La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay
La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Virginie, le 19 avril 2004
(Inscrite le 24 février 2004, 63 ans)
Critiqué par Virginie, le 19 avril 2004
(Inscrite le 24 février 2004, 63 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 9 avis)
Cote pondérée :
(27 812ème position).
Visites : 7 286 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 9 avis)
Cote pondérée :
(27 812ème position).
Visites : 7 286 (depuis Novembre 2007)
Noir c'est noir....
Le sujet m'a étonnée, je ne m'attendais pas à cela - je ne sais pas à quoi je m'attendais, d'ailleurs - et je le trouve à la fois original et universel.
C'est-à-dire que tout le monde, je pense, sans avoir la sensibilité extrême de cette héroïne, se demande un jour ce qui a pu se passer dans tel lieu d'habitation. J'ai lu vite car il y a un suspense, une sorte d'enquête qu'on ne lâche pas, une sorte de course éperdue vers une vérité, un désir de "savoir" auquel je suis sensible. On voit au détour d'un destin évoqué, celui de Rebecca, la grande histoire croiser, rue Nélaton et la Rafle du Vel d'Hiv. Un beau titre, aussi, qui correspond bien à ce que dit le livre. Tout cela est évoqué d'une écriture très contemporaine.
Mais c'est un roman très noir, qu'on referme avec un sentiment de malaise.... A ne pas lire quand on est déprimé !
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Les éditions
-
La mémoire des murs [Texte imprimé], roman Tatiana de Rosnay
de Rosnay, Tatiana de
Plon / Plon
ISBN : 9782259197397 ; 12,50 € ; 02/01/2003 ; 140 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (8)
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Un livre "éclair".
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 14 mai 2016
Ouf! Quelle histoire! Un livre très court oui, mais quelle intensité, quel crescendo vers la folie d'une femme!
Je l'ai lu en un peu moins de deux heures, et j'ai beaucoup aimé.
Malheureusement, cela pourrait arriver à tout le monde, la douleur, la solitude, cela peut détruire la personnalité d'un individu qui, pourtant jusque là avait une vie tout à fait normale.
Un livre "coup de poing" même s'il se lit très vite!
Je l'ai lu en un peu moins de deux heures, et j'ai beaucoup aimé.
Malheureusement, cela pourrait arriver à tout le monde, la douleur, la solitude, cela peut détruire la personnalité d'un individu qui, pourtant jusque là avait une vie tout à fait normale.
Un livre "coup de poing" même s'il se lit très vite!
pour les mamans
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 12 mars 2013
Il est évident que ce livre, une fois fermé, vous laisse un fort sentiment de malaise... Il reste toutefois bon et très agréable à lire!
Il est facile à lire, très emblématique du style de l'écrivain (Elle s'appelait Sarah est dans le même acabit); certes ce n'est pas du Chateaubriand mais le but recherché n'est pas le même. Rapide à lire, sa brièveté ne m'a pas dérangé. Elle reflète parfaitement l'état d'esprit du personnage: vie monotone et vide, spirale infernale qui s'accélère...
S'il est vrai que l'idée de base, la mémoire des murs, est passionnante, elle ne constitue pas forcement l'enjeu principal de mon point de vue. Certains lecteurs reprochent au personnage de se monter la tête mais il faut voir que les jeunes filles assassinées ne sont que le catalyseur de son mal être et que son mal, plus personnel, reste plus fort. Au fur et à mesure des chapitres, l'origine du mal se fait de plus en plus présente jusqu'à un déclic lors duquel l’histoire des jeunes filles devient moins présente...
Je pense qu'il faut être maman pour comprendre la souffrance du personnage et ne pas juger qu'elle est folle! La véritable histoire vous prend véritablement au tripes lorsque vous avez un enfant! C'est sa folie qui est folle comme tout fol amour maternel...
Il est facile à lire, très emblématique du style de l'écrivain (Elle s'appelait Sarah est dans le même acabit); certes ce n'est pas du Chateaubriand mais le but recherché n'est pas le même. Rapide à lire, sa brièveté ne m'a pas dérangé. Elle reflète parfaitement l'état d'esprit du personnage: vie monotone et vide, spirale infernale qui s'accélère...
S'il est vrai que l'idée de base, la mémoire des murs, est passionnante, elle ne constitue pas forcement l'enjeu principal de mon point de vue. Certains lecteurs reprochent au personnage de se monter la tête mais il faut voir que les jeunes filles assassinées ne sont que le catalyseur de son mal être et que son mal, plus personnel, reste plus fort. Au fur et à mesure des chapitres, l'origine du mal se fait de plus en plus présente jusqu'à un déclic lors duquel l’histoire des jeunes filles devient moins présente...
Je pense qu'il faut être maman pour comprendre la souffrance du personnage et ne pas juger qu'elle est folle! La véritable histoire vous prend véritablement au tripes lorsque vous avez un enfant! C'est sa folie qui est folle comme tout fol amour maternel...
un peu déçevant
Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 49 ans) - 18 octobre 2011
Écriture simple, il se lit facilement.
L'idée est bonne , l'histoire raconte la descente aux enfers progressive dans la folie ,
mais franchement je suis déçue par la fin qui a mon avis le suspense est bon
mais une fin un peu rapide ,bâclée... il manque des pages supplémentaires pour nous transporter un peu dans cette fin inattendue...
