Bienvenue au familistère de Guise

Après plusieurs mois cachés dans la forêt, les Lulus doivent repartir pour fuir la guerre, tandis que l’ennemi rôde à la recherche de fuyards. Ils trouveront refuge dans le familistère de Guise, cadre pittoresque de ce troisième épisode.

La bonne idée de ce nouvel opus, c’est d’avoir situé l’action dans le cadre injustement méconnu du familistère de Guise (prononcer la première syllabe comme le « gui » d’« aiguille »). Cette bâtisse fascinante, et ô combien symbolique, a été érigée au XIXe siècle par l’industriel Godin, fabricant des fameux poêles, particulièrement soucieux des conditions de vie de ses ouvriers. Inspiré des écrits révolutionnaires du philosophe Charles Fourier, ce « tas de briques » devait permettre de loger les familles des ouvriers dans des appartements fonctionnels et très modernes pour l’époque.

Nos cinq compagnons vont devoir se terrer dans les greniers du familistère, surveillé par les soldats allemands. Moult frayeurs et rebondissements en perspective, avec toujours de l’humour et des ambiances attrayantes grâce au soin apporté au dessin et à la couleur. Une série qui trace invariablement son sillon au fil des épisodes.

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  1916, le tas de briques [Texte imprimé]

  de Hautière, Régis Hardoc,
  Casterman
  ISBN : 9782203087729 ; 13,95 € ; 16/09/2015 ; 64 p. ; Album

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