Sans nouvelles de Gurb de Eduardo Mendoza
( Sin noticias de Gurb)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone , Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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20h30. Sans nouvelles de Gurb
Deux extra terrestres débarquent sur terre, non loin de Barcelone, pour étudier les humains. Le premier, Gurb, part en explorateur, en prenant l'apparence de Madonna.
Le livre est le journal du second extra terrestre, qui, sans nouvelles de Gurb, se matérialise à son tour en humain et part à sa recherche.
Toujours sans nouvelles de Gurb, mais bien incapable de manoeuvrer son vaisseau seul, il va devoir découvrir et s'adapter à la vie humaine moderne et urbaine. Il consignera dans son journal tous les événements auquels il sera confronté.
« 8h00. Je me matérialise à l'endroit dénommé carrefour Diagonale-Paseo de Gracia. Je suis écrasé par l'autobus n°17 Barcelona-Vall d'Hebron. Je dois récupérer ma tête qui est allée rouler à la suite de la collision. Opération malaisée du fait de l'affluence des véhicules. »
Ce petit livre décrit notre société urbaine contemporaine. Bien drôle et sans prétention, il fait passer au lecteur un bon moment.
Les éditions
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Sans nouvelles de Gurb [Texte imprimé], roman Eduardo Mendoza trad. de l'espagnol par François Maspero
de Mendoza, Eduardo Maspero, François (Traducteur)
Seuil / Points. Point virgule.
ISBN : 9782020482363 ; 2,00 € ; 18/05/2004 ; 128 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (10)
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"Lettres" gurbiennes...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 29 juillet 2014
Plus dense, je n'aurai pas fini ce livre...
Petit roman
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 5 septembre 2013
Sacrée farce !!
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 16 août 2011
Surprenantes et complètement décalées, les trente premières pages sont très drôles. Mais le livre, mince (cent vingt pages) est écrit avec un lance-pierre. Les vannes sont souvent lourdes. Et le comique de répétition est trop… répétitif (pfff) !!
Trois étoiles quand même car rien ne vaut une bonne partie de rigolade.
Mais ou et donc or ni Gurb
Critique de UKR 1291 (, Inscrit le 11 octobre 2010, 28 ans) - 8 juillet 2011
16h08 lecture terminée.
Critique de Lynch (Perpignan, Inscrit le 15 avril 2007, 48 ans) - 16 janvier 2011
ces philosophes extraterrestres ...!
Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 53 ans) - 24 octobre 2010
« combien vaudront trois poires en l’an 3628 ? »
Critique de Béatrice (Paris, Inscrite le 7 décembre 2002, - ans) - 4 août 2008
Le prix de ce bouquin devrait être remboursé par la Sécu. Deux heures de lecture-rire-aux-éclats, c’est mieux que six séances de massage. Quoique ... à vous de voir. Bon, parfois les vannes sont du niveau Beigbeder ayant fumé la moquette, mais on va pas faire la fine bouche.
Mais où est Gurb....
Critique de Allegra (Huy, Inscrite le 4 décembre 2006, 52 ans) - 28 février 2007
Le livre est rapide, facile, efficace.... L'humour est décapant... Les lettres persannes de Montesquieu résumées et rajeunies.... J'ai trouvé ce livre lisible à 2 niveaux, soit on rit; soit on rit aussi, mais en plus.... on réfléchit à notre société, ses valeurs, ses excès....
Recherche extraterrestre « désopilément »
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 22 août 2005
Rire garanti quand l’extraterrestre désœuvré qui rend compte de ses agissements note minute par minute des actions que leur systématisme voue à l’échec.
Par exemple :
« 8h.01 Ecrasé par une Opel Corsa.
8h.02 Ecrasé par une camionnette de livraison.
8h.03 Ecrasé par un taxi.
8h.04 Je récupère ma tête et je la lave à une fontaine publique située à quelques mètres du lieu de la collision . J’en profite pour analyser la composition de l’eau locale: hydrogène, oxygène et caca. »
J’ai eu l’impression que l’auteur, au bout d’une centaine de pages, ne sachant plus bien quoi faire de sa créature, a expédié le récit en lui donnant une fin ouverte propre à laisser au lecteur le soin d’imaginer la suite.
Pour sûr qu’Eduardo Mendoza a employé ce type de personnage décalé à de meilleures et plus substantielles fins.
Sans Nouvelles de Gurb :D
Critique de Aktiana (, Inscrite le 13 mars 2005, 39 ans) - 13 mars 2005
Loin de comprendre l'éthique, le fonctionnement de son nouveau corps ( il se métamorphose en humain pour passer inaperçu) ou de son vélo, la valeur de l'argent et d'un bon nombre d'autres choses qui nous paraissent évidentes, cet olibrius crée des quiproquos et se retrouve dans de drôles de situations...
Un livre qui fait rire à gorge déployée!!! Bien sûr, si comme moi vous le lisez dans les transports publics, vous vous sentirez un peu comme un… extraterrestre.
Extraits
"21h30 Ca suffit comme ça. Impossible de faire un pas de plus. Ma détérioration physique est considérable. J'ai perdu un bras, une jambe et les deux oreilles, et ma langue pend tellement que j'ai dû me l'attacher à la ceinture car elle m'avait fait avaler quatre crottes de chien et un nombre indéterminé de mégots." (Sans nouvelles de Gurb, p.15)
"Les êtres humains ont un système conceptuel tellement primitif qu'ils doivent lire les journaux pour être au courant de ce qui se passe. Ils ne savent pas qu'un simple oeuf de poule contient davantage d'informations que toute la presse qui est publiée dans le pays. Et autrement dignes de foi. Dans les oeufs que l'on vient de me donner, et malgré l'huile dans laquelle ils baignent, je lis les cours de la Bourse, un sondage d'opinion sur l'honnêteté des hommes politiques (70% des poules croient que les hommes politiques sont honnêtes) et les résultats des matchs de basket qui seront disputés la veille." (Sans nouvelles de Gurb, p.24)
"21h30 Dans un endroit voisin de l'hôtel je commande et j'ingère un hamburger. C'est un conglomérat de particules provenant de divers animaux. Une analyse sommaire me permet de reconnaître le boeuf, l'âne, le dromadaire (à une et à deux bosses), l'éléphant (d'Afrique et d'Asie), le mandrill, le gnou et la baleine à spermateci. J'y trouve aussi, pour un pourcentage moins important, des taons et des libellules, une demi-raquette de badminton, deux boulons, du bouchon et du gravier. J'arrose mon repas d'une grande bouteille de Zumifot."
(Sans nouvelles de Gurb, p.36-37)
Source des extraits: l'excellente page sur ce livre http://restode.cfwb.be/francais/_ARTS/…
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