Glamorama de Bret Easton Ellis

Glamorama de Bret Easton Ellis
( Glamorama)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Elise, le 22 août 2000 (ll, Inscrit le 12 septembre 2000, 45 ans)
La note : 4 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 18 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (27 711ème position).
Visites : 11 469  (depuis Novembre 2007)

Un roman bizarre pour les inconditionnels de B.E. Ellis

Si l’on a aimé American Psycho, roman très controversé, dérangeant et fascinant, on ne manquera pas d'avoir envie de découvrir ce que son auteur, Bert Easton Ellis, nous offre avec son nouveau best-seller: Glamorama.
Mais il faut bien avouer que nous nous y sentons un peu perdus. Perdus par l’histoire : Victor Ward, le narrateur, navigue dans la société glamour des stars de cinéma, victime de la mode et mannequin à ses heures. Est-il acteur dans un film qui se tourne au fil des pages devant des caméras omniprésentes, ou bien vit-il réellement dans cette société matérialiste, profondément futile et terroriste à ses heures ? Perdus par la forme : les chapitres portent des numéros qui ne correspondent pas à la chronologie de l’histoire, les répliques se succèdent mais ne s'assemblent pas, nous désarçonnant régulièrement... Pendant la première partie du roman, nous nous mettons à chercher, tout comme Victor Ward, le sens de cette histoire. Finalement, nous croyons l'avoir trouvé, mais c’est pour mieux le reperdre et refermer ce livre sur un point d'interrogation.

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Plongée dans un monde superficiel (pour un livre qui ne l'est pas)

9 étoiles

Critique de Salocin (, Inscrit le 12 décembre 2012, 43 ans) - 24 mai 2013

Un livre qui à l’évidence, lorsque je remonte le fil des commentaires, ne laisse pas indifférent.

J’en garde pour ma part un souvenir émerveillé, le meilleur livre de Bret Easton Ellis, ceux qui ont suivi ont ensuite tous été une déception.

Ce livre marque bien l’apogée de son auteur.

Bret Easton Ellis est l’écrivain du néant, de la vacuité de notre société contemporaine foudroyée par son goût immodéré et définitif pour les paillettes, les médias, les émissions de télé réalité. La célébrité, l’image, l’argent à tout prix, le bling bling, telle est aujourd’hui la recette pour réussir sa vie et paraître.

L’histoire de Glamorama n’a pas d’intérêt et n’a pas de sens car le monde dans lequel son personnage évolue, Victor Ward, n’a lui même pas de sens.

Bret Easton Ellis est l’écrivain du paraître, de la nonchalance, de la désinvolture. Victor Ward est paumé dans un monde chaotique, ne comprenant rien aux événements qui se succèdent, il tente de surnager, fait semblant mais des forces extérieures l’entraînent et l’enfoncent définitivement dans les abîmes de la solitude, de l’angoisse et de l’incompréhension.

C’est au fond une véritable souffrance qu’il subit et le lecteur partage avec lui cette peine ne comprenant pas mieux que lui le sens de toute cette histoire. Glamorama c’est l’histoire d’un malaise, un cri silencieux dans un univers impitoyable et violent.

Je me souviens aussi avoir été marqué par le style très singulier de Bret Easton Ellis, que l’on retrouve dans ses autres livres, une écriture parfois lassante par certains de ses excès (je pense aux énumérations des marques), mais qui affiche l’ambition de plonger le lecteur dans ce monde superficiel. De ce côté là c’est une réussite car je n’ai jamais ressenti chez aucun autre écrivain autant de force dans la manière par exemple de traduire le détachement dont fait preuve Victor Ward, les événements qui se passent autour de lui n’ayant sur sa personne aucune prise, aucun espèce d’effet, il semble évoluer en permanence dans un brouillard qui ne se dissipe jamais.

Cette écriture est captivante mais atteint vite ses limites. Et les livres qui suivent ont montré que Brest Easton Ellis ne semble pas capable d’écrire autre chose et de l’écrire autrement. Je reste ainsi au final assez partagé sur l’œuvre globale de cet auteur dont la fulgurante carrière littéraire (et la fulgurance de quelques-uns de ses livres) sont à l’image de la société qu’il critique tant : un succès éphémère et trop rapide, un talent certain mais vite consommé, recyclé, puis oublié.

