Martin Eden de Jack London
( Martin Eden)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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"Le meilleur des livres."
Roman autobiographique de Jack London, "Martin Eden" raconte le parcours initiatique d'un jeune marin doué pour l'écriture et dévoré par l'ambition de réussir afin de conquérir la femme qu'il aime. Ecrit dans un but de protestation envers les théories de Nietzsche, ce livre démontre magistralement que l'imagination est plus importante que la connaissance ; c'est elle qui permettra à Martin Eden de réussir, mais à quel prix? Ce roman d'actualité est à lire ( ou à relire ) d'urgence...
Les éditions
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Martin Eden [Texte imprimé], roman Jack London trad. de l'anglais, États-Unis, par Francis Kerline préf. de Linda Lê
de London, Jack Lê, Linda (Préfacier) Kerline, Francis (Traducteur)
Phébus / Libretto (Paris. 1998).
ISBN : 9782859407339 ; 11,65 € ; 27/04/2001 ; 438 p. ; Poche -
Martin Eden
de London, Jack Lacassin, Francis (Préfacier) Cendrée, Claude (Traducteur)
10-18
ISBN : 9782264024848 ; 7,50 € ; 12/09/1999 ; 447 p. ; Poche -
Martin Eden [Texte imprimé] Jack London texte présenté, traduit et annoté par Philippe Jaworski,...
de London, Jack Jaworski, Philippe (Traducteur)
Gallimard / Folio Classique
ISBN : 9782070793983 ; EUR 7,20 ; 13/10/2016 ; 586 p. ; Poche -
Martin Eden
de London, Jack Cendrée, Claude (Traducteur)
Bibebook
ISBN : 9782824707778 ; 09/06/2015 ; 364 p. ; Format Kindle -
Martin Eden
de London, Jack (Autre) Cendrée, Claude (Traducteur)
CreateSpace
ISBN : 9781547101573 ; EUR 21,50 ; 02/06/2017 ; 356 p. ; Broché -
Martin Eden [Texte imprimé] Jack London traduit de l'anglais (États-Unis) par par Claude Cendrée préface de Francis Lacassin
de London, Jack Lacassin, Francis (Préfacier) Cendrée, Claude (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264071958 ; EUR 9,00 ; 02/11/2017 ; 480 p. ; Poche -
Martin Eden (illustré)
de London, Jack London, Jack (Illustrateur) Crès, Georges (Traducteur)
Independently published
ISBN : 9781549852794 ; 28/09/2017 ; 352 p. ; Broché -
Martin Eden (Texte intégral) 1926
de London, Jack Cendrée, Claude (Traducteur)
North Star Ed.
ISBN : 9791096314669 ; EUR 14,00 ; 17/01/2017 ; 412 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (16)
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Martin London
Critique de Pierrequiroule (Paris, Inscrite le 13 avril 2006, 43 ans) - 4 août 2021
"Martin Eden" est un roman d'inspiration autobiographique. Comme son héros, London est un autodidacte parti de rien, comme lui il a bourlingué sur les mers et a enduré bien des misères avant de se consacrer à la littérature. C'est aussi un roman d'apprentissage et une réflexion sociale, en même temps qu'une histoire d'amour impossible. Mais ce qui m'a le plus captivée dans ce récit, c'est qu'il traite du pouvoir des livres. Grâce à la lecture, le matelot mal dégrossi affine son esprit, ses manières et découvre la beauté. Ce sont précisément ses nouvelles exigences intellectuelles, morales et esthétiques qui rendront Martin inapte au bonheur.
Le héros du roman est d'une grande complexité et en constante évolution. Je l'ai trouvé très sympathique au début, car son manque d'assurance (malgré un physique avantageux), son amour désespéré pour Ruth et son attrait instinctif du beau le rendent particulièrement touchant. Lorsqu'il suit son programme de "développement personnel", sa soif de connaissances devient inextinguible, mais il a tendance hélas à se montrer très critique, pour ne pas dire aigri envers ceux qu'il admirait autrefois. Si son côté rebelle prétentieux peut alors exaspérer, Martin reste un personnage attachant par sa quête d'authenticité, sa volonté de fer et ses élans de générosité envers les plus démunis.
