Tu tueras l'ange de Sandrone Dazieri

Tu tueras l'ange de Sandrone Dazieri
(L'Angelo)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Killing79, le 3 juillet 2017 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 895ème position).
Visites : 3 318 

Dazieri confirme!

Présentation de l'éditeur
Lorsque le TGV Milan-Rome arrive à quai, la police fait une macabre découverte : tous les passagers de la classe affaires sont morts.
Si les premiers indices orientent l'enquête vers un attentat, la commissaire adjointe Colomba Caselli, muscles d'acier et âme fragile, a de sérieux doutes. Pour elle, seul Dante Torre, l'" Homme du Silo ", est capable d'y voir clair dans ce brouillard de mensonges et de fausses pistes. Très vite, ils découvrent que ce massacre n'est que l'énième épisode d'une longue série de carnages, sur laquelle plane l'ombre d'une mystérieuse figure féminine. Elle ne laisse aucune trace, juste un nom : Giltiné, l'ange lituanien des morts.


Mon avis: Sandrone Dazieri a fait une entrée remarquée dans le monde du thriller en 2015 avec « Tu tueras le père ». Il n’en était pas à son coup d’essai, mais c’est bien ce livre, mis en lumière à l’époque par la nouvelle collection « La Bête Noire », qui a fait connaître cet auteur italien. Je m’étais régalé dans cette aventure efficace aux personnages marquants.

Ce nouvel opus reprend quelques temps après la première enquête. Sandrone Dazieri n’a plus besoin d’introduire les protagonistes que l’on connaît très bien. Une nouvelle fois, ce sont eux qui apportent le petit plus. Colomba avec son caractère fort est toujours dépassée par ses excès de dynamisme. Dante avec son passé tourmenté est encore pris de crises incontrôlables. Tous ces défauts, qui font aussi leur charme, les entraînent dans des situations étonnantes et imprévisibles. On s’attache donc à ces deux inadaptés et on a de l’empathie pour eux.

L’histoire est du même acabit mais un peu plus classique que la précédente. Des drames du passé ressortent et viennent une nouvelle fois perturber le quotidien de nos deux héros. Il va faire ressortir leurs démons et les mettre dans les pires postures. On va voyager dans plusieurs pays à la poursuite d’un ennemi avide de vengeance. Cette suite permet aussi de faire le lien avec le « Père ». Elle s’insère très bien dans cette série et permet de lever le voile sur des événements plus importants qu’ils n’y paraissent.

Avec cet épisode un cran au-dessous du précédent mais parfaitement maîtrisé, Sandrone Dazieri réussit à valider tous les espoirs placés en lui. Il reprend avec brio tous les éléments qui avaient fait son succès et confirme qu’il faudra compter sur lui dans le futur. Bien que l’histoire semble suivre les mêmes rails et utilise les mêmes ficelles, j’ai pris du bon temps dans cette nouvelle intrigue aux côtés de Colomba et Dante. Les péripéties se succèdent sans pause, les personnages sont toujours aussi attachants et le suspense tient le lecteur en haleine de bout en bout. La fin du livre ouvre la voie à un troisième volet que je surveillerai avec attention.

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Sans moi

4 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 4 septembre 2018

Ce roman de Sandrone Dazieri est l’exemple du type de thriller que je n’aime vraiment plus. L’auteur part d’une bonne idée actuelle (un attentat de Daesh dans une gare du tgv) puis développe son intrigue et présente ses personnages. Le fameux Dante Torre entre en scène sur la requête de son amie Colomba (CC).
Après, cela se complique au propre comme au figuré car l’auteur nous fait suivre une histoire « éclatée » où présent et passé se mélangent et ne font pas si bon ménage que cela. Les personnages ont l’air de se multiplier au fil des pages, on dirait qu’ils font des petits, les faits se télescopent et se croisent et au final, le lecteur que je suis … ne suit plus (car c’est long et il est difficile de s’attacher à ce long défilé). De plus, Dazieri fait souvent référence à son 1e roman -à succès, parait-il- et comme je n’ai pas lu ce 1e roman, cela ajoute à ma confusion. J’avoue avoir terminé le roman en « galopant », passant des lignes, des paragraphes lorsque je ne retrouvais pas quel était le rôle d’untel personnage dans le roman et que j’ai été heureux de l’avoir malgré tout terminé.
Il semble que Dazieri n’en restera pas là et qu’une 2e suite se profile : sans moi !

Accrocheur, comme le précédent

8 étoiles

Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 27 août 2018

C’est avec plaisir que l’on retrouve le commissaire Colomba Caselli et Dante Torre, « l’homme au silo », kidnappé et retenu prisonnier de nombreuse années par le Père alors qu’il était enfant.

Dans ce deuxième opus tout commence par un attentat perpétré dans la gare de Rome, dans un wagon de première classe où l’on retrouve tous ses occupants décédés, empoisonnés au cyanure. Attentat revendiqué par un groupuscule extrémiste mais qui ne leurre pas Colomba et surtout Dante qu’elle rappelle afin qu’il apporte son éclairage sur cette affaire.
Faisant fi des décisions de la hiérarchie, ils se lancent à la poursuite de l’Ange, une redoutable tueuse aux motivations plutôt troubles.

Il est impératif de lire dans l’ordre ces romans, rassemblés en théorie en une trilogie, si l’on veut comprendre toutes les implications, assez complexes d’ailleurs, de cette sombre histoire dont les racines remontent à l’époque de la guerre froide et dont Dante est le personnage central.

Sandrone Dazieri sait mener son affaire, et l’on espère vivement que certaines zones d’ombre seront éclairées et qu’il nous délivrera l’intégralité des réponses que l’on est en droit de se poser.

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