Roadmaster de Stephen King
( From a Buick 8)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : (25 114ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 840 (depuis Novembre 2007)
Très différent de "Christine"
Quel est le secret qui se cache dans le hangar B d’un poste de police de Pennsylvanie?
La grosse Buick Roadmaster des années 50’ de la page couverture n’a que l’apparence de ce modèle de voiture, les policiers venus sur les lieux d’une disparition suspecte (le chauffeur de la Buick) vont s’en rendre compte assez rapidement. Surtout après avoir fait entreposer le véhicule dans un des bâtiments municipaux. Le chef de police, soucieux de préserver la tranquillité du comté, préfère que ce qu'il croit être un monstrueux canular reste à l’abri du tapage médiatique. Ce n’est qu’à la fin du livre que chaque lecteur jugera lui-même si cette décision fut la bonne.
Entre-temps, c’est un vrai régal de découvrir par le biais du point de vue des différents témoins, ce qui s’est passé dans le hangar B. Une brillante narration qui alterne entre le récit en mode actuel, et le recours du mode ‘souvenir’.
Stephen King fait une fois encore la démonstration qu’il ne se contente pas de réutiliser de vieilles recettes pour faire un bon roman. Celui-ci est particulièrement original et il me convainc un peu plus que son imagination est sans limite. L'idée de se servir du désespoir d’un ado, en deuil de son père, pour faire une nouvelle incursion dans le monde de l’inexplicable est finement développée.
À mon avis c’est son meilleur roman des 10 dernières années.
Les éditions
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Roadmaster [Texte imprimé], roman Stephen King trad. de l'américain par François Lasquin
de King, Stephen Lasquin, François (Traducteur)
Albin Michel / Romans étrangers
ISBN : 9782226150769 ; 22,30 € ; 04/02/2004 ; 444 p. ; Broché -
Roadmaster [Texte imprimé], roman Stephen King traduit de l'américain par François Lasquin
de King, Stephen Lasquin, François (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253151555 ; 9,20 € ; 04/01/2006 ; 606 p. ; Broché -
Roadmaster
de King, Stephen Lasquin, François (Traducteur)
le Livre de poche
ISBN : SANS000005218 ; 04/01/2006 ; 607 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (16)
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Attention à la Buick...
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 30 novembre 2022
Beaucoup d'amitié et de valeur entre les différents protagonistes.
La voiture, la Buick, paraît bien vivante.
Stephen King met en avant le travail difficile des forces de police tout en y mêlant une pointe de science-fiction.
Dans son roman, il fait allusion aux accidents liés à la route.
Bon moment passé à lire ce livre.
From a Buick 8
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 1 décembre 2012
Si encore le ton n'était pas si familier et globalement pro-béotien, je ne dirais pas non, si la blague n'était pas si longue, pas non plus, mais excepté quelques astuces aisées à l'emploi et beaucoup d'autres événements lourds de sens, il faut bien avouer que le narrateur perd de son art et devient un de ces fréquents scribes paternaliste, populaire, sectaire (et également inutile) pour nous re-proposer en somme son arme fatale ainsi que ces ressorts de matelas usés; dont bien entendu l'accident terrible et dramatique, qui pèse ensuite d'une façon ou d'une autre sur sa victime et ce sans parler des séquelles visibles et non-visibles. Bête.
Enfin l'auteur de Carrie use sans fin de ce misérabilisme à l'eau de rose - qui il est vrai a prouvé sa remarquable utilité depuis Barbara Cartland - et du reste la narration semble tellement débordée de ces analogies tronquées sinon triviales au dernier terme, que finalement la suite des chapitres est juste un brin hermétique à l'épreuve de la lecture, ainsi que de toute façon cette poupée aux yeux bleus à l'éclat métallique laissée agonisante sur le bitume... J'ai certes bien aimé la multiplication finale des points de vue proche du climax, comme il est d'usage d'ailleurs dans ces plus indispensables best-sellers des débuts de ce tâcheron du fantastique, ça aurait pu prendre à cet instant et c'est quand même un peu dommage que pour finir le tout a l'air d'être écrit par une vieille dame revêche près de ses souliers. On se croirait à la TV dans un de ces reality shows, ou des mémères et des anciens et de pauvres ex-rouages se confessent alors et larmoient de manière non-stop ! Reconnaissons combien il est étrange de constater comment le talent peut muter chez un individu qui a pris de l'âge.
Bref il n'est jamais agréable de se faire prendre pour un imbécile par des encore plus imbéciles que soi, et même de la campagne ou du Maine ou même dans un dessin animé tout public, on aura un peu de mal à suivre la ligne blanche de ce thriller. Vrrroom.