Je pense aussi que ses livres eux-mêmes vont mal vieillir : comment comprendre encore aujourd’hui que Patrick Bateman, le psychopathe d’American Psycho, est un jeune cadre, cool et branché lorsqu’on lit qu’il écoute sa musique avec la dernière merveille technologique de Sony à 800 francs, un baladeur walkman à cassette ?

Génial encore une fois !

9 étoiles

Critique de Suburbs (Arras, Inscrit le 25 juin 2012, 35 ans) - 26 juin 2012

On retrouve dans ce roman tous les thèmes favoris de l'auteur. Les 200 premières pages accumulent les noms de marques et de célébrités. On pourrait être tenté d'abandonner, mais ce serait une grave erreur. Car le roman va basculer, tout comme Victor Ward basculera dans l'horreur suite à son voyage en Europe (certaines scènes sont d'une violence rare). De nombreuses scènes inoubliables vont alors se suivre. On ne cessera de se poser des questions, l'intrigue ne livrera pas toutes ses réponses, mais c'est bien cela qui nous fascine chez cet auteur. Pas de déception pour moi, encore du grand Ellis.

Boom.

4 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 24 octobre 2011

et franchement s'il y a quelqu'un qui dit vrai ici c'est Stavroguine: au fond Ellis semble vraiment les aimer, ces beautiful people très hype (et un peu dégénérés). Là, son héros, Victor Ward, est une sorte de terroriste au visage caché et aux beaux cabriolets mais ça n'est pas ce qui manque chez les gens qui ont la carte - en ce qui les concerne... - , comme d'ailleurs ces fashions-victims qui passent leur temps à énumérer leurs marques favorites. Il se trouve enfin que ce roman est un peu moins glauque, boursouflé, et perclus de poncifs, que ses précédents ou que son petit dernier Imperial $uits.

Du porno trash donc, sans doute; mais bien souvent, également, contrefait et adapté pas et que dans les grandes lignes ! D'autant plus que d'aucuns y distingueront finalement entre ces classiques et antédiluviennes lignes maginots une critique de la société; certes et oui, campusienne, étasunienne, trop androïde quelque part, mais surtout de ce snobisme systématique et partisan de la petite bourgeoise ignorante. Et oui, il s'agit d'un peu toujours les mêmes.

La gerbe

2 étoiles

Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 18 août 2010

De ce livre lu il y a plusieurs années, je ne retiens que les scènes atroces de torture qui ont littéralement provoqué chez moi de violentes nausées. Je l'ai lu jusqu'au bout pourtant, afin de savoir si la fin justifierait cet étalement de violence. Grosse déception, je pense bien n'avoir rien pigé au final, et avoir subi tout ce bouquin pour n'en tirer rien d'autre que du dégoût.

Passionnant !

9 étoiles

Critique de Pandorette (Bruxelles, Inscrite le 26 mars 2007, 47 ans) - 21 juillet 2008

Je classe ce livre dans les romans que j'ai préféré. Il est superbement construit et, malgré le pavé, se lit avec un grand enthousiasme. J'aime sa manière de parler de cruauté au sein de ce monde, de richesse et du côté superficiel des être humains.
Mais, au vue des critiques, soit on aime ou on déteste. Donc à chacun de se faire son propre avis !

Mauvais porno trash

1 étoiles

Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 3 juillet 2008

Moi, j'aime pas Ellis.
C'est d'ailleurs étonnant, au vu des critiques et des critiqueurs, je semble être le seul de ma génération qu'il répugne. Mais c'est vrai, quoi, Ellis, c'est comme du porno: l'histoire, on s'en tape, ce qui compte, c'est juste d'avoir un prétexte à une accumulation de scènes trash et d'énumérations (très énervantes) de signes extérieurs de richesse.
Glamorama, c'est son pire. Encore, American Psycho, y avait un truc, quelque chose, si ç'avait été une nouvelle, c'eut été supportable.
Mais là ! Rien ! On pourrait trouver un aspect critique sociale intéressant, mais il est si facile qu'il perd tout mordant. Pire, Ellis semble même les admirer, au fond, tous ces gens riches et beaux et hype. Et puis ça ne va nulle part. Ca n'a aucun sens.
Bref, un truc racoleur pour apprenties Paris Hilton et Pete Doherty wannabes. Inutile. Mais un brin flippant quand même...

