Le Père Goriot de Honoré de Balzac

Le Père Goriot de Honoré de Balzac

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Ewan Charon, le 19 février 2001 (Bruxelles, Inscrite le 15 octobre 2001, 39 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 43 avis)
Cote pondérée : 9 étoiles (79ème position).
Visites : 46 029  (depuis Novembre 2007)

Un auteur fascinant

Voila une fois de plus un chef-d'oeuvre de Balzac ; en effet, toute l'atmosphère du Paris de cette époque est présente.
Même si la lecture peut être considérée comme fastidieuse au premier abord, l'intrigue devient vite assez captivante, et le livre se laisse lire sans aucun problème d'ennui. Certes, Balzac se perd parfois dans de longues descriptions qui peuvent lasser. Beaucoup de jeunes s'acharnent sur Balzac en le trouvant ennuyeux, mais c'est qu'ils y perdent le fil ou qu'ils ne comprennent pas forcement le point de vue de cet auteur prolifique et inspiré.
Certes ce n'est pas après deux ou trois livres que l'on peut juger un auteur, mais les livres que j'ai lu m'ont complètement fascinée. Balzac reste et restera un auteur de génie qui aura changé la littérature francaise.
Le plus intéressant dans " la Comédie humaine " c'est le principe du retour des personnages. Balzac est donc un auteur de génie, et ce livre est un bon moyen de découvrir l'univers de cet auteur. Dans celui-ci en effet, l'intrigue est très bien servie par des personnages, on ne peut plus type. On ressent dans l'attitude de Rastignac toute la passion pour l'argent, cette quête vers la haute société. Bref c'est un livre à lire sans contestation

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Trop d'amour peut tuer

9 étoiles

Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 31 juillet 2023

"Too much love will kill you" !

Autre langue. Autre endroit. Autre époque. Autre contexte.
Autres circonstances surtout.
Et pourtant cette phrase, titre d’une chanson du guitariste de Queen, m’est spontanément venue à l’esprit en lisant l’histoire de ce père débordant d’amour pour ses deux princesses de filles qu’il rêve de voir devenir Reines du Paris mondain des années 1820.
Il ne vit plus que pour cet incertain bonheur par procuration, accepte tous les sacrifices, toutes les humiliations ; il vend littéralement sa dernière chemise pour les mettre à l’abri du besoin, se poste en face de leur domicile pour avoir la chance de les apercevoir sans les déranger ; peut-être qu’il pourrait avoir la chance de croiser leur regard, ou même de voir se dessiner sur leurs lèvres le sourire qui lui permettrait de penser qu’elles sont heureuses.

Franchement peiné pour le père Goriot, le lecteur se rend bien compte que ni Anastasie ni Delphine ne se précipiteront pour lui rendre ne fût-ce qu’une partie de l’amour paternel qu’il leur voue ou alors juste si elles y pensent, juste si elles ont le temps, juste si ça les arrange.

Tout à l’autre bout du spectre des valeurs morales : Vautrin. Il impressionne les autres habitués de la pension Vauquier par le savoir qu’il aime étaler ainsi que par la gouaille qui le caractérise.
Quand il prend la parole, on se tait et on écoute. Il n’en est jamais à un sarcasme près.
En apprenant à le connaître, on le devine prêt à tout pour satisfaire ses intérêts, fût-ce au prix du plus abject des méfaits.
Il tentera d’entraîner sur la voie du cynisme un jeune étudiant fraîchement arrivé à Paris.

Eugène de Rastignac, l’étudiant en question, se trouve à peu près à mi-chemin entre la probité du père Goriot et l’immoralité de Vautrin.
On pense à un funambule avec d’un côté du fil le groupe des anges, de l’autre celui des démons.
Engagé dans son parcours initiatique, il veut certes réussir dans la vie, conquérir Paris.
Il voudrait cependant pouvoir le faire sans renier l’éducation vertueuse qu’il a reçue de sa mère, renforcée par l’image du père Goriot qu’il admire.

Une belle description de la vie parisienne d’alors, de l’importance qu’ont pris l’argent et le statut social, du rôle des femmes à la fois objets de convoitise quand elles sont jolies et de bonne famille, influenceuses quand leur position le leur permet, mais victimes du bon vouloir des hommes, puisqu’elles-mêmes ont très peu accès aux métiers les plus rémunérateurs.

C’est le propre des plus fins observateurs de croquer avec justesse l’âme de ses semblables à travers les âges, la comédie humaine d’aujourd’hui ressemblant dans les grandes lignes à celle de l’époque balzacienne.
Et quand tout cela est décrit en de si jolis termes, cela donne le grand classique que voici…..

Le triomphe de Balzac

9 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 20 septembre 2020

Eugène de Rastignac est venu étudier le droit à Paris. Il a pris logis à la pension de Madame Vauquer. C'est là qu'il rencontre Goriot, cet homme déjà âgé, commerçant retraité qui a marié ses filles à deux nobliaux appâtés par la dot des jeunes filles. Par amour pour ses filles Goriot s'est dépossédé de tous ses biens et se retrouve dans un dénuement presque total. Ses gendres le méprisent et obligent leur épouse à n'avoir que des contacts lointains avec le vieil homme. Eugène va aider Goriot a rendre son dernier soupir dans un semblant de dignité.
La clé du roman c’est bien sûr ce curieux personnage qu’est Goriot. Riche négociant, veuf très tôt, il reporta tout son amour sur ses deux filles. Il répondait à tous leurs caprices et même au-delà. Le but de leur construire un « bel avenir » était naturellement une alliance avec une particule. Mais cette association a un prix : le malheur ! Des relations froides avec un mari glacé, des protocoles lourds… l’or et les diamants ont une odeur insupportable.
En lisant la pensée de Balzac, je pensai que tout compte fait, ces deux jeunes filles n’auraient-elles pas été plus heureuse en épousant un artisan ou un commerçant honnête ? Un vie plus simple ne serait-elle pas un gage de joie ?
A méditer


