Soie de Alessandro Baricco
( Seta)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Alassandro Baricco nous emporte dans un monde poétique et merveilleux
D'après l'auteur lui-même, ceci n’est pas un roman. Ni même un récit. C’est une histoire.
Cette histoire nous parle d'Hervé Joncour qui, du fond de son village français du XIXe siècle, va se trouver projeté sur les routes d'Afrique, puis et surtout, de l’Orient, afin d'en ramener de précieuses larves de ver à soie qui feront travailler les petites entreprises de son village pendant l’année. Mais, par-dessus tout, cette histoire nous emporte dans un monde poétique, qui nous parle d'amour, de souffrance et du sens que l'on donne à sa vie. Alessandro Baricco, reconnu comme un des grands écrivains de la nouvelle génération, nous plonge ici dans un véritable délice. Le style de l'auteur, tout à la fois léger, enchanteur et terriblement Réaliste, nous aide à nous retrouver aux côtés d'Hervé Joncour tout au long de ses voyages. Soie est un livre indispensable à toute bibliothèque, ou tout simplement à tous ceux qui désirent passer un après-midi hors du temps. Magique.
Les éditions
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Soie [Texte imprimé] Alessandro Baricco trad. de l'italien par Françoise Brun
de Baricco, Alessandro Brun, Françoise (Traducteur)
Albin Michel / Les Grandes traductions.
ISBN : 9782226088819 ; 0,90 € ; 02/01/1997 ; 120 p. ; Broché -
Soie [Texte imprimé] Alessandro Baricco trad. de l'italien par Françoise Brun
de Baricco, Alessandro Brun, Françoise (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070419654 ; 6,90 € ; 03/10/2001 ; 114 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (58)
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La vie et rien d'autre
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 20 décembre 2020
C’est un condensé d’une grosse centaine de pages, pas plus, mais nous avons toute l’histoire d’une vie : celle de Hervé Joncour, éleveur de vers à soie à la fin du XIX e siècle. Une vie pleine de choses : aventures, voyages, commerce, relations avec d’autres personnes, passions mais cependant une vie simple et exemplaire à plus d’un titre : calme, justesse, sérénité.
Avec des petites touches fines, humoristiques, répétitives parfois sans être ennuyeuses, l’auteur raconte cette existence jusqu’à une scène du plus haut érotisme et de la plus fine poésie.
Une fable magnifique subtilement traduite de l’italien par Françoise Brun.
Léger ...
Critique de Nomade (, Inscrite le 14 février 2005, 12 ans) - 18 janvier 2019
Les mots mais aussi le style qu'use l'écrivain sont doux, poétiques et légers. Légers car ils vous prennent par la main sans que vous vous en aperceviez. Et comme par enchantement, vous vous retrouvez à ressentir les différents états d'âme du protagoniste qui souhaite diffuser la production de soie à des milliers de kilomètres de la Chine, en terre méditerranéenne. Un très beau voyage que nous voudrions continuer. Ou tout du moins ne pas le finir comme l'auteur l'a souhaité.
Mourir de ses amours
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 27 mars 2015
Le roman saisit un personnage que ne guide aucune synergie. Jouet de son maire de père qui veut en faire un militaire, il se transforme en marchand à la quête d'œufs de bombyx pour un sériciculteur établi dans un village français. La soie est le dénominateur commun servant à multiplier le spleen d'Hervé Joncour et de sa femme. Spleen si cher aux écrivains accolés au romantisme. Baudelaire a d'ailleurs consacré un recueil de poèmes voué aux vagues à l'âme qui ont caractérisé la noblesse des sentiments de l'élite cultivée de l'Europe.
L’auteur exploite les sentiments d'un jeune homme qui, « pareil à la feuille morte », se laisse emporter par deux amours situées dans les cadres de l'antipode. Le Japon débride son âme pour « savourer les rapides délices » de l'exotisme. « L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive. » Sa douleur le suivra éternellement. Mourir de ses amours, voilà la devise que s'est donné le héros, mais qui est devenue celle de sa femme en décédant de tristesse prématurément.
