Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918 de Louis Barthas
Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918 de Louis Barthas
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
Critiqué par Karl glogauer, le 5 juin 2004
(Inscrit le 17 mai 2004, 50 ans)
Critiqué par Karl glogauer, le 5 juin 2004
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La note :
Moyenne des notes : (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : (2 004ème position).
Visites : 4 416 (depuis Novembre 2007)
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Le témoignage de 14-18
Vous voulez goûter a la folie, l'absurdité, la peine, les douleurs, les humiliations, la peur, la terreur, les angoisses, et aux soulagements de la vie d'un poilu ? ce livre est pour vous
Ecrit sur le vif, par un esprit humaniste, ce livre devrait être au programme d'histoire des collèges !!!
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Les éditions
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Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier [Texte imprimé], 1914-1918 Louis Barthas introd. et postf. de Rémy Cazals
de Barthas, Louis
la Découverte / La Découverte-poche. Essais
ISBN : 9782707140647 ; 6,69 € ; 11/02/2003 ; 564 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Témoignage sans concession d’un poilu présent 4 ans sur le front !!
Critique de Rock300 (, Inscrit le 1 janvier 2014, 61 ans) - 10 novembre 2014
J’ai lu une critique terrible d’une personne au sujet de ce livre, qui ne prétend rien de moins, qu’il ne faut pas faire une confiance excessive en Barthas, qu’il vaut mieux lire ou relire Dorgelès ou Genevoix, garantie d'authenticité et de valeur générale.
Si ces deux écrivains incontestés relatent aussi leur guerre avec un indéniable talent, Barthas lui aussi, raconte ce qu’il a vécu. Ces écrits n’ont pas subi la censure (auto censure ?) des livres parus juste après la guerre, voilà pourquoi ils n’ont pas été décrassés des vilaines idées inconcevables des vilains petits soldats ingrats, à qui on a permis gracieusement de risquer leurs vies et celles des autres. Les fausses rumeurs des journaux, les embusqués de l’arrière, les gradés dans ce qu’il y a de plus abject. Les tactiques meurtrières du commandement peu avare de la vie des citoyens, vous ou moi si c’était aujourd’hui, partis contre leur gré (et non pas volontairement sauf peut-être au début), et forcés d’endurer les pires tourments. Alors oui, lire que le poilu est prêt à se porter pâle pour échapper aux tranchées, prêt à se trouver un frère dans les rangs ennemis, prêt s’il le faut à ne pas renier ce qui fait de nous un être humain choquera sans doute quelques enragés. Mais à lire ce simple soldat, on peut être certain que tout est authentique. La politique n’a rien à voir la dedans, et si on n’est pas forcément d’accord avec les idées gauchisantes du poilu Barthas, je pense vraiment qu’à sa place j’aurais baissé les bras devant un tel déploiement de barbarie, une telle somme de souffrance.
Si ces deux écrivains incontestés relatent aussi leur guerre avec un indéniable talent, Barthas lui aussi, raconte ce qu’il a vécu. Ces écrits n’ont pas subi la censure (auto censure ?) des livres parus juste après la guerre, voilà pourquoi ils n’ont pas été décrassés des vilaines idées inconcevables des vilains petits soldats ingrats, à qui on a permis gracieusement de risquer leurs vies et celles des autres. Les fausses rumeurs des journaux, les embusqués de l’arrière, les gradés dans ce qu’il y a de plus abject. Les tactiques meurtrières du commandement peu avare de la vie des citoyens, vous ou moi si c’était aujourd’hui, partis contre leur gré (et non pas volontairement sauf peut-être au début), et forcés d’endurer les pires tourments. Alors oui, lire que le poilu est prêt à se porter pâle pour échapper aux tranchées, prêt à se trouver un frère dans les rangs ennemis, prêt s’il le faut à ne pas renier ce qui fait de nous un être humain choquera sans doute quelques enragés. Mais à lire ce simple soldat, on peut être certain que tout est authentique. La politique n’a rien à voir la dedans, et si on n’est pas forcément d’accord avec les idées gauchisantes du poilu Barthas, je pense vraiment qu’à sa place j’aurais baissé les bras devant un tel déploiement de barbarie, une telle somme de souffrance.
La folie des hommes
Critique de Josephine B. (vichy, Inscrite le 2 octobre 2005, 93 ans) - 7 décembre 2005
Je cherchais des témoignages vécus de soldats de la Grande Guerre. Il en existe beaucoup, mais à la différence des compilations de lettres de Poilus, publiées à l'occasion de telle ou telle commémoration, les cahiers de Louis Barthas sont d'une grande unité : ils sont rédigés par un seul homme. Un simple Caporal de l'armée française, qui a vécu la Guerre au ras des tranchées. Mais grâce à Dieu ( ou grâce à lui) Louis Barthas n'est pas mort, comme 9 millions de malheureux. Et il témoigne.
On entre dans son récit et l'on n'en sort pas ; on n'en sort pas indemne ; on en sort groggy, KO debout, écoeuré, révolté que 31 ans après la "der des der", les mêmes protagonistes aient pu remettre ça.
J'avais cru apprendre l'histoire de la Grande Guerre à l'école, au lycée, et même un peu après ; mais on m'avait caché l'essentiel.
On entre dans son récit et l'on n'en sort pas ; on n'en sort pas indemne ; on en sort groggy, KO debout, écoeuré, révolté que 31 ans après la "der des der", les mêmes protagonistes aient pu remettre ça.
J'avais cru apprendre l'histoire de la Grande Guerre à l'école, au lycée, et même un peu après ; mais on m'avait caché l'essentiel.
Quelle connerie la guerre
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 7 juin 2004
"Le soldat Cau de Lapalme eut la tête traversée d'une balle ; c'était le premier sang que nous voyions couler, et cela nous impressionna péniblement."
Les dix-neuf cahiers d'écolier de Louis Barthas regorgent de détails ahurissants sur la guerre et la vie de simple soldat. C'est effarant de constater à quel point ils n'étaient que de la chair à canons, aucun respect pour eux, du mépris, voire un profond dégoût. Les soldats, ceux des tranchées, étaient considérés comme des bons à rien, des pouilleux, alors pourquoi la hiérarchie aurait-elle eu la moindre considération pour eux ? Les notes recueillies dans ces cahiers sont d'une précision effrayante, tout y est, les endroits et les dates, les événements, les impressions, les émotions, le froid, la peur, la faim, les tirs, la mort.
Pendant toutes "ses" années de guerre, Louis Barthas (35 ans) note ce qu'il voit et entend, ce qu'il ressent, ce qui se passe. Un témoignage précieux qui devrait être amplement diffusé, tant il laisse sans voix et devrait servir de leçon.
Les dix-neuf cahiers d'écolier de Louis Barthas regorgent de détails ahurissants sur la guerre et la vie de simple soldat. C'est effarant de constater à quel point ils n'étaient que de la chair à canons, aucun respect pour eux, du mépris, voire un profond dégoût. Les soldats, ceux des tranchées, étaient considérés comme des bons à rien, des pouilleux, alors pourquoi la hiérarchie aurait-elle eu la moindre considération pour eux ? Les notes recueillies dans ces cahiers sont d'une précision effrayante, tout y est, les endroits et les dates, les événements, les impressions, les émotions, le froid, la peur, la faim, les tirs, la mort.
Pendant toutes "ses" années de guerre, Louis Barthas (35 ans) note ce qu'il voit et entend, ce qu'il ressent, ce qui se passe. Un témoignage précieux qui devrait être amplement diffusé, tant il laisse sans voix et devrait servir de leçon.
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