Roadmaster
de Stephen King

critiqué par Martell, le 15 mai 2004
( - 61 ans)


La note:  étoiles
Très différent de "Christine"
Quel est le secret qui se cache dans le hangar B d’un poste de police de Pennsylvanie?

La grosse Buick Roadmaster des années 50’ de la page couverture n’a que l’apparence de ce modèle de voiture, les policiers venus sur les lieux d’une disparition suspecte (le chauffeur de la Buick) vont s’en rendre compte assez rapidement. Surtout après avoir fait entreposer le véhicule dans un des bâtiments municipaux. Le chef de police, soucieux de préserver la tranquillité du comté, préfère que ce qu'il croit être un monstrueux canular reste à l’abri du tapage médiatique. Ce n’est qu’à la fin du livre que chaque lecteur jugera lui-même si cette décision fut la bonne.

Entre-temps, c’est un vrai régal de découvrir par le biais du point de vue des différents témoins, ce qui s’est passé dans le hangar B. Une brillante narration qui alterne entre le récit en mode actuel, et le recours du mode ‘souvenir’.

Stephen King fait une fois encore la démonstration qu’il ne se contente pas de réutiliser de vieilles recettes pour faire un bon roman. Celui-ci est particulièrement original et il me convainc un peu plus que son imagination est sans limite. L'idée de se servir du désespoir d’un ado, en deuil de son père, pour faire une nouvelle incursion dans le monde de l’inexplicable est finement développée.

À mon avis c’est son meilleur roman des 10 dernières années.
Attention à la Buick... 10 étoiles

L'histoire m'a beaucoup plu et les personnages sont très attachants.
Beaucoup d'amitié et de valeur entre les différents protagonistes.
La voiture, la Buick, paraît bien vivante.
Stephen King met en avant le travail difficile des forces de police tout en y mêlant une pointe de science-fiction.
Dans son roman, il fait allusion aux accidents liés à la route.
Bon moment passé à lire ce livre.

Jordanévie - - 49 ans - 30 novembre 2022


From a Buick 8 2 étoiles

L'automobile, cet objet de culte et de fascination qui trouble tant les plus faibles d'entre nous... Ce moyen de transport qui fait la différence et l'équation entre qui peut plus ou moins, et de qui ne peut plus du tout ensuite. Quel fabuleux sujet sur lequel gloser à tout moment, et ayant par ailleurs influencé tant de nombreux chefs d'oeuvres depuis la mise en série de la Ford T: Ici, Stephen King nous refait donc le coup de Christine et tente de nous ressortir son baratin traditionnel genre "le bon sens près de chez vous", sauf qu'en ce cas ses personnages ont vieillis et ne sont plus ces ados dans lesquels nombre d'entre nous se reconnaissaient auparavant, sans oublier la vacuité d'un récit plutôt inintéressant à la base. Là-dedans, Arnie est aux abonnés absents et pour cause. Puisque "ils" sont comme tout le monde et plutôt sympas. "Ils" crânent étant donné qu'ils sont fiers d'être ce qu'ils sont. Et "ils" sont flics, routiers entre potes, profs, commerçants, ouvriers, notaires, etc. et constituent de fait un groupe de ploucs proprets sur eux et très importants. "Ils" sont attirés au fond par le médiocre et ont soif d'être normal en définitive, que rien ne dépasse. Puis "ils" sont effrayés par un pauvre monstre, car non seulement ils se reconnaissent parmi la trame car au fond ils sont non seulement crédules et assez simples au premier schéma, mais de plus très superstitieux. Qu'ajouter pour être clair ?

Si encore le ton n'était pas si familier et globalement pro-béotien, je ne dirais pas non, si la blague n'était pas si longue, pas non plus, mais excepté quelques astuces aisées à l'emploi et beaucoup d'autres événements lourds de sens, il faut bien avouer que le narrateur perd de son art et devient un de ces fréquents scribes paternaliste, populaire, sectaire (et également inutile) pour nous re-proposer en somme son arme fatale ainsi que ces ressorts de matelas usés; dont bien entendu l'accident terrible et dramatique, qui pèse ensuite d'une façon ou d'une autre sur sa victime et ce sans parler des séquelles visibles et non-visibles. Bête.

