalité de chacun. Cette idée est traitée dans ce roman de manière humoristique et sarcastique. Cette oeuvre est riche en second degré et délires plaisants. Elle s'avère divertissante, est vite lue, et m'a fait passer un bon moment. Sans doute n'est-elle pas inoubliable, ni la plus profonde de cet auteur prolifique, qui arrive à traiter de ses sujets-fétiches, le sexe, les lettres et la judaïté, mais ce roman doit être pris pour ce qu'il est, et je dois avouer qu'il m'a bien fait rire.

Que dire...

4 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 15 octobre 2002

Voilà plusieurs critiques négatives (et c'est peu dire...) qui paraissent sur "Professeur de désir". Et je ne l'ai pas lu, et il y a donc peu de chances pour que je le lise... Je voudrais quand même dire ceci: beaucoup d'auteurs géniaux trimbalent un échec aux pieds. Ce n'est pas une raison pour rejeter leurs oeuvres en bloc. Ce serait vraiment dommage dans le cas de Philip Roth (par ailleurs un des nominés pour le Nobel de cette année) qui a écrit tant de grands bouquins (dont "Le complexe de Portnoy" classé parmi les 50 meilleurs livres du siècle à peine passé). Je pense encore à "Opération Shylock", à "La tache", "La pastorale américaine" et "J'ai épousé un communiste" même s'il s'agit d'un livre très politique. Roth ne manque vraiment pas d'esprit, de lucidité, du sens de l'autocritique,
d'intelligence et de qualité d'écriture. Oserais-je conseiller à ceux qui n'ont pas aimé ce livre d'en prendre un des autres cités ci-dessus ? Ils pourraient modifier leur opinion sur ce grand écrivain contemporain américain.

Trop lisse!

6 étoiles

Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 12 octobre 2002

Je garde en effet de ce livre un souvenir fort lisse qui m'a tenu un temps éloigné de la lecture de Roth alors que, comme Pendragon, j'avais trouvé le pastiche de Kafka, "Le sein", fort à mon goût, je dirais. Je pense que ce livre n'est pas représentatif de cet auteur et qu'il faut lire les romans très forts et contrastés (il y en a plusieurs) qui mettent en scène son alter ego, Zuckerman, pour se faire une idée définitive de l'art romanesque de Philip Roth...

Professeur de vide, oui !!!

6 étoiles

Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 11 octobre 2002

Voici le deuxième livre de Roth refermé ! Mwouais, bof !
Ce roman est présenté comme étant une « étude approfondie du désir » au travers de la vie d'un jeune professeur (« très doué ») de littérature comparée. Et bien, personnellement, je ne vois pas du tout en quoi ce jeune professeur est très doué ou, s'il l’est, il n’en ressort rien au travers de ces pages qui ne nous en apprennent rien ! En plus, et c'est là que je m'insurge complètement contre la description qui en est faite en quatrième de couverture, « professeur de désir », non mais ! et puis quoi encore, ce jeune professeur a eu quelques mois « chauds » avec deux suédoises puis a eu une liaison de six ans avec Helen, une top-model aussi superficielle qu’un papier glacé et puis enfin, il espère avoir une vie normale avec Claire, une jeune-gentille-jolie professeur comme lui ! Ben ouais et alors !!!??? en quoi est-ce là une vie exceptionnelle qui mérite le titre de professeur de désir ? Il ne nous apprend rien de rien sur le désir, il ne nous fait aucune révélation sulfureuse ou, à tout le moins intéressante, sur sa vie, il n’exprime aucun sentiment profond, aucune angoisse, il se contente de relater les faits, sans psychologie, sans philosophie, sans rien d'exceptionnel, sans la moindre phrase ou idée ou allusion qui puisse intéresser le lecteur, le faire réfléchir ou le faire sortir de sa vie à lui…
Vide !
Ce roman est vide, peu clair, ébauché, et l’on reste constamment sur sa faim, dans l'attente d'une révélation, d'un soubresaut qui ne vient pas…
Quant au style, ma foi, il n'est ni meilleur ni moins bon qu'un autre, là aussi : bof moyen !

A nouveau un simple avis...

8 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 juin 2001

...adressé à Petoman.
Ton opinion sur ce livre relève de ton droit le plus strict. Tout ne peut pas plaire à tout le monde mais, à nouveau, pourquoi serait-ce ton avis le seul valable ? Un petit détail: Philip Roth ne connaîtrait rien à la littérature ? Après tout il n'a jamais reçu qu'à deux reprises le National Book Critics Award (en 87 et 92), qu'à deux reprises le National Book Award ( en 60 et 95) et le Pen Faulkner Award (en 97). Je veux bien que les prix littéraires ne sont pas toujours la Bible, mais quand-même !
A titre indicatif, "Portnoy et son complexe" est classé dans les 50 meilleurs livres du 20ième siècle dans une étude faite en France à l'instigation de France-Inter en 99 si je ne m'abuse.
Parmi les dix premiers on trouvait Proust, le "Voyage" de Céline, Camus avec "L'étranger", Kafka avec "Le procès", Hemingway avec "Pour qui sonne le glas, entre autres. A première vue on ne peut pas classer cette enquête de "complètement" stupide...

bbbbbbbbbeuh

1 étoiles

Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 14 juin 2001

Encore un gars qui n'a rien a dire qui fait du pseudo culs de la pseudo philo et qui en plus joue le malin à parler de littérature, comme si il y connaissait quelque chose non non je vous déconseille la lecture de ce livre. Il y a de vrais philosophes, de vrais connaisseurs en littératures et des vrais auteurs de culs comme Sade. Alors ne perdez pas votre temps avec ce bouquin à deux balles.

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