Glamorama de Bret Easton Ellis
( Glamorama)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 18 avis)
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Un roman bizarre pour les inconditionnels de B.E. Ellis
Si l’on a aimé American Psycho, roman très controversé, dérangeant et fascinant, on ne manquera pas d'avoir envie de découvrir ce que son auteur, Bert Easton Ellis, nous offre avec son nouveau best-seller: Glamorama.
Mais il faut bien avouer que nous nous y sentons un peu perdus. Perdus par l’histoire : Victor Ward, le narrateur, navigue dans la société glamour des stars de cinéma, victime de la mode et mannequin à ses heures. Est-il acteur dans un film qui se tourne au fil des pages devant des caméras omniprésentes, ou bien vit-il réellement dans cette société matérialiste, profondément futile et terroriste à ses heures ? Perdus par la forme : les chapitres portent des numéros qui ne correspondent pas à la chronologie de l’histoire, les répliques se succèdent mais ne s'assemblent pas, nous désarçonnant régulièrement... Pendant la première partie du roman, nous nous mettons à chercher, tout comme Victor Ward, le sens de cette histoire. Finalement, nous croyons l'avoir trouvé, mais c’est pour mieux le reperdre et refermer ce livre sur un point d'interrogation.
Les éditions
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Glamorama [Texte imprimé] Bret Easton Ellis trad. de l'anglais, États-Unis, par Pierre Guglielmina
de Ellis, Bret Easton Guglielmina, Pierre (Traducteur)
R. Laffont / Pavillons (Paris. 195?)
ISBN : 9782221089002 ; 24,50 € ; 02/03/2000 ; 537 p. ; Broché -
Glamorama [Texte imprimé] par Bret Easton Ellis trad. de l'américain par Pierre Guglielmina
de Ellis, Bret Easton Guglielmina, Pierre (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264031914 ; 8,80 € ; 15/03/2001 ; 544 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (17)
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Plongée dans un monde superficiel (pour un livre qui ne l'est pas)
Critique de Salocin (, Inscrit le 12 décembre 2012, 43 ans) - 24 mai 2013
J’en garde pour ma part un souvenir émerveillé, le meilleur livre de Bret Easton Ellis, ceux qui ont suivi ont ensuite tous été une déception.
Ce livre marque bien l’apogée de son auteur.
Bret Easton Ellis est l’écrivain du néant, de la vacuité de notre société contemporaine foudroyée par son goût immodéré et définitif pour les paillettes, les médias, les émissions de télé réalité. La célébrité, l’image, l’argent à tout prix, le bling bling, telle est aujourd’hui la recette pour réussir sa vie et paraître.
L’histoire de Glamorama n’a pas d’intérêt et n’a pas de sens car le monde dans lequel son personnage évolue, Victor Ward, n’a lui même pas de sens.
Bret Easton Ellis est l’écrivain du paraître, de la nonchalance, de la désinvolture. Victor Ward est paumé dans un monde chaotique, ne comprenant rien aux événements qui se succèdent, il tente de surnager, fait semblant mais des forces extérieures l’entraînent et l’enfoncent définitivement dans les abîmes de la solitude, de l’angoisse et de l’incompréhension.
C’est au fond une véritable souffrance qu’il subit et le lecteur partage avec lui cette peine ne comprenant pas mieux que lui le sens de toute cette histoire. Glamorama c’est l’histoire d’un malaise, un cri silencieux dans un univers impitoyable et violent.
Je me souviens aussi avoir été marqué par le style très singulier de Bret Easton Ellis, que l’on retrouve dans ses autres livres, une écriture parfois lassante par certains de ses excès (je pense aux énumérations des marques), mais qui affiche l’ambition de plonger le lecteur dans ce monde superficiel. De ce côté là c’est une réussite car je n’ai jamais ressenti chez aucun autre écrivain autant de force dans la manière par exemple de traduire le détachement dont fait preuve Victor Ward, les événements qui se passent autour de lui n’ayant sur sa personne aucune prise, aucun espèce d’effet, il semble évoluer en permanence dans un brouillard qui ne se dissipe jamais.
Cette écriture est captivante mais atteint vite ses limites. Et les livres qui suivent ont montré que Brest Easton Ellis ne semble pas capable d’écrire autre chose et de l’écrire autrement. Je reste ainsi au final assez partagé sur l’œuvre globale de cet auteur dont la fulgurante carrière littéraire (et la fulgurance de quelques-uns de ses livres) sont à l’image de la société qu’il critique tant : un succès éphémère et trop rapide, un talent certain mais vite consommé, recyclé, puis oublié.
Je pense aussi que ses livres eux-mêmes vont mal vieillir : comment comprendre encore aujourd’hui que Patrick Bateman, le psychopathe d’American Psycho, est un jeune cadre, cool et branché lorsqu’on lit qu’il écoute sa musique avec la dernière merveille technologique de Sony à 800 francs, un baladeur walkman à cassette ?
Génial encore une fois !