Grandiose
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 42 ans) - 13 novembre 2012
D'ailleurs, des rumeurs sur Internet circulaient à l'effet que George Romero voulait tirer une adaptation cinématographique de ce roman, ce qui n'aurait pas été la 1re fois que Romero aurait collaboré avec Stephen King puisqu'ils ont fait Creepshow ensemble. Le projet va-t-il se faire? Je n'en sais rien et seul le temps nous le dira.
Pour en revenir au roman, les personnages sont sympathiques, l'histoire est grandiose et celui qui apporte la voiture à la station service, au début du livre, n'est nul autre que l'homme en noir qui apparaît dans les autres oeuvres de Stephen King.
une plaisanterie bien ficelée de stephen king.
Critique de Yoshiki (, Inscrit le 8 novembre 2011, 34 ans) - 10 novembre 2011
Un King honnête, sans plus
Critique de Byobinou (Rumilly (74), Inscrit le 22 février 2011, 55 ans) - 11 mars 2011
Et puis les goûts changent, on évolue, et j'ai laissé tomber M. King. J'en lis un de temps en temps que je ne connais pas, car sorti après ma "king-mania", au hasard de mes pérégrinations à la bibliothèque municipale.
C'est ce que j'ai fait avec Roadmaster, même si, a priori, le coup de la voiture, ça m'emballait moyen (Christine, Maximum overdrive, etc).
Bon, force a été de constater que ce bouquin a bien l'empreinte classique d'écriture et de construction des récits de Stephen King. Pas de surprise de ce côté là. On se laisse comme d'habitude embarquer par la façon dont l'histoire est présentée et les personnages sont toujours très réussis, "habités", et rendent la lecture très attrayante.
A côté de cela l'histoire n'est pas exceptionnelle, et on reste un peu sur sa fin... (c'est le cas de le dire). Mais il faut bien avouer que l'imagination de cet auteur est sans limite : faut quand même être assez brindezingue pour inventer des trucs pareils !
Un bon moment, mais pas inoubliable, en comparaison de certains de ses (nombreux) "monuments" romanesques.
ZZzzzZZZZzzzz....
Critique de Tourian (, Inscrite le 24 janvier 2011, 40 ans) - 24 janvier 2011
J'ai toujours préféré ses livres "réalistes", dans le genre Misery, Cujo ou Dolores claiborne que j'ai adorés.
Lorsqu'on m'a prêté ce livre, je me suis dit "encore une histoire de voiture !!!!". Pas grave, je garde un bon souvenir de Christine, donc me voila partie. Je suis vite rentrée dans l'histoire, ce mystère autour de cette voiture, le flic qui disparait, tout ça, pourquoi pas.
Mais alors, le coup de la voiture qui accouche des bestioles, là franchement, j'ai rigolé :D J'imaginais déjà le film qui serait adapté, avec des effets spéciaux à la gomme!!!
A partir de ce moment là, tout a perdu de sa crédibilité : même la mort horrible du chien (et pourtant j'adore les animaux!!) ne m'a pas émue !
L'histoire se répète, il se passe rien de bien palpitant, on s'ennuie, on attend la fin et, qd on y arrive (si on y arrive), on apprend rien de plus !
Bref, bien bien déçue :/
Stationnement prolongé
Critique de Kalie (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans) - 2 décembre 2010
Dur dur la vie de critique
Critique de Jwpack (, Inscrit le 1 novembre 2010, 44 ans) - 28 novembre 2010
Mais où est donc Stephen King ? J'écris cette phrase en tentant de garder mes yeux ouverts et en baillant. C'est l'histoire d'une automobile (encore!) qui accouche d'êtres venant d'ailleurs. C'est ce que je qualifierais de... médiocre.
Au fond, je suis un adepte de King. J'ai toujours adoré son style et ce qu'il réussissait à nous sortir comme histoire. Mais c'est loupé pour ce roman-ci. J'en ai même eu de la difficulté à le terminer. Je m'endormais carrément à chaque chapitre. C'est bien écrit. Oui! Mais, c'est diablement inintéressant. Dès le deuxième chapitre, mes paupières étaient lourdes... lourdes...
Le style de l'écrit est à la hauteur de l'auteur. Il s'agit d'un type de narration sous forme de conversation. Comme si les personnages racontaient une histoire. Nous sommes constamment envoyés dans le passé, ramenés au présent, retour dans le passé, et ainsi de suite. Sur ce point, tout est nickel. Ça fonctionne bien. Toujours excellent. Fluide, imagé et droit au but.
Par contre, pourquoi diable nous ressortir une histoire de voiture ? Le roman "Christine" aurait suffi, mais non... Je ne conseille pas ce livre, même pas à mon pire ennemi. J'ai quand même un peu d'humanité en moi. Paraîtrait même qu'un film sera tiré de ce roman. Non! Quand même, ne charriez pas! Les gens s'endormiront dans les sièges de cinéma.