Terrible !

8 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 mars 2008

Un peu longuet par moments, mais quand même un sacré bon roman, le troisième meilleur de Ellis. A lire, mais attention, c'est souvent très dur !

Encore et encore très bon

8 étoiles

Critique de POOKIES (MONTPELLIER, Inscrit le 16 août 2006, 47 ans) - 5 janvier 2008

Je ne vais pas résumer ce livre pour 2 raisons:
1/ les lecteurs précédents l'ont très bien fait
2/ ce roman est souvent extrêmement décousu et donc périlleux à résumer!

Sinon, je suis rentré dedans tête baissée sans m'arrêter de me poser de multiples questions: où veut me mener BEE? quelle surprise va encore me tomber sur le coin du nez à la page suivante? mais pourquoi tant de violence gratuite? mais où est la vérité vraie? pourquoi cette fin qui n'en est pas une?
Bref beaucoup de questions pour très peu de réponses!!
Mais c'est ca qui est extrêmement jouissif avec BEE.
Ce livre est totalement déstabilisant et ne ressemble à aucun autre déjà lu par ma petite personne (mis à part les livres de BEE déjà écrits bien sûr!).
Je pense que je vais me procurer un Delillo car à priori cet auteur est encore meilleur que BEE. Je suis excité par avance!!
En tout cas, ce type de lecture me retourne et me procure beaucoup de plaisir. C'est ma came, quoi!

calvin klein

7 étoiles

Critique de Jonkind (saint etienne, Inscrit le 4 décembre 2005, 51 ans) - 20 mars 2006

Ce livre est en deux parties . La première décrit la vie de Victor, fils à papa drogué et mannequin, dont la réflexion est d'une épaisseur inferieure au nanomètre. critique cynique du monde d'aujourd'hui, où tout n'est que paraître. partie très bien réussie, riche en dialogues creux, on s'y trouve vraiment, ce qui me semble être une des marques de fabrique de l'auteur ! La seconde partie qui m'est apparue un peu moins fluide et où certaines choses m'ont échappé, nous entraîne dans un monde parallèle au précédent, filmé et ultra violent (terrorisme) où l'on ne sait plus très bien ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas !l'ambition d'Ellis est de nous transporter derrière ce que les médias nous montrent, cette réalité, qui finalement n'est qu'une représentation sinon virtuelle tout du moins partielle du monde . Exercice partiellement exécuté de par l'aspect confus (pour moi!) qui ressort de la seconde partie et où des histoires de doubles, ma foi, un peu grosses viennent se glisser! Cependant le talent est là, je suis resté collé au bouquin, grâce à cette qualité d'écriture et de description d'Ellis. Violence, sexe et drogues sont au rendez-vous!

Passionnant!

10 étoiles

Critique de Lyre (, Inscrit le 7 septembre 2004, 44 ans) - 7 septembre 2004

Désolé cher amis mais chacun son style.... Chaque auteur à son univers, celui de Bret Easton Ellis est fait de sang, de drogue et de cruauté...
Ce livre est génial... halte aux critiques!!!
Libre à chacun de ne pas aimer son style "d'accumulations"
Pour moi ce roman est très réussi et se lit tout seul...

j'suis le seul à avoir adoré???