Cette œuvre, tout imprégnée de l'esprit du X1Xe siècle, dévoile le paysage des âmes qui s'aiment en silence. C'est toute la délicatesse d'un siècle qui clame sa soif d’aimer.
Admirer, sentir et toucher
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 22 janvier 2015
Pour le lire, il faut se laisser porter, tout simplement, suivre Hervé Joncour pas à pas et admirer avec ses yeux, sentir avec ses narines, et toucher avec sa main. Il est vrai que la poésie domine au fil des pages. J'ai toutefois regretté la fin, j'en attendais autre chose, la magie s'est presque rompue. Je crois que "Soie" a la force de charmer même les plus réfractaires à la poésie...
Soyeux
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 1 mai 2013
Quel dommage qu'il ne faille pas même deux heures pour croquer ce délice !! Un vrai coup de coeur pour cet auteur que j'ai découvert à travers cette nouvelle.
Un capolavoro
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 24 avril 2013
Aérien et magique
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 23 décembre 2012
Dans un style épuré et d’une grande concision, Alessando Baricco narre de manière répétitive les allers-retours d’Hervé Joncour d’un pays à l’autre. Ce mécanisme, qui pourrait à la longue paraître lassant, apporte au contraire beaucoup de poésie, de musicalité, et donne un caractère magique au récit. Et si Hervé Joncour semble au début subir tout cela de manière passive et indifférente, son personnage évolue au fil du temps et de ses nombreux voyages. Mais il évolue de manière lente et légère, à l’image du rythme de la narration. Soie est un livre aérien, et d’ailleurs si j’osais je dirais qu’il est doux et léger… comme la soie.
Récit documentaire trop synthétique
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 1 décembre 2012
L’auteur présente son personnage principal comme un lac. Il le décrit comme quelqu’un qui se regarde agir plutôt que comme un acteur partie prenante de sa vie. Or, ce petit notable d’une petite ville de province française à la fin du XIXe siècle voyage quand même plus de 6 mois par an en Afrique puis au Japon afin d’y chercher des vers à soie pour les filatures de la ville qu’un entrepreneur avisé a créé. Et c’est là qu’il remarquera chez son fournisseur une jeune femme aux yeux occidentaux avec qui échange des regards qui le hantent. Il y retourne année après année. D’ailleurs là l’auteur fait un beau copier coller d’un long paragraphe relatant son périple ! Et cela jusqu’à la guerre qui rompra les relations d’autant plus que Pasteur trouvera une parade à la maladie qui ravageait les vers, ce qui supprime la nécessité de longs voyages. Il reçoit un courrier en japonais et après l’avoir longtemps gardé dans sa poche, il se fait traduire par la tenancière japonaise d’une maison close à Nice ce qui se révèle être une lettre d’amour enflammée. Il poursuit sa vie calme avec sa femme et entreprend l’aménagement d’un parc. Il se rend périodiquement sur sa tombe après qu’elle soit morte de maladie. Un jour, il y trouve une bague en petites fleurs bleues que confectionnait la tenancière. Il la retrouve mariée à un homme politique influent à Paris et elle lui raconte l’histoire de la lettre.
IF-1112-3984
Une claque
Critique de Jerem (Ariège, Inscrit le 15 novembre 2012, 49 ans) - 15 novembre 2012
Un très grand petit livre, une très jolie histoire d'amour et une narration originale, surprenante, poétique.
Une aimable épopée sensuelle
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 28 octobre 2012
Malgré des éléments constitutifs prometteurs, ce livre court m'est apparu plaisant, sans davantage d'excès, mais ce qui n'est déjà pas négligeable.
Harmonieux
Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 5 juillet 2012
Un joli moment de lecture.