Désolé M. King, sur ce coup-ci, vous avez raté la cible et de loin. Meilleure chance la prochaine fois. Je l'espère.
James W. Pack
Très déçue
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Super livre!
Critique de Alex13 (Istres, Inscrit le 8 octobre 2008, 28 ans) - 22 juin 2009
J'ai été transporté par ce livre qui m'attirait déjà sur le rayon de la librairie, je l'ai acheté et je n'ai pas été déçu.
Je trouve qu'il y a une bonne intrigue : une Buick abandonnée par un homme habillé en noir "Vous occupé pas de l'huile" est une des seules phrases que cet homme a prononcé et qui reviendra tout le long du roman. A partir de ça tout tournera autour de la Buick : séisme de lumière, des projections d'êtres abominable et d'autres choses encore...
Un passage que je trouve marrant (avec le gerboises) et qui est :
"-Faut que je leur achète de la bouffe aussi ?
-Non,il n'en est pas question,on va s'acheter un couple de gerboises pour les laisser mourir de faim dans le hangar.
-Ah bon? c'est quand même un peu cruel de...?
-Evidemment qu'il faut leur acheter de la bouffe."
Bref tout ça pour la meilleure note.
Super
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 13 avril 2009
Incursion fantastique
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 25 août 2007
C’est véritablement une histoire que nous conte Stephen King au travers de ses personnages policiers et je me suis laissé emporté dans cette histoire surnaturelle. Je n’ai pas pu m’empêcher de rester assis sur le « banc des fumeurs » aux côtés du chef Sandy, d’Eddie, Arky, Shirley, Huddie, Phil, et du jeune Ned dont les interrogations ont poussé les précédents à raconter l’histoire de cette Buick Roadmaster enfermée dans le hangar B depuis des années. Et je les ai écoutés, tout comme le jeune Ned, voulant en savoir toujours plus, voulant savoir où tout cela allait me mener. Puis finalement, j’ai compris que cette histoire n’aurait pas véritablement de fin, que c’était en quelque sorte une tranche de vie – un peu particulière – qui m’était présentée… mais je suis resté.
Stephen King a, une nouvelle fois, su me faire facilement entrer dans son univers et m’en faire ressortir quand il l’a voulu. Même si ce roman n’est pas mon préféré, il n’empêche que cet écrivain a vraiment un style qui le fait exceller dans le fantastique.
Et je crois qu’apprécier l’auteur est un préalable indispensable pour apprécier ce roman.
Pas le meilleur livre de son auteur, mais pas mal quand même
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 11 octobre 2006
Après avoir lu la "Ligne verte" (et vu le film qui est aussi très bon), je voulais continuer à découvrir cet auteur et ce que j'ai remarqué avec King, c'est son habileté à introduire du fantastique , de l'horreur, dans une histoire qui commence de manière réaliste (la ligne verte, Desolation, Shinning) sans que l'on en soit vraiment choqué (Désolation par exemple commence par un simple contrôle routier ce qui est un évènement banal, la ligne verte nous présente le quotidien des gardiens d'un couloir de la mort, jusqu'à...) ce roman sans être mauvais se lit agréablement, mais on ne le dévore pas, ça reste quand même bien.
un creux ou un vide ?
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 8 octobre 2006
QUELLE DECEPTION.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 10 mars 2005
Je dois bien avouer que le lire jusqu'à la fin, m'a demandé un certain effort tant le contenu est insipide.J'ai vraiment l'impression que S.King a écrit pour le plaisir de faire de la page.La décéption est d'autant plus importante, qu'il reste un de mes auteurs préférés.
Le retour du grand King
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Tout le roman est en aller-retours présent-passé, avec différents narrateurs selon les points évoqués.
On retrouve le style flamboyant de Stephen King, l'horreur qui va crescendo sans jamais oublier l'aspect humain, la palette des sentiments.
J'ai été happée complètement dans l'histoire, me crispant au fur et à mesure. Je regrette juste quelques répétitions un peu maladroites, et le côté surnaturel un peu trop expliqué. Je préfère toujours quand Stephen King reste dans la suggestion.
Et puis de petites phrases comme :
" Je suis un célibataire endurci, et si on gravait mes connaissances en matière de paternité sur une tête d'épingle, on aurait encore la place d'y insérer le texte complet du Notre-Père."
Me ravissent et augmentent encore mon plaisir de le lire.
Je mets malgré tout 5 étoiles car j'ai vraiment retrouvé le Stephen King de "ça" dont je suis fan à fond les ballons.
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Roadmaster | 3 | Martell | 10 octobre 2006 @ 17:30 |