Le triomphe de l'édition originale (décembre 1834 et janvier 1835 - 4 épisodes) provoque la ruée des imprimeurs. Le théâtre prend le thème pour la scène dès 1835. Balzac a maintenant la renommée incontestable tant attendue. C'est bien lui l'écrivain de cette première partie du XIXème siècle.
On est dans le grand mélodrame, là où Balzac excelle. Tout y est : la candeur, l'amour et bien sûr l'argent. A tous les étages et sous toutes ses formes, l'argent triomphe

quelques passages :
- Nous sommes heureuses, nous autres femmes, de n'être pas sujettes au duel ; mais nous avons d'autres maladies que n'ont pas les hommes. Nous faisons les enfants, et le mal de mère dure longtemps !
- Il revit alors, sous les diamants des deux sœurs, le grabat sur lequel gisait le père Goriot.
- Quelque mal que l'on te dise du monde, crois-le ! Il n'y a pas de Juvénal qui puisse en peindre l'horreur couverte d'or et de pierreries.
- j'ai fait la bêtise d'abdiquer mes droits. Je me serais avili pour elles ! Que voulez-vous ! le plus beau naturel, les meilleures âmes auraient succombé à la corruption de cette facilité paternelle. Je suis un misérable, je suis justement puni.
- Que le père Goriot soit crevé, tant mieux pour lui ! Si vous l'adorez, allez le garder, et laissez-nous manger tranquillement, nous autres.



Lieu : Paris

Chronologie : 1819

Personnages principaux

– Jacques COLLIN : il a 40 ans en 1819. Il a fait de bonnes études chez les oratoriens, avant d'être envoyé au bagne pour un crime de faux dont il se laisse accuser pour sauver un très beau jeune homme. Sa vie bascule, il devient Trompe-la-mort, trésorier des bagnes et exerce son activité depuis la pension Vauquer, sous le nom de Vautrin.

– Jean-Joachim GORIOT : il a près de 70 ans en 1819. Il a fait partie des « accapareurs » pendant la Révolution, et fait fortune en spéculant sur les farines. Retiré à la Maison Vauquer, il devient « le père Goriot »

– Eugène-Louis de RASTIGNAC : né à Rastignac, dans la Charente, la même année que Balzac, en 1799.

– Mme VAUQUER : bien sûr, née de « Conflans » ; on ne saura jamais s'il s'agit d'une filiation ou d'une origine. Madame Vauquer a deux âges : le sien (une cinquantaine d'années) et celui qu'elle accepte, bien moindre... Mais la maison « Pension des deux sexes et autres » occupe aussi un rôle important

- la comtesse Restaud (Anastasie) et la baronne de Nucingen (Delphine), les deux filles de Goriot

Rôles secondaires

marquise Julie d'Aiglemont
marquis Miguel d'Ajuda-Pinto
vicomtesse de Beauséant
vicomte de Beauséant
Horace Bianchon
Lady Brandon
duchesse de Carigliano
Derville
marquise d'Espard
comtesse Ferraud
Fil-de-Soie
madame Firmiani
colonel Franchessini
princesse Galathionne
Gobseck
Gondureau
Goriot
famille Grandlieu
Jacques (valet de chambre)
comtesse de Kergarouët
duchesse de Langeais
madame de Lanty
marquise de Listomère
Henri de Marsay
duchesse Diane de Maufrigneuse
baron Auguste de Maulincour
Maurice (serviteur)
ma­demoiselle Michonneau
marquis de Montriveau ;
baron de Nucingen
Poiret
baron et baronne de Rastignac (parents d'Eugène)
Laure de Rastignac (soeur d'Eugène)
monseigneur Gabriel de Rastignac (frère d'Eugène)
comte de Restaud
Berthe de Rochefide
marquis de Ronquerolles
comtesse de Sérisy
comte de Sérisy
Jean-Frédéric Taillefer
Victorine Taillefer
Thérèse (femme de chambre)
comte Maxime de Trailles
famille Vandenesse

Intrigues familiales et arrivisme social

9 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 avril 2020

Un vénérable homme aussi riche qu'âgé réside dans une pension assez miséreuse du Quartier latin, dénommé le père Goriot par la taulière, qui se méfie de sa fortune, dont il ne fait manifestement rien. Or, les résidents et elle découvrent que ses deux filles sont installées dans la haute société. Goriot en est réduit à résider là, par l'argent qu'il leur laisse, quand les deux grandes dames ne le lui réclament pas. Rastignac, aidé de l'interlope Vautrin, séduit l'une d'elles, ce qui peut lui servir de marchepied pour s'élever dans la société, alors qu'il arrive de sa province. Aussi se met-il bien avec le père.

Tout est sordide à souhait, calculé, retors, tout le monde épie tout le monde dans cet univers de dupes, menaces et accords proches du chantage.
Il faut savoir apprécier l'humour grinçant, presque noir, et les sarcasmes de l'auteur pour arriver à l'apprécier ; et cela vaut la peine, car c'est une oeuvre majeure. A conseiller. Après, évidemment, ça reste fort sombre.

le roman central de la Comédie Humaine

9 étoiles

Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 15 février 2020

Cela faisait un moment que je me disais qu’il fallait que je me mette à lire plus régulièrement du Balzac. J’ai des lacunes criantes du côté de cet auteur prolifique que tout le monde connaît. Sa notoriété est égale aux plus grands écrivains français du 19ème siècle, Hugo, Stendhal, Flaubert, Zola, Maupassant, Dumas et c’est lui qui encore, a été l’auteur d’une somme monumentale de romans, réunis sous le titre de la Comédie Humaine, quelques 90 titres, romans et nouvelles confondus. Et je n’en avais lu que 5 de toute ma vie ! « Le colonel Chabert », « Le médecin de campagne », « Une ténébreuse affaire », « Les chouans », « La peau de chagrin », sans compter une nouvelle insignifiante. Et c’était tout ! Ah ça ! Il fallait que ça change ! Balzac méritait de ma part une lecture plus soutenue de son œuvre ! Et ça tombait bien, j’avais « Le Père Goriot » dans ma petite bibliothèque pleine à craquer. Je l’ai donc pris et commencé à le lire.