Un regard suffit pour chambarder une vie
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 25 mai 2011
Cette histoire d’amour est liée à des personnages féminins passionnants qui sont très peu cités, pourtant ils sont très présents : Hélène, la femme d’Hervé, gardant une douceur angélique malgré ses angoisses, a tout compris. Blanche, qui est japonaise, permettra d’établir savamment les liens entre les amoureux. Quant au héros, Hervé Joncour, qui semble être un adolescent attardé, n’a jamais cessé d’aimer Hélène. Les voyages au Japon se répètent à quatre reprises et on aime ça. Le hic, dans ce bref récit, est que l'auteur a su placer les personnages dans une situation plus forte qu'eux. Le récit étant construit de phrases courtes et de paragraphes d’une ou de deux pages, laisse place à l’imaginaire du lecteur. Les attentes sont remplies d’émotions et les silences éloquents.
Je suis touchée de compassion pour Hélène qui, ayant deviné les sentiments de son mari pour la jolie Japonaise, a dû mener un dur combat. Plutôt que d’en parler à son mari, elle a choisi d’écrire une lettre. Je doutais de la provenance de la lettre autant qu’Hélène doutait de son mari lorsqu’elle lui fait promettre de revenir et qu’à son retour, tout heureuse, elle lui dit « tu es revenu! » Puis, il retournera une quatrième fois au Japon. Je n’en dis pas davantage pour laisser découvrir la surprise originale de la fin.
Belle maîtrise du récit. L’écriture tout en finesse m’a donné à connaître un écrivain génial qui a livré une grande histoire en si peu de mots.
lait grenadine
Critique de Bunny (, Inscrite le 29 novembre 2009, 67 ans) - 7 février 2011
C’est simple , agréable , reposant … à moins que ça ne soit simpliste , complaisant et lénifiant.
Pour l’histoire , mieux vaut se laisser bercer que d’ exercer son esprit critique , qui percevrait les nombreux clichés : exotisme , luxe , femme interdite , amour impossible et la touche d’érotisme ( sinon , ça fait pas intellectuel , comme dirait Desproges ).
Pour le style , c’est comme le « monochrome bleu » : on peut trouver que c’est un sommet dans l’épure .. ou vide.
Lait grenadine pour moi: je ne vois pas d’inconvénient à ce qu’il y ait des amateurs de lait grenadine.
Court mais dense
Critique de Yellowforce (, Inscrit le 22 janvier 2011, 48 ans) - 22 janvier 2011
Simple et doux
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 7 décembre 2010
Même 10 ans après, je repense à ce livre avec nostalgie. L'histoire s'est un peu effacée, mais la délicatesse du style et la sensation générale d'une douce lancinance sont encore bien présentes à mon esprit.
Il s'agit vraiment d'un très joli livre que je recommande vivement.
Pas pour moi...
Critique de Vee (, Inscrite le 25 mai 2010, 46 ans) - 25 mai 2010
Je cherchais une élegance d'écriture, une belle intrigue, une profondeur... Au lieu de ça, j'ai l'impression d'avoir lu du ... vide. Heureusement que j'ai pu me rabattre sur l'éternel Yoshimura pour éviter la frustration. Bref, une déception.
Encore....
Critique de Garance62 (, Inscrite le 22 mars 2009, 62 ans) - 25 janvier 2010
Un de ces livres à nul autre pareil. Par la résonance qu'il crée quand la magie opère.
Soie, c'est, pour moi, un hymne à l'amour. A l'amour seul possible : celui qui laisse la porte d'un ailleurs possible. Car personne n'appartient à personne. Et personne ne sait de quoi son lendemain sera fait. C'est aussi le destin. Accepté ou pas.
Hervé Joncour avait une vie toute tracée. Le destin lui a fait faire des contours. Le Japon et une autre femme que la sienne. Les voyages successifs et les retours. Et le choix à faire de partir encore ou non. Et l'amour que sa femme lui donnera jusqu'au bout.
A chaque fois l'émotion forte pour moi. Car c'est de la liberté qu'il est question, du choix de faire ou non le voyage de plus, d'aimer inconditionnellement et jusqu'au bout, ou pas.
