Romantisme gentiment naïf

Si les écrivains autrichiens du XXème sont bien connus (Zweig, Schnitzler, Rilke...) j’ai dû creuser un peu pour les siècles antérieurs. Parmi les noms qui émergent, Adalbert Stifter. J’ai acheté quelques-uns de ses romans : Les grands bois est celui qui l’a lancé.
Amoureux des paysages de sa Bohême natale, Stifter nous dépeint la nature, les montagnes, la forêt, les lacs dans un style emphatique et chargé (heureusement, dans son œuvre future le style s’est épuré même si les thèmes sont restés). Inquiet de l’approche des armées ennemies pendant La Guerre de Trente Ans, un père envoie ses deux filles vivre quelques mois dans une maison construite exprès au coeur de la montagne, dans un lieu secret. L’histoire est simple, les personnages stéréotypés et l’intrigue naïvement dramatique.
Une littérature adaptée au paysage autrichien, avec les petites maisons en bois et leurs balcons fleuris posées sur l’alpage tyrolien.

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  Les grands bois [Texte imprimé] Adalbert Stifter traduit de l'allemand (Autriche) et préfacé par Henri Thomas

  de Stifter, Adalbert Thomas, Henri (Traducteur)
  Gallimard / Collection L'Imaginaire
  ISBN : 9782070143283 ; EUR 7,20 ; 31/10/2013 ; 168 p. ; Poche

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