On connaît l’appréhension fréquemment exprimée des lecteurs sur les longues et minutieuses descriptions qu’affectait Balzac sur les lieux et les gens. « Le Père Goriot » n’en est pas exempt, avec cette longue introduction sur la maison Vauquer. Et pourtant, celle-ci est fascinante en ce qu’elle image au plus près les gens qui y logent et la logeuse surtout ! A partir de là, le roman s’enchaine de personnage en personnage et de péripétie en péripétie, jusqu’à la fin. Un roman captivant, qu’on a du mal à lâcher, qui mêle analyse psychologique et sentimentale et analyse sociologique de cette période de la Restauration, en faisant agir des personnages forts, archétypales : Rastignac, Vautrin, Goriot et toute une galerie de personnages plus ou moins secondaire criants de vérité : Madame Vauquer et les autres pensionnaires de sa maison, les deux filles du père Goriot, la vicomtesse de Beauséant, etc, et c. Nombre d’entre eux se retrouveront dans d’autres romans de La Comédie Humaine, et je compte bien les y retrouver !

En ce sens, « Le Père Goriot » serait la porte d’entrée idéale pour pénétrer dans La Comédie Humaine, la clé de voûte de l’œuvre entière. Il est donc indispensable de le lire pour toute personne intéressée à La Comédie Humaine. J’ai donc décidé, après celui-ci, dont je fais la critique présente, d’en lire d’autres régulièrement, peut-être pas tous les romans de la Comédie Humaine, mais au moins un certain nombre, de ceux qui me sembleront les plus importants et/ou qui me feront le plus envie. Nous verrons bien.

Donc, en résumé, « Le Père Goriot », malgré ses défauts (il y en a) est un très bon roman, roman central de la Comédie Humaine, à lire.

Eternel

9 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 9 janvier 2016

J’ai décidé de me replonger dans la littérature du XIXème siècle pour changer un peu, et aussi pour me réhabituer à une langue un peu plus complexe que celle des romans contemporains. Je viens donc de relire Le père Goriot.
Passée une mise en ambiance un peu longue mais inoubliable avec la description de la pension Vauquier, le lecteur est captivé par les rebondissements : jusqu’où ira Rastignac dans son ambition, Goriot dans sa ruine, Vautrin dans son œuvre de corruption ? Publiés par épisodes dans des revues, les romans de Balzac jouaient le rôle des séries télévisées aujourd’hui
Cette lecture est un vrai plaisir fait de dépaysement en se plongeant dans la société et le Paris du XIXème siècle, et de familiarité devant les sentiments d’amitié, de bassesse, de bêtise, de générosité, de cruauté, d’ingratitude, d’amour... devant la corruption de l’argent et de l’ambition... l’humanité n’a pas changé !

Antisocial

9 étoiles

Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 15 septembre 2015

Antisocial

Comment aborder cette œuvre, l’une des plus connues de Balzac ? Roman généralement étudié au collège ou au lycée, il représente le classique ultime de l’œuvre du XIX e siècle. Du point de vue stylistique d’abord, Balzac se surpasse et livre ici un récit façonné avec le plus grand soin, les dialogues notamment sont travaillés de façon remarquable et c’est le plus grand plaisir du lecteur que de suivre les joutes verbales, la lecture des correspondances des différents protagonistes.
Mais c’est surtout le thème du roman qui m’a intéressé : comment, au tournant du siècle, la bourgeoisie parvenue tente de placer ses rejetons dans le monde aristocrate afin de parfaire son ascension sociale. Voici ce que raconte le Père Goriot, la volonté forcenée d’un homme à faire le bonheur de ses filles qui passe avant tout par la conquête d’une position dominante… cela se fera, mais au détriment de l’amour filial, et du bonheur d’un père qui leur a tout sacrifié. C’est l’histoire du père Goriot mais également celle de tous les autres personnages du roman. Les filles d’abord, qui n’ont pas fait un mariage d’amour mais un mariage de raison (d’argent), Eugène de Rastignac bien sûr, monté à Paris pour se faire une place dans le monde, la veuve Vauquer, qui, à sa mesure ne veut pas déchoir.
Balzac jette au travers de Rastignac un regard sévère et dégoûté sur les mœurs de cette société parisienne et ses codes. Le sexe dit faible , qui gouverne dans les faits l’ensemble en prend pour son grade et l’on sent que l’auteur a écrit ce roman afin d’éclairer ses contemporains sur leur société détestable.
Cependant, bien que daté, Le père Goriot n’en demeure pas mains un roman très actuel, très moderne. Une lecture ravissante pour laquelle je n’ai qu’un regret : ne l’avoir pas lue avant.

""Au moins quand un malheureux est aimé, il est bien sûr qu'on l'aime"

7 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 3 janvier 2015

Ce livre marque le début de la fameuse Comédie Humaine qui consiste à faire circuler les mêmes personnages d’un roman à l’autre de manière que l’assemblage des récits constitue l’histoire d’une société entière. Il s’intéresse à la pension Vauquer au début du 19ème siècle à Paris. On y trouve certains personnages attachants comme le père Goriot ou Eugène de Rastignac et d’autres plus exécrables dont je tairai le nom.
Les défauts et qualités du genre humain y sont référencés : l’amour total d’un père pour ses filles, la recherche de reconnaissance, le pouvoir, l’argent, l’hypocrisie … Une société qui semble ne pas avoir pris un seul cheveu blanc aujourd’hui tant la description des sentiments en est juste. « Savez-vous comment on fait son chemin ici ? Par l’éclat du génie ou par l’adresse de la corruption. Il faut entrer dans cette masse d’hommes comme un boulet de canon, ou s’y glisser comme une peste. L’honnêteté ne sert à rien. » Étant le premier roman de Balzac que je lis, je n'ai pas de point de comparaison avec ses autres œuvres ; toutefois, cette histoire mérite d'être connue et ne peut vous laisser indifférent.