Enfin l'auteur de Carrie use sans fin de ce misérabilisme à l'eau de rose - qui il est vrai a prouvé sa remarquable utilité depuis Barbara Cartland - et du reste la narration semble tellement débordée de ces analogies tronquées sinon triviales au dernier terme, que finalement la suite des chapitres est juste un brin hermétique à l'épreuve de la lecture, ainsi que de toute façon cette poupée aux yeux bleus à l'éclat métallique laissée agonisante sur le bitume... J'ai certes bien aimé la multiplication finale des points de vue proche du climax, comme il est d'usage d'ailleurs dans ces plus indispensables best-sellers des débuts de ce tâcheron du fantastique, ça aurait pu prendre à cet instant et c'est quand même un peu dommage que pour finir le tout a l'air d'être écrit par une vieille dame revêche près de ses souliers. On se croirait à la TV dans un de ces reality shows, ou des mémères et des anciens et de pauvres ex-rouages se confessent alors et larmoient de manière non-stop ! Reconnaissons combien il est étrange de constater comment le talent peut muter chez un individu qui a pris de l'âge.

Bref il n'est jamais agréable de se faire prendre pour un imbécile par des encore plus imbéciles que soi, et même de la campagne ou du Maine ou même dans un dessin animé tout public, on aura un peu de mal à suivre la ligne blanche de ce thriller. Vrrroom.

Antihuman - Paris - 41 ans - 1 décembre 2012


Grandiose 10 étoiles

J'ai lu ''Roadmaster'' il y a quelques années, et j'en garde un très bon souvenir. J'aime l'idée qu'on puisse accéder à des mondes parallèles grâce à une buick des années 50. Il n'y a que Stephen King qui peut nous sortir des trucs pareils.

D'ailleurs, des rumeurs sur Internet circulaient à l'effet que George Romero voulait tirer une adaptation cinématographique de ce roman, ce qui n'aurait pas été la 1re fois que Romero aurait collaboré avec Stephen King puisqu'ils ont fait Creepshow ensemble. Le projet va-t-il se faire? Je n'en sais rien et seul le temps nous le dira.

Pour en revenir au roman, les personnages sont sympathiques, l'histoire est grandiose et celui qui apporte la voiture à la station service, au début du livre, n'est nul autre que l'homme en noir qui apparaît dans les autres oeuvres de Stephen King.

Windigo - Amos - 42 ans - 13 novembre 2012


une plaisanterie bien ficelée de stephen king. 4 étoiles

là j'en ai trop marre ce livre c'est le pire qu'il a écrit, l'intrigue est intéressante on se demande à quoi ressemble le monde parallèle de la Buick, et on veut des réponses sur cette mystérieuse Buick. Il n'y a pas beaucoup d'action dans ce livre je l'ai lu difficilement mais curieux jusqu'au bout je suis resté courageusement pour lire ce livre . et bien c'était une grosse erreur , aucune réponse apportée à la fin j'appelle ça un foutage de gueule une plaisanterie de Stephen King pour faire rager le lecteur, et bien qu'il se les garde ses plaisanteries moi j'ai pas le même humour. J'ai mis deux étoiles car Stephen King a quand même réussi à me faire lire ce bouquin jusqu’à la fin.

Yoshiki - - 34 ans - 10 novembre 2011


Un King honnête, sans plus 6 étoiles

Fan de longue date de Stephen King, je possède une bonne part de son oeuvre en format poche - vous savez les fameux bouquins noirs (collection Le Livre de Poche) que j'ai dévorés il y a de cela plusieurs années.

Et puis les goûts changent, on évolue, et j'ai laissé tomber M. King. J'en lis un de temps en temps que je ne connais pas, car sorti après ma "king-mania", au hasard de mes pérégrinations à la bibliothèque municipale.

C'est ce que j'ai fait avec Roadmaster, même si, a priori, le coup de la voiture, ça m'emballait moyen (Christine, Maximum overdrive, etc).