L'idée est bonne , l'histoire raconte la descente aux enfers progressive dans la folie ,
mais franchement je suis déçue par la fin qui a mon avis le suspense est bon
mais une fin un peu rapide ,bâclée... il manque des pages supplémentaires pour nous transporter un peu dans cette fin inattendue...
déçu
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 31 août 2011
j'ai adoré "boomerang", "elle s'appelait Sarah" et même le "voisin".
par contre j'ai trouvé ce roman bien écrit mais plutôt court à tous les niveaux, et plutôt pessimiste.
je conseille vivement les autres romans.
par contre j'ai trouvé ce roman bien écrit mais plutôt court à tous les niveaux, et plutôt pessimiste.
je conseille vivement les autres romans.
Trop court...
Critique de Bouboule15 (, Inscrite le 12 juillet 2011, 35 ans) - 13 juillet 2011
Dommage que ce livre soit aussi court! En "gros", j'ai bien aimé même si j'ai trouvé à certains moments que Pascaline en rajoute et se fait elle même tourner en bourrique. (Au point parfois de me dire "Mais enfin elle exagère"...)
Évidemment au début on ressent un certain malaise, on fait le rapport avec ce qu'on lit tous les jours dans les journaux, mais au delà de ça j'ai trouvé l'idée d'exploiter de cette façon le sujet plutôt bonne! La fin surtout montre clairement qu'on ne peut se passer de faire le lien entre notre propre vie et ce qui nous entoure, celle des autres!
Maintenant le plus gros point négatif est qu'en 2 heures maximum la lecture est achevée et qu'on ressent un "vide" après... (pour moi du moins).
Évidemment au début on ressent un certain malaise, on fait le rapport avec ce qu'on lit tous les jours dans les journaux, mais au delà de ça j'ai trouvé l'idée d'exploiter de cette façon le sujet plutôt bonne! La fin surtout montre clairement qu'on ne peut se passer de faire le lien entre notre propre vie et ce qui nous entoure, celle des autres!
Maintenant le plus gros point négatif est qu'en 2 heures maximum la lecture est achevée et qu'on ressent un "vide" après... (pour moi du moins).
assez déconcertant tout de même
Critique de Tameine (Lyon, Inscrite le 9 juin 2008, 59 ans) - 29 août 2008
Je ne mets qu'une étoile parce que je viens tout juste de finir ce petit livre court, et je suis encore sous le coup du malaise qu'il laisse, décrit par les autres d'ailleurs.
La lecture est simple (peut-être trop à mon goût) et je me demande si c'est cette auteure qui écrit comme ça ou si c'est juste pour ce livre. J'ai aimé moyennement l'écriture.
Quant à l'histoire, si c'est vrai qu'on peut tous un jour où l'autre se trouver dans cette situation, et que les petits "vélos" (ou gros d'ailleurs) on y passe tous pour tout et n'importe quoi, je trouve que le sujet, quoique légitime au départ prend rapidement des proportions morbides qui me dépassent un peu. Une espèce de spirale infernale psychologique, que l'héroïne entretient elle-même d'ailleurs et qui la conduit à la folie, on peut le dire. On reste sur sa faim, et c'est peut-être aussi bien, de sorte qu'on peut tout imaginer. Pour ma part, je pense que ça ne va pas du tout se passer comme on pourrait le croire.
Bref, noir, tiré par les cheveux, compliqué même, mal écrit. Non vraiment, il y a mieux.
La lecture est simple (peut-être trop à mon goût) et je me demande si c'est cette auteure qui écrit comme ça ou si c'est juste pour ce livre. J'ai aimé moyennement l'écriture.
Quant à l'histoire, si c'est vrai qu'on peut tous un jour où l'autre se trouver dans cette situation, et que les petits "vélos" (ou gros d'ailleurs) on y passe tous pour tout et n'importe quoi, je trouve que le sujet, quoique légitime au départ prend rapidement des proportions morbides qui me dépassent un peu. Une espèce de spirale infernale psychologique, que l'héroïne entretient elle-même d'ailleurs et qui la conduit à la folie, on peut le dire. On reste sur sa faim, et c'est peut-être aussi bien, de sorte qu'on peut tout imaginer. Pour ma part, je pense que ça ne va pas du tout se passer comme on pourrait le croire.
Bref, noir, tiré par les cheveux, compliqué même, mal écrit. Non vraiment, il y a mieux.
Morbide mais captivant
Critique de Mabali (, Inscrite le 23 avril 2008, 57 ans) - 23 avril 2008
Je voulais lire "Elle s'appelait Sarah" mais quand j'ai su que l'auteur avait eu l'idée de ce livre en écrivant "La mémoire des murs" il m'a semblé évident de commencer par celui-là. Un peu comme une genèse...
Les premières pages m'ont laissée perplexe mal à l'aise (le sujet est plutôt morbide). Mais je n'ai pu arrêter ma lecture et la fin est surprenante.
Les premières pages m'ont laissée perplexe mal à l'aise (le sujet est plutôt morbide). Mais je n'ai pu arrêter ma lecture et la fin est surprenante.
Les murs se souviennent, toujours.
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 14 mars 2005
Pascaline a la quarantaine, informaticienne, très efficiente dans son job, genre je maitrise tout dans ma vie, un peu sèche, comme ça, jolie mais pas attirante, vous voyez le genre ? Bref, elle divorce, se prend un appart, et s'y sent mal. Petit à petit, on va en apprendre plus sur elle et entrer dans les rouages de son cerveau qui tournent dans le mauvais sens, on s'enfonce dans une sorte d'idée fixe, obsessionnelle qui conduira fatalement à....
Une vraie conclusion ! Un sens du suspense parfaitement maitrisé, construit, alimenté, un roman qui ne se lâche pas de la première à la dernière phrase, une vraie réussite.
A lire !!
Une vraie conclusion ! Un sens du suspense parfaitement maitrisé, construit, alimenté, un roman qui ne se lâche pas de la première à la dernière phrase, une vraie réussite.
A lire !!
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