Pauvre Goriot!

8 étoiles

Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 27 ans) - 22 mai 2013

J'ai du lire ce livre pour le lycée, forcément, ce n'est pas moi qui ai choisi le livre donc je ne partais pas emballée et quand j'ai vu sa taille, j’étais donc encore plus découragée. Après l'avoir commencé, je l'ai trouvé fort ennuyeux et très long à démarrer. Je n'arrivais pas à me souvenir qui étaient les personnages car il y en a tellement du fait qu'il vivent dans la pension. Vers le milieu du livre, j'ai mieux compris l'histoire et ainsi pu suivre le reste du livre avec enthousiasme car, une fois que l'on a compris ce qui si passe, on peut donc ressentir les émotions et comprendre les aventures des différents héros plus facilement et ainsi que s'attacher aux personnages. Le livre en devient donc d'autant plus intéressant.
En conclusion, malgré un départ difficile et ennuyeux, la fin réserve bien des surprises...

Rastignac confronté au Paris du dix-neuvième siècle

9 étoiles

Critique de Vladivostok (, Inscrit le 14 mars 2013, 38 ans) - 14 avril 2013

Ce roman de 300 pages est très agréable à lire.
Balzac se concentre ici sur l'aristocratie parisienne.
L'auteur commence par décrire l'honorable Maison Vauquer, puis décrit chacun des principaux personnages.
Rastignac est un jeune de province venu étudier à Paris. Ce jeune homme avait tendance à idéaliser les Parisiens, mais il découvre au fur et à mesure leur vrai visage.
Le Père Goriot est un personnage attendrissant qui voue un amour sans limites à ses deux filles Anasatasie et Delphine, toutes deux mariées à des aristocrates.
Je n'en raconterai pas plus, mais disons que ce roman s'évertue à dépeindre la société parisienne non sans parler d'amour.

Tout le génie de Balzac ...

9 étoiles

Critique de Plume84 (Vecoux, Inscrite le 26 août 2011, 40 ans) - 6 janvier 2013

Le Père Goriot est une ode cruelle à l'amour paternel, un récit balzacien qui, malgré quelques longueurs pouvant décourager le lecteur, nous tient en haleine jusqu'au dramatique dénouement, un avertissement au don de soi à ses enfants, une leçon de vie.

La plume d'Honoré de Balzac est ici au plus près de son génie. Le lecteur a la sensation d'observer la psychologie des personnages à la loupe littéraire.

Rastignac, l'étudiant naïf qui plonge dans la vie parisienne ne sera pas déçu du voyage. Les terres qu'il foule sont peuplées de créatures mauvaises, habitées par le désir de plaire, de se pavaner sur les planches de la belle société, de paraître. Quelles leçon tirera-t-il de son séjour chez la mère Vauquer ?

Vautrin, fascinant homme à deux visages, qui prend l'étudiant docile sous son aile malhonnête et qui semble admirable.

Enfin, le Père Goriot, que l'on imagine dévoré par l'amour qu'il porte aux deux anges de sa vie, Delphine et Anastasie.

Et comme à l'habitude, autour de ces quelques personnages centraux, une calèche entière d'hommes et de femmes profondément marqués par le cruel fer rouge de la condition humaine.

Un grand roman, pièce essentielle de la Comédie humaine.


Choix d'extraits :

"Une larme roula dans chacun de ses yeux, sur la bordure rouge, sans en tomber"
"Ah, quand vous étiez petites, vous étiez bien heureuses. - Nous n'avons eu que ce temps là de bon, dit Delphine."
"Jusqu'alors il n'avait même pas complètement secoué le charme des fraîches et suaves idées qui enveloppent comme d'un feuillage la jeunesse des enfants nés en province."


Le drame de la paternité

10 étoiles

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 18 novembre 2012

Ce roman d'apprentissage permet au lecteur de suivre Eugène Rastignac, jeune homme, qui fera son éducation morale et amoureuse en tirant des conclusions des scènes auxquelles il assiste. Dans ce roman, le pauvre père Goriot, qui rappelle énormément le roi Lear de la pièce de Shakespeare, est une figure sacrificielle qui ne pense qu'au bonheur de ses deux filles, créatures égoïstes et peu sympathiques aux yeux du lecteur.

Dans un souci de réalisme, l'auteur peint fidèlement le microcosme qu'il a créé. La description initiale de la pension Vauquer est célèbre pour sa longueur et sa précision. Les locataires de la pension Vauquer permettent de cerner la misère humaine avec laquelle chaque personnage se débat. Vautrin est un personnage cynique qui porte un regard sur le monde assez troublant et ses leçons sont loin d'être des exemples de probité. Pour réussir, plusieurs voies s'offrent à Rastignac.

Ce roman peut se lire comme une tragédie et c'est sans aucun doute ce point qui me fascine le plus. Ce roman peut être bouleversant pour le lecteur qui accepte de s'immerger dans cet univers sans pitié.

Le roman balzacien par excellence !

'une obscure, mais effroyable tragédie parisienne'

10 étoiles

Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 20 octobre 2012

Une intrigue simple mais, qui dégage une atmosphère d'une cruauté, d'une violence telle, qu'elle en est presque étouffante. Elle reflète en tous cas une société impitoyable, 'un océan de boue' où l’égoïsme cynique des uns n'a d'égal que l'hypocrisie et les bassesses des autres.

Les personnages, deux soeurs détestables, pourries gâtées et sans honte, ce pauvre Goriot dont la passion paternelle touche au pitoyable, le jeune Rastignac qui fait là toute son éducation morale et jusqu'à un Vautrin éblouissant (pour ne citer qu'eux !) sont d'une vivacité inoubliables.

Le style même est époustouflant ! Les descriptions sont magnifiques, elles recèlent d'idées foisonnantes et poétiques.

'Vous voulez parvenir, je vous aiderai. (...) Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. Frappez sans pitié, vous serez craint. N'acceptez les hommes et les femmes que comme les chevaux de poste que vous laisserez crever à chaque relais, vous arriverez ainsi au faite de vos désirs.'