Son écriture ? Douce. Comme la soie. Sensuelle, allant jusqu'à l'érotique. Et puis la lenteur, le temps qui coule, qui s'écoule avec suavité. A déguster, encore, et encore.
Conte fantastique, message initiatique, ou bien ''du vent'' ?
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 22 janvier 2010
Hervé Joncour, le héros de ce conte est un homme d’affaires français, qui à la fin du 19è S., s’intéressant à la sériciculture, effectuera quelques voyages au Japon afin d’acquérir des œufs de vers à soie de toute grande qualité.
Ces voyages répétés prennent un tour mystérieux, de par l’attitude ambiguë des interlocuteurs asiatiques de notre héros : le grand marchand et ses sbires lui amenant son acheteur, les yeux bandés au travers de chemins forestiers, la femme étendue à terre de tout son long et que le maître des lieux caresse tel un chien, le grand silence lourd alternant avec des dialogues quasi inexistants, les échanges de regards …
Et puis, à chaque fois, le retour au pays avec, tel Ulysse, le Hervé qui retrouve son Hélène avec la même passion inassouvie.
Et pourtant, de manière énigmatique, notre marchand, est entré en possession d’une lettre écrite en japonais et dont il soupçonne qu’il s’agit d’un mot doux rédigé à son intention par cette femme du bout du monde.
Finalement, Hervé Joncour finira par faire traduire cette lettre qui s’avère être un message d’un érotisme raffiné émis … par sa propre épouse ! Allez comprendre …
A-t-on eu affaire ici à un conte fantastique et fantaisiste ? ou bien cet ouvrage véhiculerait-il une morale implicite, celle consistant à ne pas aller si loin pour trouver une femme aimante et amante ?
En résumé, beaucoup de bruit pour rien ... !
déçue
Critique de MEISATSUKI (, Inscrite le 2 octobre 2009, 48 ans) - 8 janvier 2010
Mystère et boule de gomme
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 4 janvier 2010
Mouais.
Critique de Megamousse (, Inscrit le 17 juin 2009, 41 ans) - 10 septembre 2009
Mais pour commencer, quelques mots sur Alessandro Baricco. Né à la fin de années 50, cet italien philosophe et musicien de formation est un touche-à-tout, qui a vogué de l'écriture au journalisme en passant par l'animation d'émissions de télé et la pédagogie (il a fondé une école d'apprentissage des techniques littéraires). Pas une bille de prime abord, le bonhomme, qui a au passage raflé le Prix Médicis étranger en 1995 pour Les Châteaux de la colère, son premier roman.
Soie - ben quoi il n'y a pas de mal à parler de soie - est paru en 1997, et est vite devenu un énorme succès, s'écoulant en Italie à plus de 300 000 exemplaires. L'histoire se déroule dans les années 1860 et tient en quelques phrases, que voici.
Hervé Joncour, un jeune sériciculteur brillant, vit passivement son bonheur et son petit confort dans une bourgade du sud de la France, où il écoule des jours normaux, mais heureux avec sa grande et brune femme. Le travail de la soie fait vivre la majorité de la population locale, mais manque de bol, une épidémie frappe les œufs de vers de mort partout en Europe, rendant dès lors ces-derniers inexploitables. C'est ainsi que son boss l'envoie au Japon, au "bout du monde", vers ce pays reclus dans un protectionnisme outragé, pour y dénicher et ramener sous cape des œufs sains et de bonne qualité. Les meilleurs, dit-on.
Lors de ce premier voyage, il rencontrera chez son hôte une femme "dont les yeux n'avaient pas une forme orientale", et dont la rayonnance mystérieuse va le perturber, l'obséder. La suite des événements amènera le héros à renouveler son périple et à revoir l'instigatrice de cette passion naissante, irrationnelle et irrépressible, laquelle avec un minimum de moyens, tout en implicite et en douceur, parvient à chambouler son calme quotidien.
