Liberty-Bar de Georges Simenon
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Un sacré bon p'tit Maigret
William Brown a été tué, à Antibes, d’un mauvais coup de couteau dans le dos. William Brown, c’est ce riche Australien en mal de vivre. Il se réfugie d’abord chez les Martini, la mère et la fille mais elles ne sont guère marrantes. Il tombe au Liberty Bar où se saoule Jaja en compagnie de le jeune Sylvie …
Un sacré bon p’tit Maigret dans lequel on boit tant et plus …
Extrait :
(conversation entre Jules Maigret et sa dame) :
- Passe-moi le plat … On m’avait dit : surtout, pas d’histoires … Pas de drame, autrement dit ! Parce que les fils, la femme, le beau-frère de l’Australien sont de gens considérables … Des gens capables de racheter très cher un testament…
- Qu’est-ce que tu racontes maintenant avec ce testament ?
- Ce serait trop compliqué … Bref, une histoire d’amour … Une vieille femme qui tue son amant parce qu’il la trompe avec une jeune.
- Et qu’est-ce qu’elles sont devenues ?
- La vielle en a pour trois ou quatre mois à vivre … Cela dépend de ce qu’elle boira …
- De ce qu’elle boira ?
- Oui, parce que c’est aussi une histoire d’alcool.
- C’est compliqué !
- Encore plus que tu ne le crois.
Les éditions
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Liberty-Bar
de Simenon, Georges
Edito-Service
ISBN : 9782266023320 ; EUR 3,90 ; 01/09/1974 ; 125 p. ; Poche
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Quatre souris, et un homme.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 72 ans) - 19 septembre 2017
Alors le commissaire poussa la porte du Liberty Bar.
La pièce, qui était vide, n’avait pas plus de deux mètres de large, sur trois mètres de profondeur. Il fallait descendre deux marches, car elle était en contrebas.
Un comptoir étroit. Une étagère garnie d’une douzaine de verres. La machine à sous. Et enfin deux tables.
Au fond, une porte vitrée, garnie de rideaux de tulle. Derrière ce rideau, on devinait des têtes qui bougeaient. Mais personne ne se leva pour accueillir un client. Une voix de femme, seulement, s’écria :
-Qu’est-ce que vous attendez ?
Et Maigret entra. Il fallait encore descendre une marche et la fenêtre au ras du sol de la cour ressemblait à un soupirail. Dans la lumière indécise, le commissaire vit trois personnes autour de la table.
-Vous y avez mis le temps !
Près d’elle…
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