Le tout se lit d'une traite !

sublime et mémorable.

9 étoiles

Critique de Fantastique (, Inscrite le 23 janvier 2012, 50 ans) - 24 janvier 2012

Balzac possède l'art qui rend ses lecteurs très émouvant.Car il évoque une histoire d'un homme ( le père goriot) qui sacrifie tout son argent pour ses deux filles,et qui les aime à la folie,son seul objectif et de les voir heureuses.Quant à rastignac c'est un jeune étudiant intelligent et pleins d'ambition qui ne s'est pas laissé influencer par vautrin et qui est résté fidèle au père goriot jusqu'à sa mort.
Situation initiale très longue mais au fur et à mesure l'histoire devient fascinante.

Intemporel

9 étoiles

Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 18 juin 2011

Pièce centrale de la Comédie humaine, « Le Père Goriot » est une peinture saisissante des mœurs du Paris de l’époque (la Restauration), une sorte de va-et-vient entre deux mondes opposés qui s’ignorent et dont Rastignac est en quelque sorte un médiateur. D’un côté la « belle » société , son faste et ses artifices, de l’autre le « bas peuple » incarné par la pension de Madame Vauquer, où vivote un microcosme composé d’indigents, de déshérités, d’étudiants sans le sou tel Rastignac ou de malfaiteurs en cavale tel Vautrin…

L’intrigue est prenante et bien échafaudée et plusieurs des personnages apparaissant dans Le Père Goriot réapparaîtront dans d’autres volets de la Comédie humaine par la suite. Curieusement, l’histoire se découpe en quatre chapitres seulement, le premier présentant la maison Vauquer et ses résidents chacun des trois suivants étant consacré à l’un des protagonistes de l’histoire, Rastignac, Vautrin et le Père Goriot. Même si tout a été dit sur cet illustre auteur qu’est Balzac, force est de reconnaître qu’il a un talent inégalable pour faire des descriptions au scalpel, qu’il s’agisse des choses inanimées ou des êtres vivants… et contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre parfois, les descriptions ne sont pas si fréquentes ou si longues que ça, et quand il y en a, elles sont toujours justifiées.

On comprend en lisant Le Père Goriot pourquoi il est considéré comme faisant partie des classiques de la littérature française… Il s’agit d’une œuvre intemporelle, car chacun des personnages du livre pourraient très facilement trouver son homologue dans notre société contemporaine. Le genre humain, riche ou pauvre, puissant ou faible, n’en sort certes pas grandi et Rastignac, souvent cité comme symbole de l’ambition, n’est au final pas le plus antipathique des personnages du roman, dans la mesure où il est l’un des rares à avoir des états d’âme et un reste de morale. Évidemment, la langue a quelque peu vieilli, mais c’est aussi ce qui fait le charme de ces classiques, également témoins d’une époque et d’un parler révolus, et cela ne gêne en rien la compréhension générale de l’histoire. Et puis c’est tout de même très bien écrit et plein de finesse... Peut-être les notes de fin de page devraient-elles être simplement actualisées ? En tous cas, « Le Père Goriot » reste et restera longtemps un incontournable…

Dommage ...

7 étoiles

Critique de Liki0da (, Inscrite le 26 avril 2011, 29 ans) - 7 mai 2011

Quand on nous donne un livre à lire au lycée il perd son charme ... ce n'est pas un livre qu'on a réellement envie de lire à l'instant. Ainsi j'aurais aimé choisir de le lire plutôt que de l'avoir en "devoir" ... Sinon c'est vrai que c'est très bien écrit, qu'on ne s'ennuie pas ... C'est un chef-d'oeuvre, il n'y a pas moyen d'en douter ... Ce pauvre père Goriot m'a beaucoup émue, sans parler de Rastignac ...

Sublime

10 étoiles

Critique de Herve2 (, Inscrit le 23 mars 2011, 54 ans) - 25 mars 2011

Un livre inouï, le choc d'une vie de lecteur !!! Quand on tourne la dernière page, l'impression de faire basculer un bloc de granit tant la prose est dense, précise !!! Je comprends tout à fait que l'on n'aime pas Balzac, comme on peut ne pas supporter Flaubert ou Proust !!! Mais la lecture de ce livre reste pour moi l'un des plus grands moments culturels de ma vie !!! Vive Goriot !!!

Sublime!!!

10 étoiles

Critique de Oursblanc (, Inscrit le 21 janvier 2011, 28 ans) - 25 janvier 2011

Tout simplement sublime!!!
J'ai fini le livre en larmes...
5 étoiles!

Comment peut-on mettre moins?

Un des plus grands classiques de la littérature française

10 étoiles

Critique de Nowhereboy (Rennes, Inscrit le 7 décembre 2010, 45 ans) - 16 décembre 2010

"Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme! Il aimait jusqu'au mal qu'elles lui faisaient."
Citation qui résume bien un roman d'une grande richesse, servi par un style puissant, sur l'amour filial, le sacrifice d'un homme mais aussi sur l'ambition (Rastignac) avec un regard cynique sur une société cruelle, menée par l'argent... Une référence...

Balzac est sans conteste le plus grand dramaturge du monde.

10 étoiles

Critique de Sotiraqi (, Inscrit le 15 juin 2010, 112 ans) - 15 juin 2010

Le père Goriot... Ce livre est le passé..le présent..l'avenir.....! C'est un acte de cette éternelle
comédie humaine dont nous sommes tous les acteurs.

