Les coloriés de Alexandre Jardin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Fantasmatique
Voyage vers l'enfance... On se plait à rêver... En fait on fantasme beaucoup, on en arrive à presque cauchemarder. Un gosse devient carrément terrible, une femme-enfant pétrie de sexe infantilise ceux qui l'approchent... La question est :"sans adultes, un monde est-t-il possible?" J'aimerais une réponse :"Oui, mais surtout pas celui là". Car Alexandre Jardin pose une question essentielle et évite d'y répondre en se fourvoyant dans un délire fantasmatique. Tout ça s'oublie très vite, dommage, le sujet était intéressant. Mais ça reste tout de même drôle, simplement drôle.
Je comprends mieux pourquoi ce livre existe en deux versions... une pour adultes, l'autre pour enfants. L'histoire reste toujours la même, chacun à sa place, mais pas forcément l'un sans l'autre.
Les éditions
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Les coloriés [Texte imprimé], roman Alexandre Jardin
de Jardin, Alexandre
Gallimard / Blanche
ISBN : 9782070767342 ; 19,30 € ; 18/03/2004 ; 336 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (10)
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Un peu de fraicheur ...
Critique de H.Fedorowski (Epinal, Inscrite le 27 janvier 2007, 35 ans) - 11 février 2007
L'idée est intéressante, elle est même belle mais pas assez creusée, racontée uniquement en surface. De plus, à la longue, le parler enfantin m'a paru lourd.
Malgré tout, le fait d'imaginer que le monde des Coloriés puisse réellement exister me fait sourire d'envie et de plaisir. Pour moi, l'intérêt du roman est là, le fait de réussir à revendiquer nos principes, nos habitudes, nos traditions, à bousculer tout cela voire à le renverser. Je n'ai hélas pas réussi à saisir, à attraper la puissance du roman pour qu'une telle transformation s'opère en moi.
Il faut noter aussi le très bon phrasé d'Alexandre Jardin. Le roman contient une multitude de bonnes petites répliques, pointues, très bien écrites, dignes d'être notées dans un recueil de citations.
La quête du jardin d'Eden
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 8 janvier 2007
la liberté de penser et de jouer!
Critique de Lectrice (Pas de calais, Inscrite le 8 octobre 2004, 50 ans) - 9 novembre 2005
un hymne
Critique de Qubitchek (, Inscrite le 11 septembre 2005, 34 ans) - 11 septembre 2005
Enfant un livre qui ne décrit pas les enfants comme des Hommes en voie d'apprentissage, mais des gens différents qui ont sans la bétise d'une certaine "maturité" vivent avec plus d'intelligence que n'importe quel peuple
Déconcertants
Critique de Impuls (Neuchâtel, Inscrite le 31 juillet 2005, 42 ans) - 31 juillet 2005
Bien
Critique de Kod (Québec, Inscrit le 12 juillet 2005, 37 ans) - 16 juillet 2005
... si c'était vrai...
Critique de Angelnix (, Inscrite le 2 mars 2005, 53 ans) - 16 juillet 2005
Les coloriés est une histoire magique, des enfants qui ne pensent qu'à jouer, s'amuser, vivre en parfaite autharcie, c'est tt simplement un rêve d'enfant... j'ai voulu croire à cette ile.... Ca permet de relativiser sur sa vie d'adulte.
J'ai adoré ces moments où Dafna déroute tous les hommes, par son franc parlé...
A déguster sans modération... Oublions que ce livre n'est pas son meilleur, mais laissez vous aller aux gamineries.....
non, vraiment, je n'adhère pas
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 25 mars 2005
Assez différent
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 7 juin 2004
Pari hasardeux et raté pour Alexandre Jardin que de vouloir raconter la même histoire, le même univers, dans deux livres, un destiné aux enfants et l’autre aux adultes. Déjà qu’il ne m’avait qu’à moitié convaincue dans le genre avec Cybermaman, je pense que je vais donc laisser tomber là le "Alexandre Jardin pour enfants" et me contenter de celui qui écrit pour les grands. C’est dommage et ça me fait même un peu bisquer parce que j’aimais bien l’idée de départ et le thème abordé.
La question de base est "Est-il possible de vivre sans les adultes ?"
Peut-on se passer des parents et des grands ? Peut-on se prendre en main et vivre normalement quand on est un enfant ?
Dans "La révolte des coloriés", Alexandre Jardin se place du côté des enfants et prétend vouloir imaginer les choses comme il le ferait. Bigre Monsieur Jardin, vous n’êtes point Peter Pan, ça se voit ! C’est faux, emprunté, pas du tout naïf ou sincère comme peuvent l’être les réflexions des plus jeunes, ridicule par moments tant les mots inventés ne ressemblent à rien.
Non, indiscutablement, il vous faut rester chez les adultes (je préfère nettement "Les coloriés" à "La révolte des coloriés"), ils comprendront mieux votre langage et vos histoires de super-héros qui se prennent en main. Les petits sont plus malins, ils ne croient à l’aventure que lorsque celle-ci est vraiment mystérieuse, passionnante et pas du tout calculée.
Interdit aux adultes chagrins...
Critique de Isaluna (Bruxelles, Inscrite le 18 avril 2002, 68 ans) - 7 juin 2004
30 ans plus tard, cela donne une nouvelle "tribu", les coloriés, qui vivent en autarcie, refusent toute compromission, tout tabou et toute atteinte à quelque liberté que ce soit. Ni passé ni futur, seul le présent existe. Une seul verbe résume la civilisation des coloriés : jouer.
Les adultes sont vus comme barricadés dans des opinions toutes faites, vivant une existence rebâchée. En bref, l'adulte "se contente au lieu d'avoir l'énergie de flamber la vie".
Hyppolite, ethnologue de son état, entre par hasard en contac avec Dafna, qui a quitté temporairement son île pour tenter de comprendre pourquoi tous les parents ont disparu en même temps.
Déconcerté, c'est le moins que l'on puisse dire, par la donzelle, qui allie les charmes d'une femme sexy à ceux d'une enfant malicieuse, vivant dans l'instant et à la logique toute enfantine, Hyppolite est entraîné dans une aventure qu'il ne peut s'empêcher d'analyser, comme tout ethnologue mis subitement en présence d'une peuplade inconnue.
Mais il apparaît que l'audace et la liberté sont contagieuses...
C'est le premier roman d'Alexandre Jardin que je lis, et j'ai été d'emblée séduite par son style allègre et drôle.
On rit, on sourit, et l'on salue la puissance d'imagination de l'auteur de cette fable pleine de fantaisie.
Une fable, oui, avec son côté outrancier et caricatural et sa "morale" aussi, que le lecteur écrira comme il le souhaite.
Garder l'esprit d'enfance, prendre le temps de vivre l'instant présent, donner une place à ses émotions... il y a en tout cas des principes "coloriés" qui ont du bon!
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