Le chat qui sniffait de la colle de Lilian Jackson Braun
( The cat who sniffed glue)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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À faire ronronner
Vivre dans la petite ville de Pickax est peut-être reposant, mais ce n'est certainement pas monotone. Au moins pour le plus recherché des célibataires de la ville, l'ex-journaliste Jim Qwilleran. Ayant hérité d'une immense fortune, Qwilleran et ses deux compagnons félins, Kao K'o Kung dit Koko et Yom Yom, se préparent à savourer une vie paisible de grand luxe... du moins jusqu'au jour où le fils et la belle-fille d'un riche banquier sont brutalement assassinés. Pour la police, il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné. Mais Koko montre soudain une passion inexplicable pour la colle et c'est précisément cette innocente manie qui va fournir la solution à l'un des cas les plus mystérieux que Qwilleran ait jamais rencontrés.
Braun avec ses livres a réussi à créer un petit univers bien britannique et pittoresque. Les personnages sont sympathiques, les intrigues légères mais bien construites.
Une bonne lecture de détente. Rien de trop dérangeant ou révolutionnaire. Le mérite de cette collection est de nous accrocher et nous faire rêver à un monde où les gens seraient vraiment simples, polis et bons vivants.
Les éditions
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Le chat qui sniffait de la colle [Texte imprimé] par Lilian Jackson Braun trad. de l'anglais par Marie-Louise Navarro
de Braun, Lilian Jackson Navarro, Marie-Louise (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264016997 ; 1,48 € ; 10/11/1998 ; 253 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Le flegme de Qwilleran et le panache de Kao K'O Kung
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 18 juin 2009
Le fil conducteur de cette histoire est tenu par la troupe de théâtre de Pickax, dont fait partie Qwilleran. Un de membres de la troupe est assassiné, et voilà notre héros et ses compagnons à quatre pattes sur la piste du meurtrier.
Ce qui rend les histoires de L. J. Braun si intéressantes, c'est tout ce qui se passe "autour" de la résolution de l'énigme, celle-ci n'étant qu'un prétexte à cette visite guidée de ce pays qui se trouve à 600km au nord de partout. Au contraire d'un Sherlock Holmes dont la vie semble être focalisée sur la résolution des meurtres, Qwilleran va continuer à vaquer à ses occupations (ce qui nous rend finalement ses aventures si crédibles), et ce n'est que lors de ses rencontres que certains détails lui mettront la puce à l'oreille, ce qui se manifeste régulièrement par une démangeaison à la racine de ses fameuses moustaches ...
Mais l'auteure sait également maintenir le suspense, puisque seules les dernières pages nous livreront le nom de l'assassin. C'est alors que tous les morceaux du puzzle s'emboiteront, et que nous connaîtrons enfin la raison de l'intérêt soudain de Koko pour la colle ...
Pour finir, quelques petites citations :
- Koko n'aime pas que l'on touche à sa queue, que l'on essaie de lui ouvrir la bouche ou que l'on donne son nom à qui que ce soit, animal, minéral ou végétal. C'est pourquoi nous ne servons pas ici cette boisson si populaire partout ailleurs.
- Si un chat vous aime, c'est que vous avez un excellent caractère. C'est du moins ce que prétend ma mère.
- Il regardait l'écusson Mackintosh, avec sa curieuse devise entourant les 3 chats : "Ne touchez pas le chat, même avec un gant."
Double meurtre à Mooseville
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 27 novembre 2006
Voltigeant de personnage en personnage, Lilian Jackson Braun nous mène au terme des investigations de son moustachu préféré qui s'est fait aider, une fois de plus, par son compagnon à poils racés.
Une histoire supplémentaire dans cette série qui sent bon la légèreté et l'amusement. Rien de transcendant sur le plan littéraire, on a vu mieux question détectives et compagnie, mais rien à faire, j'aime lire les histoires de Koko et Yo-Yom entre deux autres livres. Parce que ça fait du bien, c'est plaisant et il se dégage de chaque aventure une impression de conte dans lequel les gens se disent encore bonjour, la télévision ne dévore pas tout l'espace, Internet n'existe pas vraiment... un petit côté désuet qui fait le charme de chaque histoire, avec des personnages hauts en couleurs, pleins d'esprit et de bon sens.
Fan aussi!
Critique de SOFIBI (, Inscrite le 1 mai 2004, 53 ans) - 11 mai 2004
Je suis d'accord avec Féline: l'intrigue en elle-même n'est pas terrible et parfois un peu floue..
Mais la description des chats et leur relation avec Qwill est géniale!!
Le personnage de Qwill est lui-même très intéressant si l'on considère qu'il est sûr de lui, de ses choix même excentriques.. Ca fait du bien de se retrouver dans cette petite ville, j'aime retrouver cet univers..
Quel plaisir!
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 10 mai 2004
Je pense que ce n'est pas l'intrigue (souvent assez légère) mais les personnages et l'atmosphère si originale de cette série qui en font son charme. Un pur régal pour les amis des chats.
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