Un très bon préambule de la Comédie Humaine

9 étoiles

Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 10 juin 2009

Le père Goriot est le premier Balzac que je lis et je pense qu'effectivement il était le premier de la Comédie Humaine à lire ; tout d'abord parce que c'est un excellent livre, formidablement bien écrit et avec un sujet extrêmement intéressant car complexe, qui porte à la réflexion et qui permet de toucher de près les problématiques de l'époque, la vie du peuple et des nobles. Ensuite parce que les personnages présents dans ce roman sont tous incroyablement bien décrits et sont chacun singuliers mais aussi parce que nombreux de ces personnages se retrouvent par la suite dans un ou plusieurs autres opus de la Comédie Humaine et l'aperçu donné ici sur chacun donne vraiment envie de les retrouver, en tant que personnage principal ou secondaire, dans d'autres livres et de connaitre la suite de leurs aventures.
L'édition que j'ai lue (Bibliotheca-Gallimard 1971), très annotée et jalonnée de commentaires, m'a permis de comprendre la construction de l'ensemble de l'œuvre de Balzac ainsi que certains ses traits de caractères et c'est donc très prochainement que je poursuivrai ma découverte de ce grand auteur.

Balzacorama

7 étoiles

Critique de Pourpre (, Inscrite le 13 janvier 2009, 44 ans) - 25 janvier 2009

J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver la plume de Balzac après être restée si longtemps sans lire une ligne de lui. Quel style, quel talent mis en oeuvre dans la description de cette maison Vauquer et de ses pensionnaires !. Rien n'épargne nos pauvres bougres: ils sont épinglés, étiquetés, répertoriés, "morpho-psychologisés" avec tant d'esprit, de cynisme, d'humour, que les caricatures fonctionnent malgré l'outrance du trait.
J'ai un peu plus de réserves sur l'histoire proposée car j'ai eu un sentiment à plusieurs reprises de "brouillon", d'inachevé. Le personnage de Goriot ne m'a pas du tout convaincue et il m'a été difficile d'éprouver une quelconque compassion pour lui, sauf à la fin du roman (là il faudrait avoir un coeur de pierre !). Finalement je ne classerais pas celui-ci dans mes meilleurs Balzac. Je n'y ai pas retrouvé l'excellence des Illusions perdues.

Le Père Goriot, une exubérante froideur.

2 étoiles

Critique de Module (, Inscrit le 5 janvier 2008, 51 ans) - 3 mai 2008

Il arrive que l'on en vienne à trouver ce que l'on était venu chercher dans un roman, non qu'il ne livrât par avance les arcanes de ses mystères ou les bruissements de ses intrigues, mais comme par un effet de reconnaissance qui doit beaucoup aux commentaires apposés au coin d'une opinion volubile il en en vient à créer son propre horizon d'attente. C'est là la rançon de la gloire littéraire. J'appréhendais cette lecture, elle défiait pour moi une certaine idée de l'épure, et allez, osons, de la littérature. Je craignais de me perdre dans les pesanteurs de ce Paris figé, fagoté dans une image sclérosé d'un XIX ème siècle qui nous en aurait déjà trop dit de ses secrets, d'Eugène Sue à Hugo le thème a semble-t-il déjà trop servi. Je ne goûtais guère à l'univers Balzacien, entrevu frileusement dans les fragments de textes qui servaient surtout d'appoints aux exercices imposés (toute la réflexion à mener sur les moyens de faire aimer la littérature, si tant est que cela se fasse sous le mode injonctif...). J'estimais de plus qu'il exprimait en un certain sens les dérives annoncées d'un réalisme potentiellement outrancier. J'avoue avoir été surpris par cette lecture, le style, parfois inégal, il est vrai, tient cependant de la grandeur et du génie, incontestablement. Je ne prend aucun risque en disant cela, Balzac est un classique qui n'a plus à faire la preuve de sa valeur, mais rejoignant les positions de certains j'acquiesce à l'idée que nul ne doit être élevé pour ce qu'il est, la liberté de le contester et de le critiquer est la preuve au contraire de sa modernité et de sa capacité à toujours renouveler un sens ou une esthétique. Je reviendrai sur les raisons qui ne m'ont pas permis d'attacher le moindre intérêt à ce pauvre Père Goriot, quant à la figure de Rastignac...

C'est du Balzac...

7 étoiles

Critique de Phil-MM (, Inscrit(e) le 7 février 2008, - ans) - 7 février 2008

Ceux qui aiment Balzac vont adorer ce livre et ceux qui "l'aiment moins" ne trouveront rien pour ébranler leur opinion.

Bien sûr, côté contenant, c'est fabuleux. Très bien écrit, particulièrement les longues narrations dont Balzac est devenu maître. Pour un amant des mots, c'est le banquet orgiaque, mais pour le lecteur économe, c'est l'indigestion carabinée.

Aussi, côté histoire il y a également dichotomie des opinions... Pour les passionnés d'histoire Balzac offre une vue passionnante du passé, cependant, pour un lecteur plus ancré dans la réalité moderne - tant matérielle que psychologique - il est difficile de s'identifier aux péripéties des personnages ainsi qu'à la plupart de leurs réactions contaminées par le zeitgest (l'air du temps).

Où est-ce que je me situe là-dedans ? J'aime beaucoup la verve de ce grand bipolaire de Balzac, cependant je ne suis pas un grand amateur d'histoires de "basse-cour" alors je ne peux lui accorder plus que 3.5!

un Livre sublime à dévorer ...

10 étoiles

Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 50 ans) - 22 juin 2007

J'ai dévoré Le Père Goriot en 3 jours !
impossible de lâcher un roman pareil !
Il n'y a pas une ligne de trop ; des rebondissements et de l'action à chaque page.
J’ai tout d'abord adoré la description de la pension Vaquer; on se croirait au cinéma ; on entre petit à petit dans l'intimité de cette maison, sans jamais y être vraiment à son aise.
je ne me suis jamais senti proche des personnages (contrairement à Flaubert); j'ai toujours eu l'impression de les regarder par le trou de la serrure.
C'est peut être cette sensation de voyeurisme qui m'a rendu la lecture si jubilatoire.
D’ailleurs, les personnages sont des allégories de la nature humaine plus que des personnages probables.
Vautrin, criminel, cynique n'est que cynique et criminel !
Mlle Taillefer , naïve, pieuse et amoureuse n'est que cela!
Madame Vauquer est radine jusqu'à l'os et surtout jusqu'au bout ... Elle profite de l'agonie de Goriot pour soutirer encore un peu d'argent à Rastignac (et refiler des draps troués pour le linceul de Goriot).
Delphine de Nucingen aimerait bien être meilleure , mais à l'image de Manon Lescaut, elle aime l'argent plus que tout.
En réalité, c'est la noble famille de Rastignac et de sa cousine Madame de Beausséant qui illustre le mieux les qualités humaines , composées de désirs nobles (l'amour) et de générosité.
Bref, je pense que l'on pourrait parler des heures et des heures de ce roman superbe. Chacun en ayant retiré une réflexion différente.
Incontestablement, ce roman fait partie des romans indispensables à lire et à relire.