Bon, force a été de constater que ce bouquin a bien l'empreinte classique d'écriture et de construction des récits de Stephen King. Pas de surprise de ce côté là. On se laisse comme d'habitude embarquer par la façon dont l'histoire est présentée et les personnages sont toujours très réussis, "habités", et rendent la lecture très attrayante.

A côté de cela l'histoire n'est pas exceptionnelle, et on reste un peu sur sa fin... (c'est le cas de le dire). Mais il faut bien avouer que l'imagination de cet auteur est sans limite : faut quand même être assez brindezingue pour inventer des trucs pareils !

Un bon moment, mais pas inoubliable, en comparaison de certains de ses (nombreux) "monuments" romanesques.

Byobinou - Rumilly (74) - 55 ans - 11 mars 2011


ZZzzzZZZZzzzz.... 3 étoiles

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Stephen King...
J'ai toujours préféré ses livres "réalistes", dans le genre Misery, Cujo ou Dolores claiborne que j'ai adorés.

Lorsqu'on m'a prêté ce livre, je me suis dit "encore une histoire de voiture !!!!". Pas grave, je garde un bon souvenir de Christine, donc me voila partie. Je suis vite rentrée dans l'histoire, ce mystère autour de cette voiture, le flic qui disparait, tout ça, pourquoi pas.

Mais alors, le coup de la voiture qui accouche des bestioles, là franchement, j'ai rigolé :D J'imaginais déjà le film qui serait adapté, avec des effets spéciaux à la gomme!!!
A partir de ce moment là, tout a perdu de sa crédibilité : même la mort horrible du chien (et pourtant j'adore les animaux!!) ne m'a pas émue !
L'histoire se répète, il se passe rien de bien palpitant, on s'ennuie, on attend la fin et, qd on y arrive (si on y arrive), on apprend rien de plus !

Bref, bien bien déçue :/

Tourian - - 40 ans - 24 janvier 2011


Stationnement prolongé 5 étoiles

Lors de l'écriture de "Roadmaster", Stephen King indique dans la postface qu'il a visité plusieurs centres de police d'Etat de Pennsylvanie pour comprendre leur fonctionnement. Cela se ressent en lisant le livre car ses personnages sont convaincants. Par contre, son histoire de Buick garée dans un hangar, une voiture qui serait une porte sur un autre monde, ne m'a pas vraiment intéressé. J'ai trouvé le récit très répétitif (les entrées/sorties du coffre d'un monde à l'autre). Heureusement, les policiers décrits par l'auteur sont attachants et sauvent en partie ce roman.

Kalie - Sarthe - 54 ans - 2 décembre 2010


Dur dur la vie de critique 1 étoiles

Des Buick, il y en a partout... Celle-ci sera votre pire cauchemar. Faut-il avoir peur d'une banale voiture ? Sûrement quand c'est Stephen King qui conduit !

Mais où est donc Stephen King ? J'écris cette phrase en tentant de garder mes yeux ouverts et en baillant. C'est l'histoire d'une automobile (encore!) qui accouche d'êtres venant d'ailleurs. C'est ce que je qualifierais de... médiocre.

Au fond, je suis un adepte de King. J'ai toujours adoré son style et ce qu'il réussissait à nous sortir comme histoire. Mais c'est loupé pour ce roman-ci. J'en ai même eu de la difficulté à le terminer. Je m'endormais carrément à chaque chapitre. C'est bien écrit. Oui! Mais, c'est diablement inintéressant. Dès le deuxième chapitre, mes paupières étaient lourdes... lourdes...

Le style de l'écrit est à la hauteur de l'auteur. Il s'agit d'un type de narration sous forme de conversation. Comme si les personnages racontaient une histoire. Nous sommes constamment envoyés dans le passé, ramenés au présent, retour dans le passé, et ainsi de suite. Sur ce point, tout est nickel. Ça fonctionne bien. Toujours excellent. Fluide, imagé et droit au but.

