Bitna, sous le ciel de Séoul de J.M.G. Le Clézio
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Conte romantique en Corée
Il y a quelques jours quelques critiques "professionnels" médiatiques (France Inter) se gaussaient gentiment de Le Clézio, précisant que sa dernière production relevait davantage de la Comtesse de Ségur... Il est vrai que l'intrigue du récit est assez mince : une jeune campagnarde coréenne, vendeuse de poisson quelque part sur la côte Sud, se retrouve seule dans la capitale pour y poursuivre ses études. On va lui proposer de tenir compagnie à une jeune femme atteinte d'une maladie neurodégénérative inexorable qui la tient clouée à une chaise roulante. Elle va lui conter des histoires plus ou moins inventées qui seront beaucoup appréciées La situation va évoluer, lentement, tant pour la jeune fille que pour la malade. Voilà tout le sujet ! Le talent de l'auteur fait le reste...
J'ai personnellement été très ému par cette histoire comme par les personnages décrits en demi-teinte, et surtout leurs comportements les uns vis-à-vis des autres ; pourquoi la Corée ? On était davantage habitué à l'île Maurice, mais on ne le regrette pas même si les allusions au conflit restent très discrètes.
Les éditions
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Bitna, sous le ciel de Séoul
de Le Clézio, J.M.G.
Stock
ISBN : 9782234085732 ; EUR 18,50 ; 28/03/2018 ; 272 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Une fable coréenne
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 9 juin 2019
Non merci !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 3 mai 2019
Dès qu'on touche au concept du monde asiatique, il tombe du ciel des écrivains l'idée de commettre des textes épurés qui en se suivant finissent par trouver un sens. En grattant bien dans votre jardin vous finirez par trouver un trésor et si vous ne le trouvez pas, fermez les yeux... un petit caillou fera l'affaire.
L’imprononçable LE CLEZIO s'est sans doute dit que tout comme "Monsieur Origami" de Jean-Marc Ceci, il était possible de vendre du papier avec quelques petites histoires raccordées par des pages blanches. Les éditeurs adorent ça et les imprimeurs aussi pour faire des économies d'encre.
Reste donc le lecteur qui paiera 18 euros et cinquante centimes pour espérer y croire encore.
Que dire ? comment exprimer ma rage, ma colère, mon désarroi. Je ne sais !
Je ne dirai pas que ce livre est mauvais, je pencherai du côté de celui qui croit que l'auteur s'est trompé de catégorie. La bibliothèque verte ou rose est là et des parents aimants pourraient endormir leur progéniture le soir avec quelques pages de BITNA !
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