Délivrez moi...de ce sommeil!

4 étoiles

Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 41 ans) - 1 juin 2007

Oooooh eeet booooooouh Balzaaaaaaac! Quel ennui bordélique j'ai éprouvé à lire ce truc. Loin de moi l'idée de contester les 'grands auteurs' mais je ne vois pas qu'est-ce qu'on trouve de si génial à Honoré de Balzac pour qu'il ait survécu à l'épreuve du temps.

On m'a souvent vanté sa poétique et ses talents de narration, mais j'ai eu peine à les suivre tellement le contenu de la narration m'a assommé. J'ai trouvé les beaux sentiments de Rastignac placides et sans intérêt. Quel intérêt y a-t-il dans ces potins d'époque. Ma copine m'avait averti que c'était là un bouquin sur l'art de ne rien raconter.. elle avait raison.

Très déçu de ce supposé classique à la noix.

Comment être bref...

9 étoiles

Critique de Zonzon42 (, Inscrit le 28 février 2007, 32 ans) - 28 février 2007

... tout simplement en disant que c'est un excellent livre!! Un des meilleurs que j'ai lu!!

Pour débuter le réalisme

9 étoiles

Critique de Zolien (, Inscrit le 25 avril 2006, 58 ans) - 25 avril 2006

Qui n'a jamais lu une ligne de Balzac, de Flaubert voire de Stendhal doit immédiatement se jeter sur le Père Goriot. A première lecture, on est pris de pitié, certes, mais en l'approfondissant, on est alors dans une haine envers l'égoïsme. Tout à fait, ces dames sont donc tellement précieuses pour ne sortir que bien toilettées ? Même quand "papa sort" ? Enfin, on atteint un rastignacisme, une envie d'utiliser la méthode Vautrin (Collin, enfin bref..), "de se lancer dans la société tel un boulet de canon pour ne pas en être rejeté"...

Un de mes romans préférés

10 étoiles

Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 13 avril 2005

Balzac a été mon premier auteur "phare" et j'ai lu pratiquement toute la Comédie Humaine entre 1992 et 1996.
J'étais tellement fanatique de Balzac que j'ai visité plusieurs fois sa maison à Paris, celle de Sèvres et le chateau de Saché !

"Le Père Goriot" est mon roman préféré de la Comédie Humaine.

Il est en plus central car c'est à ce moment-là que Balzac a imaginé le retour des personnages.

Lisez également les 2 autres romans formant le "Cycle Vautrin" avec "Le Père Goriot" : "Illusions Perdues" et "Splendeurs et Misères des Courtisanes". Ils sont également excellents.

Un autre cycle m'a également beaucoup plu : le "Cycle des Parents Pauvres" avec "Le Cousin Pons" (génial) et "La Cousine Bette".

le père goriot

9 étoiles

Critique de Adell (, Inscrit le 12 mars 2005, 42 ans) - 12 mars 2005

avec Balzac c'est toujours pareil, on juge d'abord le livre ennuyeux puis, on commence à s'identifier avec les personnages, ou on les identifie, il m'est même arrivé de penser comment un homme peut avoir une vision aussi abstraite de la vie? et la réponse est que Balzac a toujours vécu en dehors de la vie, il observait seulement, et ses personnages si on pense qu'ils sont exagérés, c'est parce qu'il met trop en relief les caractéristiques principales .... je pense que c'est un génie, qui mérite une plus grande attention en lecture, et on n'a qu'à lire le père Goriot pour comprendre un peu mieux Balzac.

indispensable lecture!

9 étoiles

Critique de Gab (bruxelles, Inscrite le 31 décembre 2004, 50 ans) - 23 janvier 2005

Fait partie des livres à lire à tout prix sans modération

long mais bien

7 étoiles

Critique de Shuwoman (, Inscrite le 30 juin 2003, 34 ans) - 16 janvier 2005

Je vais être très courte sur ce livre : long , très long lassant mais si émouvant que finalement on se laisse prendre et on dévore la fin sans préjugés....

Il habite près de chez vous

9 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 31 août 2004

L'intérêt avec BALZAC, et notamment Le Père GORIOT c'est qu'on a la certitude absolue qu'il existe. L'environnement comme la partie psychologique sont tellement fouillés et vrais qu'on n'a même pas à y croire ... puisque c'est vrai! Le Père GORIOT près de chez vous? Vous en connaissez forcément un.

pas trop mal

8 étoiles

Critique de Plum01 (Lyon, Inscrit le 30 août 2004, 36 ans) - 30 août 2004

j'ai bien aimé le père goriot. Bien que parfois l'histoire était un peu longuette (une habitude chez Balzac paraît-il)
Seulement, l'attachement envers ses filles qui ne sont pas réciproques et ne pensent qu'à lui soutirer de l'argent est fort touchant tellement l'amour peut rendre aveugle.
A découvrir.

UN VRAI BALZAC

9 étoiles

Critique de Lolo2000 (, Inscrit le 4 août 2004, 38 ans) - 9 août 2004

Dans cet incroyable livre, la citation de Baudelaire n'a jamais été aussi vraie:
"Chacun chez Balzac, même les portières, a du génie. Toutes les âmes sont des âmes chargées jusqu'à la gueule. (…) Il a noirci les ombres et illuminé les lumières".
Il est vrai que Balzac, qui est pour moi le plus grand auteur de tous les temps a su avec précision conter une histoire sombre dans les rues de Paris, comme il en a l'habitude. Même si l'écriture est une fois de plus réglée à la perfection, ce livre se lit sans grande difficulté, ce qui n'est pas le cas de tous ses livres. Un livre à lire et relire qui a une portée universelle malgré un véritable ancrage dans le réel du temps de Balzac. C'est sans doute ce qui fait le génie de Balzac, de savoir mêler univers et précision.

