Le Bureau de l'heure de Jean-Luc Outers
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Prenez le temps...
Jean-Luc Outers nous propose ici son cinquième roman.
A nouveau, il nous plonge dans le monde quasi fantastique des fonctionnaires.
Nous accompagnons dans ce roman, un fonctionnaire probablement unique, le préposé à l'heure de l'Observatoire d'Uccle en Belgique.
Gardien de l'heure exacte qu'il transmet chaque jour à l'horloge parlante, à la Radio belge et aux chemins de fer, Celestin est aussi un poète à sa manière, un amoureux éternel, un homme tellement attachant.
Ce livre ne se résume pas.
Jean-Luc Outers, une fois de plus, nous fait découvrir avec tendresse et humour la face cachée d'hommes et de femmes dont la vie semble pourtant réglée comme du papier à musique.
Quelle richesse en chacun d'eux, quelles audaces aussi.
Ce livre dont le temps est le véritable personnage central est un
roman inclassable dont Outers a le secret.
Délectable.
Les éditions
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Le bureau de l'heure [Texte imprimé], roman Jean-Luc Outers
de Outers, Jean-Luc
Actes Sud / Un Endroit où aller.
ISBN : 9782742748990 ; 19,80 € ; 05/05/2004 ; 320 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (3)
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Pour le plaisir du temps qui passe.
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 11 avril 2006
Tout au long du récit, l'auteur nous fait partager sympathie et compassion pour son Célestin, à travers une intrigue qui vagabonde dans le monde un peu surréaliste de l'imaginaire et des amours passées.
Pour le plaisir du lecteur, Jean-Luc Outers a étayé son récit de touches philosophiques, d'humour, et aussi, de quelques épisodes rocambolesques, tel ce "cambriolage" de la maison d'un ami. Les comparses qui meublent le récit sont l'objet d'une fine observation pleine de verve et d'esprit. Partout ce récit sent le bonheur d'écrire et d'inventer.
Voilà donc un livre subtil sans être compliqué ; amusant sans être loufoque ; attendrissant sans miévries. Tout est en mesure comme la mesure du temps qui passe.
Ce n'est certes pas un chef d'œuvre éternel, mais c'est un bon moment de récréation, intelligent, distrayant, sans prétention et, ce qui ne gâche rien, très bien écrit.
En somme, de quoi passer un très bon temps de plaisir et de bonne humeur.
Un coup de coeur
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 7 novembre 2005
C'est un livre sur le temps, sur les amours adolescents, sur l'administration, sans grandes prétentions mais vraiment très amusant. Le monde de l'administration est décrit avec un humour décalé excellent, il y a un côté un peu surréaliste là-dedans, je pense notamment aux réunions de coordination pour le changement d'heure et aux rapports entre les administrations. On outre comme le dit Sahkti on apprend pas mal de petites choses sur l'heure (sans savoir toutefois ce qui est vrai et pas).
Bref pour moi ce fut un réel coup de coeur.
Célestin compte le temps
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 12 avril 2005
Célestin est depuis toujours amoureux de Marine, amie d'enfance qui hante toute sa vie. Des femmes, il en a connu d'autres mais aucune ne lui est jamais arrivée à la cheville. Un amour de jeunesse platonique qu'il idéalise au point de tout faire pour la retrouver.
Je me sens partagée en refermant ce roman de Jean-Luc Outers. Une impression de lassitude qui se serait installée, comme si l'auteur n'était pas allé aussi loin que ce dont il est capable. Les fonctionnaires, il connaît et en parle plutôt bien. "L'ordre du jour", par exemple, est un morceau de plaisir. Mais ici, c'est ronronnant, prévisible, rien de terrible, pas de mordant ou d'ironie. L'auteur fait pourtant la part belle au Bureau de l'heure et son mode de vie mais il s'en dégage peu de chaleur et d'émotion, la machine est grippée. Reste alors l'histoire d'amour. Elle non plus ne décolle pas vraiment. Le scénario est classique, sans grande surprise, à la limite du vaudeville par moments tant les hasards qui n'en sont pas deviennent lourds.
Un petit sourire tout de même (page 32) quand Outers évoque les archéologues et une grève impossible de leur corporation. La grève des archéologues... Clin d'oeil à un ami? :)
Je reste sur l'impression que l'auteur peut faire mieux, plus vif et plus tranchant. Le prochain peut-être...
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