Comment cet homme normal et sans histoires, plutôt honnête et sympathique, rond dans les angles, parviendra-t-il à gérer un adultère qui lui pend au nez sans qu'il ait rien demandé, une attirance subite et subie pour une personne dont il n'a pas même entendu la voix? Quelle attitude adopter vis-à-vis de son épouse, qu'il aime sincèrement, d'un amour certes sans relief, mais bien réel, et tangible, pour le coup.
C'est ce qu'essaie de nous raconter le petit livre de Baricco, dont le style tout en légèreté, tout en coton, nous séduit parfois...et nous gave, souvent.
Car je dois bien le dire, je ne garderai pas un souvenir impérissable de Soie. Nous sommes bien loin d'un navet, je tiens à rassurer ceux et celles dont mon pitch aurait éventuellement motivé la lecture, mais bien loin également d'un succès mérité. Ça a beau être subtil, poétique, on ne comble pas une histoire creuse avec des plumes. Ou alors il en faut beaucoup, et désolé mais 140 pages, c'est un peu maigre pour compenser au plaisant d'une ambiance feutrée, une intrigue qui a du mal à décoller.
Du vide.
Critique de Fredm (, Inscrit le 11 octobre 2004, 51 ans) - 5 juillet 2009
Soyeux.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 17 janvier 2009
Soyeux, cotonneux, mais les mots du récit ne laisseront pas dans ma mémoire, comme le font les papillons , le meilleur d'eux-mêmes après leur envol.
A lire comme un léger intermède, une parenthèse douce comme la surface d'un lac, ridée par le battement d'ailes d'un bombyx du mûrier.
Envoûtée
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 3 janvier 2009
Erotisme soyeux
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 18 août 2008
L'écriture de Baricco est magnifique. Légère, gracieuse, musicale. Il y a un vrai rythme dans ses phrases.
Bien sûr, d'une musique qui raconte une soie si légère que quand on la tient dans sa main, on n'a l'impression de ne tenir rien, une soie si sensuelle que, par pudeur, on ne peut pas porter les tuniques qui en sont faites, de cette musique, donc, ne peut se dégager qu'un subtil érotisme. Tout est affaire de touché, de regard, de passion. Le passage où la jeune maîtresse de Hara Kei saisit la tasse de Joncour et boit son thé depuis l'endroit même où il avait posé ses lèvres est sans doute un des passages les plus subtilement évocateurs qu'il m'ait été donné de lire.
C'est un roman de séduction. Un roman de passion. Un roman comme devrait être tout roman. Comme devrait, d'ailleurs, être toute vie. Tout y est sensualité, la musique de l'écriture, l'omniprésence de l'eau, les regards, les voix, les touchés. La soie. Dès le titre, il ne pouvait en être autrement.
Les hommes de ce roman, sont des aventuriers et des contrebandiers, ils sont merveilleux et répugnants, ils vont vite, contre le temps, ils traversent le monde en une page. Les femmes, elles, ont les seins blancs, elles sont sensuelles, chacune à sa manière, mystérieuses. Et elles enseignent aux hommes une lenteur qu'ils ne connaissaient pas.
Soie, c'est une histoire de désir. Une histoire de tristesse. Soie, c'est une très belle histoire. Merveilleusement contée.
comme un soir d'été à la tombée de la nuit
Critique de Tameine (Lyon, Inscrite le 9 juin 2008, 59 ans) - 8 août 2008
Le A majuscule....
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 24 juillet 2008
C'est un hymne à l'Amour avec un A majuscule ou des destins se rencontrent et participent à la confusion des sentiments.
Quel est l'amour véritable : celui qui dure ou celui qui nous brûle?
Ce livre est d'une extrême finesse autant dans son écriture que sa construction que dans le déroulé de son histoire.
Ode au lien du coeur, à la pureté des sentiments, à la beauté de l'abandon des corps, à la sincérité à la fidélité ou comment Amour et passion peuvent se rejoindre et ne faire qu'un.
