J'ai toujours cette musique dans la tête de Agnès Martin-Lugand

J'ai toujours cette musique dans la tête de Agnès Martin-Lugand

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Carmen, le 2 septembre 2018 (Inscrite le 15 mai 2011, 77 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 883ème position).
Visites : 2 696 

J'ai toujours cette musique dans la tête

Yannis et Véra forment un couple heureux, toujours amoureux, une sympathique petite famille sans histoire. Et tout bascule un jour …
Dans le bâtiment, Yanis est associé à Luc, son beau-frère, mais il se sent un peu brimé, toujours freiné par Luc, alors qu'il aimerait pouvoir se lancer dans des projets ambitieux. Aussi, quand l'opportunité se présente de réaliser ses rêves avec l'arrivée d'un nouveau client, Tristan, il fonce.
Mais la comptabilité n'est pas son fort, et le rêve vire au cauchemar…
Une histoire d'amour, d'amitié, de trahison. Un couple, une famille. Un personnage tortueux, machiavélique. Réussir, échouer, rebondir. Bons ingrédients pour un bon roman.
Comme avec les précédents romans d'Agnès Martin-Lugand, j'ai passé quelques heures de lecture-plaisir. Et j'attends le prochain avec impatience !

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La décrépitude d'un couple

4 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 2 décembre 2023

Ce roman commence comme la description des heurts et malheurs de la vie ordinaire. Un petit couple, débordant d'amour mutuel, composé de Véra et de Yanis, les narrateurs alternatifs, alors qu'ils connaissent ici et là des difficulté d'intendance qu'ils arrivent à surmonter, la charge de trois enfants, la coordination d'emplois du temps surchargés. Plus délicate constitue la mésentente entre Yanis et son beau-frère avec qui il travaille dans leur cabinet d'architecte.
Sur les conseils de Véra, Yanis monte sa propre agence. Et c'est là que l'histoire s'engonce lentement mais sûrement dans un réel et profond cauchemar, professionnel puis sentimental. Cette descente aux enfers est analysée dans sa quotidienneté, sa banalité, sa froideur, sans renier les faux-semblants, les fuites.
Un effort d'analyse psychologique est bien opéré, ce qui constitue pourtant la profession originelle de l'écrivaine, mais ce livre tombe dans une forme de trivialité, de description du quotidien dans ce qu'il a de plus médiocre, triste et même tragique. Tout livre au noir : je ne suis pas arrivé à me passionner pour ces personnages qui ne connaissent aucune transcendance, aucun recul, aucun rêve, peu de dignité et d'amour-propre. J'ai eu du mal à terminer, bien que la trame narrative générale présente a priori un intérêt, et le titre, comme pour Les gens heureux lisent et boivent du café, ne montre aucun lien avec le contenu.
Malgré une idée originelle intéressante, rien ne m'a accroché dans ce roman. C'est dommage.

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