10 étoiles

Critique de BEE (, Inscrit le 10 avril 2004, 37 ans) - 24 avril 2004

Eh oui, malgré toutes ces critiques défavorables, je persiste à croire que ce livre est génial. La première partie nous peint un personnage sous tous les angles et j'ai trouvé cette facon de décrire Victor, non pas en une page, de facon insipide et ennuyeuse, mais plutôt à travers des situations et surtout à travers le regard des autres personnages, tout à fait exceptionnelle! Bien sûr, on peut trouver que l'avalanche de marques et de noms de célébrités est superflue, mais je ne suis pas de cet avis. Ce monde dans lequel on plonge est celui du héros, il est peut-être vide, matérialiste, creux, mais c'est le sien et on ne peut prétendre choisir nous-mêmes l'univers dans lequel les personnages évoluent. J'ai trouvé autant d'intérêt à découvrir la façon de penser de ce mannequin égocentrique qu'à découvrir celle d'un sérial killer dans "american psycho". Quant à la deuxième partie, je me suis tout simplement senti glisser, c'est difficile à expliquer, mais la descente aux enfers du héros m'est presque devenue palpable grâce à la façon d'écrire d'Ellis. On pourrait trouver cela ennuyeux, surréaliste, cette histoire de mannequin qui perd tous ses repères, j'ai tout simplement trouvé ça émouvant. On pourrait trouver cela immonde, répugnant, tout ce sang, cette boucherie, j'ai tout simplement trouvé ça triste. J'ai adoré avoir à réfléchir pour comprendre certains aspects de ce livre, revenir en arrière pour trouver un indice passé inaperçu ou simplement arrêter ma lecture et chercher un sens à tout ça. Mais au fond, plus j'avançais plus chercher un sens à Glamorama semblait idiot, cela aurait gâché l'effet que le livre a eu sur moi. Je ne peux forcer personne à aimer ce livre mais lorsqu'on plonge totalement dedans, c'est là qu'il prend toute son ampleur, et pas lorsqu'on se dit sans cesse que ceci ou cela est invraisemblable ou ridicule. J'espère quand même que certains l'ont aimé parce que je commence à me demander si je ne suis pas un peu tordu!!

perdu le concours de celui qui supporte ça jusqu'au bout

1 étoiles

Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 19 janvier 2004

Pour avoir déjà lu American Psycho, j'ai l'impression que le style de BEEllis, c'est l'accumulation : accumulation de marques dans America Psycho, accumulation de noms de stars ici.
Mais l'orgie de noms ne fait pas le grand écrivain. Si une telle avalanche (qui provoque l'indigestion) passe dans APsycho, c'est peut-être parce que les actes en eux-même appelaient l'envie de vômir. Ici, il n'y a plus rien sauf un enchaînement de poncifs et de noms qui gavent jusqu'à l'intolérable.
Pour avoir lu du Delillo, je sais que les bons écrivains arrivent à faire resortir l'absurdité du monde moderne sans avoir recours à des moyens aussi gratuits et aussi transparents.
Et puisque que Ellis lui même porte Delillo aux nues (et que moi aussi), je vous invite à lire ce dernier qui lui, s'il a quelque chose à dire, le dit bien.

Je n'ai pas du tout aimé

2 étoiles

Critique de CCRIDER (OTHIS, Inscrit le 10 janvier 2004, 76 ans) - 16 janvier 2004

M.Easton-Ellis me semble un poseur et un faiseur quasi illisible . Etant un véritable accro de bouquins , pour que j'en abandonne un , il faut vraiment que l'auteur mette le paquet ! Ellis le fait . Jugez plutôt : accumulation de citation de noms de célébrités ou pseudo-célébrités américaines , de marques prestigieuses , le tout dans le milieu surfait et faisandé de la jet-set . Si encore il y avait une histoire . Mais même pas . Tout est sans queue ni tête . Brett s'amuse à perdre le lecteur en racontant un peu n'importe quoi , n'importe comment , dans un style lourd , accumularif , sorte de lassante esbroufe pour épater le bourgeois ... Déjà , dans "American Psycho" , on ne trouvait pas grand chose à part une accumulation de scènes de sadisme insupportable . Crimes et viols à foison . Le vide et le n'importe quoi . Sans doute un certain reflet de la société actuelle , mais qui n'autorise pas à se moquer aussi effrontément du lecteur . C'est aussi incohérent qu'inintéressant . On atteint une sorte de sommet ou plutôt de gouffre dans la nullité . De là à en faire , comme P.Djian , un exemple ou une idole , il y a plus qu'un grand pas à franchir . Ne comptez pas sur moi pour ça , ah non !

Malgré tout cela...