J'ai aimé de plus en plus ce livre au fil des pages. Au départ, j'ai cru à un beau livre bien lisse et sans surprise. Je n'ai pas cessé d'être surprise et conquise.
la soie
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
Beau roman
Critique de Pepe (, Inscrite le 18 février 2008, 43 ans) - 23 juillet 2008
J'ai beaucoup aimé également "Novecento: pianiste",petite nouvelle du même auteur, encore une fois pleine de poésie, de rêves et de charme.
Soie
Critique de Ame134 (laval, Inscrite le 18 juin 2006, 37 ans) - 9 juillet 2008
Univers aérien
Critique de Philippec (, Inscrit le 22 août 2007, 62 ans) - 26 mai 2008
Petit hymne à l'amour
Critique de Arval (Papeete, Inscrite le 8 mars 2008, 56 ans) - 13 mars 2008
Comme j'aime aussi cet homme, Hervé Joncour, qui oscille entre deux mondes si "distants" l'un de l'autre et paraissant ne faire qu'un avec chacun.
N'est-ce pas cela l'amour ? Ne faire qu'un avec tout ce qui est.
Léger, aérien
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 18 janvier 2008
Livre très court qui se lit en un rien de temps. Livre très poétique. Baricco utilise un style très dépouillé voire minimaliste. Il fait penser à Bobin, Makine et Mingharelli. Il n’hésite pas à reprendre mot pour mot certains paragraphes donnant l’impression d’une sorte de refrain, les chapitres extrêmement brefs tenant lieu de couplets. Auquel cas, « Soie » aurait pu s’appeler « La complainte d’Hervé Joncour » et pourrait presque être mise en musique. Un livre agréable, facile à lire, sans doute aussi vite oublié que lu…
TABLE DE CHEVET
Critique de Moncef lahlou (casablanca, Inscrit le 2 janvier 2008, 54 ans) - 10 janvier 2008
sublime
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 29 décembre 2007
Le décor mystérieux du Japon se prête bien au style du récit et Baricco, comme en témoigne la délicatesse d’une ombre derrière un mur en papier de riz. Une délicieuse découverte.
Un peu déçue...
Critique de S.J (Brinay (18), Inscrite le 27 janvier 2006, 38 ans) - 18 août 2007
A découvrir comme premier roman… ?
Le plus beau des petits livres qu'on ait jamais lu !
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Un tout petit bijou de quelques pages, quasiment une nouvelle.
Presqu'un poème en réalité.
Ou même une chanson puisque le voyage du négociant d'Ardèche au Japon est tracé en quelques lignes seulement (une demi-page) qui se répètent, telles un refrain, au long des années, au fil des allers et retours de France au Japon et du Japon en France.
Ce n'est donc pas le voyage qui importe mais les deux extrémités de ce périple, les deux faces cachées du personnage ... les deux femmes cachées du personnage, jusqu'à l'étonnant dénouement, véritable cerise sur ce délicieux gateau qui se déguste en trop peu de temps.
Baricco écrit avec de petites phrases courtes qui s'enchaînent avec bonheur et poésie. Mais l'essentiel est sans doute ce qui n'est pas dit.
Entre les phrases et entre les mots.
L'histoire est superbe et l'écriture est de toute beauté sachant, malgré tout, rester très épurée, sans effets de style superflus. On aime d'autant plus.
Le libraire Livre Sterling surtitrait : ce livre contient une des plus belles lettres d'amour jamais écrite.
[...] Il noircissait des feuilles et des feuilles de dessins bizarres, on aurait dit des machines. Un soir, Hélène lui demanda :
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est une volière.
- Une volière ?
- Oui.
- Et pour servir à quoi ?
Hervé Joncour gardait les yeux fixés sur ces dessins.
- Tu la remplis d'oiseaux, le plus que tu peux, et le jour où il t'arrive quelque chose d'heureux, tu ouvres la porte en grand et tu les regardes s'envoler.