Que de naïveté......

9 étoiles

Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 30 décembre 2002

Magnifique, grandiose, bref, un chef d'oeuvre! Et pourtant au début, je ne voulais pas lire ce Balzac, je m'attendais à des descriptions interminables.... Eh bien, c'est tout le contraire on est pris par ce bouquin et cette amitié qui se lie progressivement entre Rastignac et le Père Goriot, qui sont tous deux d'une grande naïveté sauf que pour Goriot, c'est par amour pour ses filles qui s'en moquent d'ailleurs. Bref, on est pris aux tripes et on s'attache aux deux héros... A lire absolument :)

La clef de voûte de toute une vie

10 étoiles

Critique de Le p'tit Poucet (La Louviere, Inscrit le 4 novembre 2001, 42 ans) - 23 novembre 2001

Balzac. Un nom,une vie, une légende: un génie. Reflet d'une omniscience hors du commun, le Père Goriot fascine par l'habileté légendaire de Balzac: manier descriptions superbes et subtiles, dialogues extraordinaires et intrigue inimaginable. A juste titre ce livre est considéré comme la clé de voûte de l'oeuvre de Balzac.En effet c'est en l'écrivant que lui vint l'envie de rédiger la Comédie Humaine. Je ne suis pas encore arrivé à la fin du livre, MAIS ce que j'ai lu pour le moment me permet d'affirmer que Balzac est un auteur inné,un auteur qui justifie la renommée de la littérature française,un pilier du 19°siècle sans qui la Littérature n'aurait pas eu un tel succès à l'instar de Beaumarchais, Molière ou Corneille.

Sacrifice

9 étoiles

Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 48 ans) - 3 mai 2001

Goriot se sacrifie par amour pour ses filles...quelle belle preuve d'amour, mais d'un point de vue de psychologie relativement primaire, ne croyez vous pas que quelque part, Goriot en tirait pas une certaine satisfaction...

À lire à tout prix

9 étoiles

Critique de Sebcbien (saint hilaire petitville, Inscrit le 4 mars 2001, 40 ans) - 12 mars 2001

Livre fantastique et très populaire écrit par Honoré de Balzac. Ce livre peut de nos jours être comparé à notre vie actuelle et on pourra remarquer qu'il y colle parfaitement. En effet, l'amour d'un père pauvre qui va faire son maximum pour aider ses filles : il ira même jusqu'à dépenser toutes ses économies pour rien car ses filles ayant trouvé un riche mari l'ignoreront totalement au point de ne pas aller à son enterrement. Ce livre très touchant si on lit attentivement, il reflète bien la réalité c’est-à-dire que l'argent fait le bonheur car ce pauvre homme sera apprécié au départ mais rejeté à la fin. Je conseille ce livre à tout le monde car il est vraiment très intéressant.

Balzac et ses histoires à vous fendre le coeur

7 étoiles

Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 41 ans) - 11 mars 2001

Très beau livre que voilà même si il m'ennuya plus d'une fois lors des trop longs passages descriptifs parce que la description est trop minutieuse et cela met un poids sur les épaules du jeune lecteur qui doit lire ce livre pour son cours de français. Alors qu'il pourrait être ému par l'histoire du père qui donne tout à ses filles, aucunement reconnaissantes, et qui sera aussi seul à son enterrement que le Fernand de Jacques Brel, le jeune lecteur risquerait d'être dégoûté par le nombre conséquent de pages qui n'en finissent pas de décrire et de décrire encore. Mais restons positifs ,je ne fus pas dégoûtée de Balzac pour autant alors pourquoi le seriez-vous?

Persiste et signe!

0 étoiles

Critique de Mauro (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 61 ans) - 25 février 2001

Je crois qu'il n’est jamais pertinent de placer un livre ou un auteur sur un piédestal : ils pourraient y prendre froid ou y choper n'importe quel mal lié à l’arthrite ou à la sénilité précoce. Il est évident que le roman balzacien est le modèle et la démonstration du roman classique. J'ai lu, je crois, tout Balzac, et je n'imagine pas une seconde que l'on puisse se permettre de s'attaquer à l’écrit sans l'avoir lu. Aussi, n’est-il pas question de contester sa maîtrise ou même sa grandeur. Il s'agit simplement de le contester comme modèle unique. Une contestation qui a, par ailleurs, été prononcée déjà par des tas de gens plus érudits et performants que le soussigné. Mais ceux-ci n’avaient peut-être pas toujours osé avouer qu'il avait tout appris, y compris la contestation, à la lecture du Père Goriot. Tout ceci n'est qu’un point de détail et n’enlève rien à la perspicacité de critique d’Ewan Charon.

Moi j'aime bien Balzac!

0 étoiles

Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 25 février 2001

Le Père Goriot, Eugénie Grandet, deux romans qui m'ont beaucoup plu, que je trouve plein de descriptions fabuleuses, de caractères bien trempés. Que de beauté, de vérité, d'aprêté...
N'oublions pas que Balzac écrivit le Père Goriot en trois jours et trois nuits! Et que beaucoup de ses livres restent étrangement d'actualité, signe de génie littéraire.
Je me demande ce que Mauro voudrait contester. Il ne s'est pas assez exprimé, je trouve. Bien sûr, Balzac a tellement écrit que tous ses livres ne sont pas des chefs-d'oeuvre, mais s'il y en a un qui vaut la peine, c'est bien le Père Goriot, non?

Contestons Balzac!

0 étoiles

Critique de Mauro (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 61 ans) - 25 février 2001

A lire sans contestation? Faut voir. Balzac est immense et le contester un peu ne le rendra que plus actuel. (Bien sûr que je joue - encore - sur le mot "contestation"!)

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