6 étoiles

Critique de Marco (Seraing, Inscrit le 19 février 2001, 50 ans) - 17 décembre 2001

...j'ai plutôt aimé. Certes "Less Than Zero" et "American Psycho" méritent beaucoup plus qu'on se rappelle d'eux, mais uniquement parce qu'ils sont antérieurs à celui-ci ! L'univers de Victor Ward est finalement fort proche de celui de Patrick Bateman (ils ont à peu près autant de profondeur qu'une flaque de sang...), et le lecteur se force malgré lui à comparer les deux bouquins ! J'ai trouvé que contrairement à "American Psycho", Ellis tentait de faire évoluer son héros, de le sortir de son état initial, et de ce point de vue, l'hésitation permanente "réalité ou bien film ou bien film sur le film ?" était une bonne trouvaille, car lorsque le héros est sur le point de faire quelquechose que le lecteur attend, un metteur en scène surgit pour lui dire "est-ce bien ce que votre personnage ferait ?" Pour répondre à Jules, je pense que les dialogues ont été étudiés par Ellis pour renforcer le personnage de Victor: j'ai trouvé près de 50 répliques qui sont mot pour mot des extraits de chansons anglaises populaires, mais je conçois que cela soit très difficile à déceler, surtout dans la version française du livre. Voilà pour mon avis discordant. Cela dit, après avoir lu 3 livres d'Ellis, je n'achèterai pas un quatrième si je sais qu'il ressemble aux précédents... J'ai d'autres univers à découvrir !

Profondément ennuyeux !...

2 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 juillet 2001

J'ai trouvé ce livre vraiment mauvais ! Les dialogues sont nuls, personne ne répond à ce qu'on lui dit ou demande... D'accord, cela veut peut-être montrer à quel point ces personnages sont narcissiques, mais c'est gonflant !... On ne sait pas où l'auteur veut nous mener et nous restons dans le flou bien trop longtemps. Je crois que j'ai abandonné ce livre aux alentours de la page 70. Bravo pour ceux qui ont été plus loin. Personnellement ce sont plutôt les nouvelles de "Zombies" que j'ai préféré. "American Psycho" est incroyablement bien écrit, mais trop de cruauté pour moi et on dirait que l'auteur s'en délecte... S'il est vrai que Brett Easton Ellis peut écrire superbement bien, il lui reste à nous prouver qu'il saurait écrire un bon roman, sans sang et sans came, dans un univers plus normal.

quel avenir pour l'auteur ?

5 étoiles

Critique de Follett (Guebwiller, Inscrit le 28 juillet 2001, 56 ans) - 28 juillet 2001

En terminant ce livre, je reste sur une impression plus que mitigée. On nous présente Bret Easton Ellis comme la nouvelle star du roman américain, capable d'incarner un renouveau, mais si American Psycho est une réussite indiscutable, il nous laisse ici sur notre faim. Ce monde intouchable, éphémère de la mode et de ses mannequins qui font rêver a du mal à nous captiver sur 500 pages. Il se sert de certains clichés (réels ou virtuels) pour nous narrer une histoire rocambolesque sans queue ni tête, nous balance dans une direction puis dans l'autre, mais finalement pour n'atterrir nulle part. Après 200 pages d'un ennui mortel, une trame semble se dessiner avec le départ du héros éphèbe Victor Ward/Johnson en Europe, mais l'intérêt de l'histoire reste plus que limité et banal, on suit ces histoires de terrorisme ultra violentes, ces scènes de baises, ces passages entre le vécu du héros et ses délires avec une passion plus que modérée. Certes, l'auteur parvient à nous donner le vertige avec tous ces retournements mais on a vraiment du mal à le suivre dans ses délires et dans son désordre permanent.

La mode est ce qui se démode le plus vite

2 étoiles

Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 13 juillet 2001

Ellis n'a plus rien à dire, c'est patent à travers cet interminable roman totalement ennuyeux. Intrigue pseudo-policière bancale, érotisme gratuit, violence redondante, le style Ellis a vécu. Il a livré un chef-d'oeuvre ( "American Psycho" ) et un bon roman coup de poing ( "Less Than Zero" ) mais, maintenant, il radote et accumule les poncifs. Triste de voir que, finalement, Ellis n'est qu'un fumiste qui s'amuse des conventions du roman de genre pour épater la galerie alors qu'il est manifestement incapable d'en écrire un qui tienne la rampe. Pénible !

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