Par contre, pourquoi diable nous ressortir une histoire de voiture ? Le roman "Christine" aurait suffi, mais non... Je ne conseille pas ce livre, même pas à mon pire ennemi. J'ai quand même un peu d'humanité en moi. Paraîtrait même qu'un film sera tiré de ce roman. Non! Quand même, ne charriez pas! Les gens s'endormiront dans les sièges de cinéma.

Désolé M. King, sur ce coup-ci, vous avez raté la cible et de loin. Meilleure chance la prochaine fois. Je l'espère.

James W. Pack

Jwpack - - 44 ans - 28 novembre 2010


Très déçue 1 étoiles

J'ai eu vraiment du mal à finir ce livre. Je n'ai jamais été vraiment captivée, l'intrigue est ordinaire, je n'ai rien trouvé d'accrocheur. Cela n'enlève rien à la qualité d'écriture de l'auteur mais je ne le recommanderais pas.

Patsy80 - - 49 ans - 21 août 2009


Super livre! 10 étoiles

J'avais vraiment envie de lire ce livre.

J'ai été transporté par ce livre qui m'attirait déjà sur le rayon de la librairie, je l'ai acheté et je n'ai pas été déçu.

Je trouve qu'il y a une bonne intrigue : une Buick abandonnée par un homme habillé en noir "Vous occupé pas de l'huile" est une des seules phrases que cet homme a prononcé et qui reviendra tout le long du roman. A partir de ça tout tournera autour de la Buick : séisme de lumière, des projections d'êtres abominable et d'autres choses encore...

Un passage que je trouve marrant (avec le gerboises) et qui est :

"-Faut que je leur achète de la bouffe aussi ?
-Non,il n'en est pas question,on va s'acheter un couple de gerboises pour les laisser mourir de faim dans le hangar.
-Ah bon? c'est quand même un peu cruel de...?
-Evidemment qu'il faut leur acheter de la bouffe."

Bref tout ça pour la meilleure note.

Alex13 - Istres - 28 ans - 22 juin 2009


Super 8 étoiles

Pas son meilleur, certes, mais une histoire ceci dit passionnante autour d'une voiture qui n'en est pas vraiment une (mais qu'est-ce donc, alors ?). Je sais qu'il ne fait pas partie des meilleurs, mais il fait partie de mes coups de coeurs, dans les romans de King. Et pourtant, je ne suis pas fan du tout des bagnoles (d'ailleurs, je n'aime pas le roman "Christine" de King, à cause de mon aversion pour les voitures !), et j'avais peur de détester "Roadmaster" (dont le titre original fait référence à Bob Dylan : "From A Buick 8" au lieu de "From A Buick 6", titre d'une chanson du Barde). Mais c'est le contraire qui s'est produit !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 13 avril 2009


Incursion fantastique 8 étoiles

Il était une fois un poste de police, dans le fin fond de la Pennsylvanie, qui n’avait rien de particulier… jusqu’à l’arrivée d’une Buick Roadmaster.
C’est véritablement une histoire que nous conte Stephen King au travers de ses personnages policiers et je me suis laissé emporté dans cette histoire surnaturelle. Je n’ai pas pu m’empêcher de rester assis sur le « banc des fumeurs » aux côtés du chef Sandy, d’Eddie, Arky, Shirley, Huddie, Phil, et du jeune Ned dont les interrogations ont poussé les précédents à raconter l’histoire de cette Buick Roadmaster enfermée dans le hangar B depuis des années. Et je les ai écoutés, tout comme le jeune Ned, voulant en savoir toujours plus, voulant savoir où tout cela allait me mener. Puis finalement, j’ai compris que cette histoire n’aurait pas véritablement de fin, que c’était en quelque sorte une tranche de vie – un peu particulière – qui m’était présentée… mais je suis resté.
Stephen King a, une nouvelle fois, su me faire facilement entrer dans son univers et m’en faire ressortir quand il l’a voulu. Même si ce roman n’est pas mon préféré, il n’empêche que cet écrivain a vraiment un style qui le fait exceller dans le fantastique.
Et je crois qu’apprécier l’auteur est un préalable indispensable pour apprécier ce roman.

