Un roman moyen qui aurait pu être très bon

Une quatrième de couverture pleine de promesse comme cela se doit. Il y est annoncé que l'on suivra un enfant des rues de Naples. En fait il est assez présent mais n'est pas le personnage principal. Ce rôle est tenu par André, un jeune homme suisse, délaissé par sa fiancée, qui rejoint son cousin napolitain.
A travers André et son cousin on découvre l'atmosphère des rues napolitaines. André prend conscience de cette misère et souhaite apporter une aide à ces enfants perdus? Jusque cela tout se tient, le roman se lit avec intérêt. Par contre, le personnage d'André est complètement déconnecté de la réalité. On se demande s'il n'est pas au bord de la folie et cela perturbe énormément le déroulement du roman. D'autant plus dommage que le récit des relations qu'il essaye d'établir avec les enfants et plus particulièrement celui qui est le plus respecté, Tonino, est plutôt bien mené.
Dommage, on est passé proche d'un très bon roman, on ne reste qu'à un roman moyen.

12/20

La quatrième de couverture
C'est très simple : dans les rues de Naples, les grandes filles vendent les plus petites, et c'est pareil pour les garçons. Les filles ont une espérance de vie de quinze ans et les garçons ne sont guère mieux lotis. Sur soixante garçons, cinquante n'ont pas tous leurs doigts. La raison ? Chaque fois qu'un des mômes vole dans un magasin protégé par la mafia, des exécuteurs des basses oeuvres l'attrapent et lui coupent un doigt.
Un récit bref et puissant qu'on reçoit comme un coup de poing. Une fiction à valeur documentaire sur les enfants victimes. Un roman noir qui résonne comme un cri de révolte.

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  Un café, une cigarette

  de Busino, Jean-Jacques
  Payot & Rivages
  ISBN : 9782869307216 ; EUR 7,65 ; 01/01/1994 ; 134 p. ; Poche

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