[...] La jeune fille souleva légèrement la tête. Pour la première fois elle détacha son regard d'Hervé Joncour, et le posa sur la tasse. Lentement elle la tourna jusqu'à avoir sous ses lèvres l'endroit exact où il avait bu. En fermant à demi les yeux, elle but une gorgée de thé. Elle écarta la tasse de ses lèvres. La replaça doucement où elle l'avait prise. Fit disparaître sa main sous son vêtement.
Aérien, vaporeux, un rêve
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 25 juin 2007
Ce roman est bref mais l’art d’Alessandro Baricco parvient, par divers procédés stylistiques, par l’exactitude des sentiments exprimés et des mots pour le dire, à en rendre la lecture et la réflexion post-lecture extrêmement fécondes.
L’histoire elle-même n’est pas primordiale en la matière. Davantage les réflexions et les sentiments qu’elle inspire, de la même manière qu’unabat-jour n’est pas l’élément le plus admirable mais bien plutôt la qualité de lumière qu’il contribue à diffuser. Et il est étonnant de constater l’unanimité enchantée des lecteurs de « Soie », tous généralement touchés par le ressenti de l’étrange histoire imaginée par A. Baricco. Beaucoup ont pu le comparer à Maxence Fermine, et notamment son « Neige ». Par le niveau des réflexions générées par « Soie », on est bien au-delà. Il faut beaucoup d’amour et de sensibilité, à l’enseigne de la femme d’Hervé Joncour, le héros, pour faire passer un message d’amour d’une telle intensité.
On ne saurait parler de la soie, la matière soie, sans parler de l’Extrême Orient, en l’occurrence Japon et Chine. Pour situer un peu plus les choses, disons qu’Hervé Joncour est un acheteur, acheteur de vers à soie, seconde moitié du XIX ème, qui va faire à quatre reprises le voyage vers le Japon pour acheter et ramener, à temps, les précieux oeufs qui, à leur éclosion, en Ardèche, donneront ces vers à soie qui fileront leur cocon fait d’une gigantesque fibre magique : la soie.
Hervé Joncour se met donc à voyager au Japon en un temps où l’on pouvait pendre des étrangers pour si peu. Là il fera connaissance, révélation faudrait-il dire, d’une jeune femme qui deviendra pour lui l’absolu féminin. La suite n’est pas racontable tant on est dans le suggéré, dans la finesse et la subtilité. Et tout ceci en si peu de lignes ! Et d’ailleurs l’histoire telle que je viens de la brosser est éminemment réductrice. Non, il faut la lire vous dis-je ! Le seul moyen …
D'une merveilleuse douceur
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 11 décembre 2006
Un roman original, cinématographique (j'entendais la voix-over et voyais les coupes de montage en lisant) et créatif. Baricco est enseignant de techniques narratives, on voit ici qu'il est expert en la matière. Une douceur, une candeur que je ne connaissais pas encore en littérature.
Ce n'est pas un grand défi, mais c'est une belle manière de bien terminer une soirée, de se détendre et de sourire.
Un indispensable, lisez-le!
Très agréable
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 6 juin 2006
Peut-être que cela vient du fait que j'ai lu "Neige", "Opium" et "Le Violon Noir" avant "Soie", mais j'ai préféré le style de Fermine à celui de Baricco. Il en est néanmoins très bon.
Ce livre nous transporte
Critique de Dyane (Paris, Inscrite le 8 mars 2006, 41 ans) - 8 mars 2006
L’appel de la soie
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 7 février 2006
Merveille et enchantement
Critique de Lomillion (, Inscrit le 26 juillet 2005, 61 ans) - 28 septembre 2005
Vraiment quand la littérature atteint ces sommets, il serait dommage de passer à côté d’elle sans s’arrêter. Remède immédiat de douceur et de poésie, de force et de réalisme, d’évasion et de bonheur, « Soie » est un enchantement qui ravira tous les cœurs.
Vive la lecture, quand elle est aussi aboutie ! Et encore merci Alessandro Baricco !
