Les Lavandières de Brocéliande de Édouard Brasey

Les Lavandières de Brocéliande de Édouard Brasey

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Palmyre, le 4 février 2017 (Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (55 689ème position).
Visites : 2 662 

Original!

Toussaint 1943.
Une jeune lavandière est retrouvée morte dans les eaux du lavoir du village de Concoret situé en bordure de la forêt de Brocéliande. Du fait de sa situation géographique, les légendes sont toujours très vivaces dans la communauté villageoise et il n'en faut pas plus pour qu'on accuse les lavandières de la nuit, des esprits maléfiques, de la mort de la jeune fille...
Mais s'agit-il d'un suicide ou d'un meurtre? En pleine occupation allemande, les commentaires vont bon train, et les suspects ne manquent pas...

Un très agréable roman mêlant habilement suspense et légendes bretonnes, j'ai vraiment passé un bon moment de lecture.

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Pelec'h emaoc'h c'hwi Brokilien, Viviane ha Merzhin

3 étoiles

Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 13 août 2017

Une grande déception. Un peu à cause de la critique principale de Palmyre, qui reprend la quatrième de couverture !
Aucun suspense, ce livre n'est absolument pas un polar. Il y a effectivement un meurtre, mais la narration étant parfaitement linéaire, le lecteur sait qui est la meurtrière, comment se déroule le crime, etc. L'enquête subséquente est également très simplement racontée.
Ce livre se voulait un peu comme un conte. C'est raté au niveau littéraire, mais l'histoire pourra intéresser de jeunes adolescentes en quête de crapaud se changeant en Prince Charmant.
L'auteur, bien qu'ayant certainement fait un gros travail bibliographique (citer Jean Markale n'est pas rien, même s'il y a beaucoup mieux en matière d'ethnographie celtique brittonique), n'a pas les dons de conteur qu'il aurait fallu pour cette gentille histoire (trop gentille peut-être ?). Si vous cherchez de beaux contes des pays bretons, voyez plutôt du côté de Claude SEIGNOLLE (La Malvenue, etc.).
D'autre part, le Français est quelque peu approximatif. Un conteur n'aurait pas employé "clôturer" pour "fermer, clore", "dentition" pour "denture", n'aurait pas parlé du "ressac de la pluie", n'aurait pas écrit "cette nouvelle évangile", aurait su que les gendarmes n'avaient pas "d'Estafette Renault" en 1942 (véhicule mis en service en 1959) !, n'aurait pas qualifié Yann de "vieux" pour faire "conte" (même dans les années 1940, quarante-trois ans ce n'était pas vraiment âgé !), aurait su que "vieux Satan Goz" est un pléonasme (Goz = vieux en Breton), etc.
Dommage, car l'idée de départ et l'intention étaient bonnes, et le lecteur sent vraiment l'effort de documentation de l'auteur sur le sujet.

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