Ketchupy - Bourges - 44 ans - 25 août 2007


Pas le meilleur livre de son auteur, mais pas mal quand même 7 étoiles

Nous sommes dans les année 70-80, un mystérieux automobiliste abandonne une Buick "Roadmaster" dans une station service de Pensylvanie, le sergent de la compagnie D décide de mettre cette "Buick" (en fait elle ressemble à une Buick, mais construite avec des matériaux inconnus) c'est à partir de cet instant que le comté va subir plusieurs phénomènes étranges.

Après avoir lu la "Ligne verte" (et vu le film qui est aussi très bon), je voulais continuer à découvrir cet auteur et ce que j'ai remarqué avec King, c'est son habileté à introduire du fantastique , de l'horreur, dans une histoire qui commence de manière réaliste (la ligne verte, Desolation, Shinning) sans que l'on en soit vraiment choqué (Désolation par exemple commence par un simple contrôle routier ce qui est un évènement banal, la ligne verte nous présente le quotidien des gardiens d'un couloir de la mort, jusqu'à...) ce roman sans être mauvais se lit agréablement, mais on ne le dévore pas, ça reste quand même bien.

Killeur.extreme - Genève - 42 ans - 11 octobre 2006


un creux ou un vide ? 7 étoiles

Grand fanatique de King devant l’éternel, je tombe sur ce bouquin dans une librairie et aussitôt vu, aussitôt acheté… aussitôt lu ! Mwouais, si ce n’est que c’est probablement le plus mauvais King que j’ai eu entre les mains ! C’est malheureusement vide de chez vide ! Bon sang ! Il ne s’agit après tout que de l’histoire d’une voiture qui est apparue un beau jour à une station d’essence et qui semble être un portail vers un autre monde. Des flics la gardent et s’en occupent et puis baste ! De temps en temps un éclair, de temps en temps une chute de température, de temps en temps une drôle de bestiole qui fait son apparition et de temps en temps des événements extérieurs qui semblent avoir été influencé par une « force » non naturelle. Et tout le récit de se concentrer sur une narration à 100 % linéaire, chronologie ennuyeuse des événements passés. Pas de révélation, pas de dénouement, bref… un peu vide !

Pendragon - Liernu - 54 ans - 8 octobre 2006


QUELLE DECEPTION. 1 étoiles

Au jour d'aujourd'hui, j'ai lu vingt et un romans du maître Stephen King.Celui-ci est de très loin le moins bon ( je reste optimiste! ).

Je dois bien avouer que le lire jusqu'à la fin, m'a demandé un certain effort tant le contenu est insipide.J'ai vraiment l'impression que S.King a écrit pour le plaisir de faire de la page.La décéption est d'autant plus importante, qu'il reste un de mes auteurs préférés.

Ayor - - 52 ans - 10 mars 2005


Le retour du grand King 10 étoiles

En Pennsylvanie, une bande de policiers a mis sous séquestre une buick. Celle-ci ressemble à une buick, mais dégage de toutes autres impressions. Sandy est devenu le chef de la police, et entreprend de raconter l'histoire de cette voiture à Ned, un adolescent de 18 ans dont le père vient de mourir fauché par un chauffard. Son père était membre de l'équipe des policiers, et le spécialiste es-roadmaster.

Tout le roman est en aller-retours présent-passé, avec différents narrateurs selon les points évoqués.

On retrouve le style flamboyant de Stephen King, l'horreur qui va crescendo sans jamais oublier l'aspect humain, la palette des sentiments.

J'ai été happée complètement dans l'histoire, me crispant au fur et à mesure. Je regrette juste quelques répétitions un peu maladroites, et le côté surnaturel un peu trop expliqué. Je préfère toujours quand Stephen King reste dans la suggestion.

Et puis de petites phrases comme :

" Je suis un célibataire endurci, et si on gravait mes connaissances en matière de paternité sur une tête d'épingle, on aurait encore la place d'y insérer le texte complet du Notre-Père."

Me ravissent et augmentent encore mon plaisir de le lire.

Je mets malgré tout 5 étoiles car j'ai vraiment retrouvé le Stephen King de "ça" dont je suis fan à fond les ballons.

Cuné - - 57 ans - 12 juin 2004