Quand lire devient un plaisir...
Critique de Arthémis (, Inscrite le 2 juillet 2005, 35 ans) - 18 juillet 2005
Soie, mon préféré de cette auteur...
Soie, un livre à la hauteur de son écrivain...
Et enfin, Soie, un des seuls livres que j'ai lu en deux heures...
J'ai dévoré ce petit livre, mais comme on dit "petit mais costaud"...
"A lire"
MAGNIFIQUE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 23 juin 2005
Un très belle histoire d'amour, des descriptions et des paysages magnifiques... rien à (re)dire, un livre à mettre entre toutes les mains qui se lit en quelques heures...
En un mot comme en cent, un livre magnifique à rapprocher de "Neige" de Maxence FERMINE.
Tout en subtilité
Critique de Zibouille (Lustin, Inscrite le 12 août 2004, 54 ans) - 12 août 2004
Que dire de plus
Critique de Jo (Quelque part au coeur des Ardennes, Inscrite le 30 décembre 2003, 48 ans) - 30 décembre 2003
Quelle émotion dans ces lignes quel calme se dégage de cet ouvrage .. Comme Saule, moi non plus je n'ai vu personne lire ce livre et ne pas l'aimer... Pourtant, je l'ai fait circuler, prêté ou offert aux gens que j'aime... l'avis est unanime.
Belle histoire
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 5 mai 2003
Ce livre, ou plutôt cette histoire comme le dit si justement Baricco, ne ressemble à aucun autre. Au fil de son ambiance lente et fluide, on oublie l'objet que l'on a tient et que l'on parcourt des yeux pour se retrouver dans un songe irréel et intemporel, nous plongeant dans des sentiments amoureux et rêveurs.
Quelques phrases ou images suffisent d'ailleurs à évoquer l'essence de cette histoire.
L'image tout d'abord : celle d'une volière que l'on ouvre, un jour de bonheur, libérant une nuée d'oiseaux merveilleux qui s'envolent au dessus de nos têtes, noircissant un ciel bleu éclairé de soleil.
Et quelques courts extraits :
"c'est une souffrance étrange ... de mourir de nostalgie pour quelque chose que tu ne vivras jamais."
"Parfois les jours de vent, Hervé Joncour descendait jusqu'au lac et passait des heures à le regarder, parce qu'il lui semblait voir, dessiné sur l'eau, le spectacle léger et inexplicable, qu'avait été sa vie."
Un roman modèle, un modèle de roman.
Critique de Kinbote (Jumet, Inscrit le 18 mars 2001, 65 ans) - 8 avril 2003
Surtout un beau roman sur l'amour - comme il a été souligné par Lucien - qui nous apprend que l'amour proche n'est, dans l'absolu, pas différent de l'amour éloigné qui apparaît orné des embellissements inspirés par le travail du rêve et du fantasme.
"En écoutant [Hervé Joncour], les gens de Lavilledieu apprenaient le monde, et les enfants découvraient l'émerveillement. Il racontait avec douceur, regardant dans l'air des choses que les autres ne voyaient pas." ...Et que le romancier nous fait percevoir par le prisme des mots.
Superbe et délicat
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 12 janvier 2002
L'éternel retour
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 22 décembre 2001
Un livre merveilleux...
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 17 novembre 2001
A Persée
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 17 novembre 2001
Joie
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 17 novembre 2001
Magique
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 3 juin 2001
Enchanteur
Critique de Ella (Watermael-Boitsfort, Inscrite le 15 novembre 2000, 50 ans) - 1 juin 2001
Rencontre de cultures, découverte d'émotions si tendres à lire. D'une sensibilité et d'une fragilité étonnante, on se laisse agréablement transporter au fil de cette histoire.
Tout simplement soyeux
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 24 avril 2001
D'une rare beauté
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 9 janvier 2001
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Appel aux lecteurs passionnés par "Soie" d'Alessandro Baricco | 25 | Wölferin | 20 novembre 2011 @ 21:47 |