Critique de Suburbs (Arras, Inscrit le 25 juin 2012, 35 ans) - 26 juin 2012
Boom.
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 24 octobre 2011
Du porno trash donc, sans doute; mais bien souvent, également, contrefait et adapté pas et que dans les grandes lignes ! D'autant plus que d'aucuns y distingueront finalement entre ces classiques et antédiluviennes lignes maginots une critique de la société; certes et oui, campusienne, étasunienne, trop androïde quelque part, mais surtout de ce snobisme systématique et partisan de la petite bourgeoise ignorante. Et oui, il s'agit d'un peu toujours les mêmes.
La gerbe
Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 18 août 2010
Passionnant !
Critique de Pandorette (Bruxelles, Inscrite le 26 mars 2007, 47 ans) - 21 juillet 2008
Mais, au vue des critiques, soit on aime ou on déteste. Donc à chacun de se faire son propre avis !
Mauvais porno trash
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 3 juillet 2008
C'est d'ailleurs étonnant, au vu des critiques et des critiqueurs, je semble être le seul de ma génération qu'il répugne. Mais c'est vrai, quoi, Ellis, c'est comme du porno: l'histoire, on s'en tape, ce qui compte, c'est juste d'avoir un prétexte à une accumulation de scènes trash et d'énumérations (très énervantes) de signes extérieurs de richesse.
Glamorama, c'est son pire. Encore, American Psycho, y avait un truc, quelque chose, si ç'avait été une nouvelle, c'eut été supportable.
Mais là ! Rien ! On pourrait trouver un aspect critique sociale intéressant, mais il est si facile qu'il perd tout mordant. Pire, Ellis semble même les admirer, au fond, tous ces gens riches et beaux et hype. Et puis ça ne va nulle part. Ca n'a aucun sens.
Bref, un truc racoleur pour apprenties Paris Hilton et Pete Doherty wannabes. Inutile. Mais un brin flippant quand même...
Terrible !
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 mars 2008
Encore et encore très bon
Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 5 janvier 2008
1/ les lecteurs précédents l'ont très bien fait
2/ ce roman est souvent extrêmement décousu et donc périlleux à résumer!
Sinon, je suis rentré dedans tête baissée sans m'arrêter de me poser de multiples questions: où veut me mener BEE? quelle surprise va encore me tomber sur le coin du nez à la page suivante? mais pourquoi tant de violence gratuite? mais où est la vérité vraie? pourquoi cette fin qui n'en est pas une?
Bref beaucoup de questions pour très peu de réponses!!
Mais c'est ca qui est extrêmement jouissif avec BEE.
Ce livre est totalement déstabilisant et ne ressemble à aucun autre déjà lu par ma petite personne (mis à part les livres de BEE déjà écrits bien sûr!).
Je pense que je vais me procurer un Delillo car à priori cet auteur est encore meilleur que BEE. Je suis excité par avance!!
En tout cas, ce type de lecture me retourne et me procure beaucoup de plaisir. C'est ma came, quoi!
calvin klein
Critique de Jonkind (saint etienne, Inscrit le 4 décembre 2005, 51 ans) - 20 mars 2006
Passionnant!
Critique de Lyre (, Inscrit le 7 septembre 2004, 44 ans) - 7 septembre 2004
Ce livre est génial... halte aux critiques!!!
Libre à chacun de ne pas aimer son style "d'accumulations"
Pour moi ce roman est très réussi et se lit tout seul...
j'suis le seul à avoir adoré???
Critique de BEE (, Inscrit le 10 avril 2004, 36 ans) - 24 avril 2004
perdu le concours de celui qui supporte ça jusqu'au bout
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 19 janvier 2004
Mais l'orgie de noms ne fait pas le grand écrivain. Si une telle avalanche (qui provoque l'indigestion) passe dans APsycho, c'est peut-être parce que les actes en eux-même appelaient l'envie de vômir. Ici, il n'y a plus rien sauf un enchaînement de poncifs et de noms qui gavent jusqu'à l'intolérable.
Pour avoir lu du Delillo, je sais que les bons écrivains arrivent à faire resortir l'absurdité du monde moderne sans avoir recours à des moyens aussi gratuits et aussi transparents.
Et puisque que Ellis lui même porte Delillo aux nues (et que moi aussi), je vous invite à lire ce dernier qui lui, s'il a quelque chose à dire, le dit bien.
Je n'ai pas du tout aimé
Critique de CCRIDER (OTHIS, Inscrit le 10 janvier 2004, 76 ans) - 16 janvier 2004
Malgré tout cela...
Critique de Marco (Seraing, Inscrit le 19 février 2001, 50 ans) - 17 décembre 2001
Profondément ennuyeux !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 juillet 2001
quel avenir pour l'auteur ?
Critique de Follett (Guebwiller, Inscrit le 28 juillet 2001, 56 ans) - 28 juillet 2001
La mode est ce qui se démode le plus vite
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 13 juillet 2001
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