Le cycle d'Ea (5) : Le jade noir de David Zindell
(Black jade)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Encore un tome transitoire : remplissage.
La famille de Valashu a été décimée par Morjin, le Seigneur des Mensonges, et malgré la perte de la Pierre de Lumière les protagonistes principaux partent à la recherche du Maîtreya.
L'auteur en profite pour développer un peu plus son univers, mais rien de bien vraiment alléchant puisque les tribus que l'on croise sont plutôt stéréotypées et que leurs us et coutumes sont très peu développés. Cet univers semble être calqué sur une série fort bien connue des amateurs du genre et l'on a l'impression que l'auteur n'a que changé leurs noms.
On se prenait à penser que suite aux événements survenus à la fin du tome précédent, l'auteur allait relancer l'histoire, mais non, l'on est plutôt dans un troisième tome trajectoire. Certes l'auteur en profite pour nous faire découvrir un peu plus Morjin et Kane dont l'on ne savait que peu de choses. Mais ces informations sont noyées dans le flot des jérémiades de Maram, du questionnement de Valashu sur le bien fondé de ses actes, les sempiternels échanges entre Maître Juwain sur le bien fondé des préceptes de la Grande Confrérie Blanche,... en somme pour un tome qui devait relancer l'histoire il ne se passe rien ou presque. Et si l'on découvre l'école secrète et les Maîtres de cette confrérie, la manière différente d'employer la magie au travers des Gelstei, tout ceci s'est noyé dans de longs échanges.
On également la nette impression avec cet opus de revenir au point de départ avec une traversée d'une forêt maudite qui n'est pas sans rappeler le Valardoon. Le lecteur a la nette impression que l'auteur est en panne d'inspiration et qu'il veut combler le vide en employant le copié-collé. Il est une fois de plus sans conteste qu'en fantasy les séries à rallonge ont tendance après quelques tomes à perdre en dynamique. Et ce n'est pas la plume riche de l'auteur qui arrange la situation avec l'apport de spiritualité et la connotation cosmologique héritée de la SF qui nous éloignent des longueurs qui succèdent aux longueurs. On ne peut que se demander si cette façon de procéder n'est pas purement guidée par l'argent. Tout au long du récit, excepté pendant les trop rares moments d'action, l'on s'ennuie et l'on n'a qu'une seule envie celle de sauter des phrases voir des paragraphes entiers. C'est avec beaucoup de mal que l'on est parvenu au point final.
Au final, un tome qui n'apporte rien au développement de l'intrigue, et l'on ne peut qu'espérer que les deux derniers opus soient un peu plus vivants et échappent à l’habituelle linéarité du récit qui depuis le débout est trop calqué sur un synopsis de JDR.
Les éditions
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Le jade noir [Texte imprimé] David Zindell traduit de l'américain par Marie-Hélène Méjean-Bernaille
de Zindell, David Bernaille, Marie-Hélène (Traducteur)
Pocket / Presses pocket. Science fiction
ISBN : 9782266220460 ; EUR 9,30 ; 10/11/2011 ; 576 p. ; Poche
Les livres liés
- Le neuvième royaume
- L'épée d'argent
- Le Seigneur des mensonges
- Le cycle d'Ea (4) : L'énigme du Maîtreya
- Le cycle d'Ea (5) : Le jade noir
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