Je vous invite à lire ce roman, l'un des plus puissants de London, pour découvrir si Martin Eden réussit à devenir écrivain et à gagner l'amour de Ruth.
Un roman difficile, mais beau
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 29 décembre 2019
Reflet d'une époque... qu'il faut aimer
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 11 décembre 2019
On ressent l'influence du romantisme du siècle précédent.
L'histoire en tant que telle peut s'avérer intéressante mais les digressions romantiques (nombreuses) rend l'ensemble désuet avec des longueurs conduisant le lecteur à en perdre le fil. Le début de la lecture m'a intéressé mais ses multiples répétitions sur ses sentiments, sur les décors de la maison bourgeoise amènent à se demander si l'on n'a pas tourné les pages à reculons.
Le style général et le déroulement du récit ont mal traversé les décennies.
Je me dois de reconnaître l'indéniable qualité de l'écriture qui reste accessible.
C'est réellement à considérer comme un classique. Certains succomberont à son charme, d'autres, dont je suis, trouvent qu'il correspond à son époque avec toutes les lourdeurs des styles de l'époque dans tous les domaines et son atmosphère gorgée de mal être. Publié aux débuts des années folles, il est dans l'air de son temps, temps que je n'aurais absolument pas aimé vivre tant il était artificiel, surfait, voire (à mes yeux) de mauvais goût.
A lire par curiosité intellectuelle... mais avec beaucoup de persévérance pour arriver au terme.
Pour les amoureux de l'époque cela peut être un moment d'évasion.
Pour anecdote, j'ai vu le film qui en est tiré. Je l'ai trouvé assez respectueux de l'histoire et de l'esprit, sur le fond mais aussi sur la forme... tant il est long et finit par être ennuyeux.
Ennui garanti
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 19 septembre 2018
On est donc loin des romans d’aventure de l’auteur ; certaines sources prêtent d’ailleurs des accents autobiographiques à ce roman.
Les ressentis d’un être naïf et illettré sont d’un intérêt limité pour ceux qui recherchent autre chose dans la lecture que de la littérature gratuite mais au minimum un divertissement ou se cultiver autrement qu’en abordant les classiques des classiques.
et en ce jardin croissait l'arbre de la connaissance du bien et du mal
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 12 novembre 2017
un livre démodé
Critique de Mine2 (, Inscrite le 11 octobre 2013, 64 ans) - 20 mars 2016
un extrait :
" le livre glissa sur l'herbe et ils restèrent silencieux, immobiles , perdant vers la baie dormante leurs yeux rêveurs qui ne voyaient pas . Ruth quelquefois glissait un regard vers son cou . Une force impérieuse l'attirait vers lui, inévitable comme le destin . Sans qu'elle l'ai voulu, son épaule effleura l'autre épaule, aussi légèrement qu'un papillon frôle une fleur . Elle sentit le frisson qui répondait à ce contact ; il n'était que temps qu'elle s'écarte . Mais sa volonté ne lui obéissait plus et elle ne pensa même pas à vouloir résister, envahie par une enivrante folie ;"
l'ascension sociale de ce pauvre marin est longue , longue , que de répétitions!
Intelligent, trop inteligent...
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 54 ans) - 17 septembre 2014
Pour elle, il va s’extraire de sa condition à la force de sa volonté et de sa grande intelligence. Il lit, lit, lit sans cesse pour rattraper les années qu’il a perdues à bourlinguer dans les iles sous le vent ou les Marquises. Puis il se met à écrire, persuadé qu’un jour il connaîtra le succès. Il tire le diable par la queue, préfère consacrer ses derniers sous à acheter des timbres pour envoyer ses manuscrits plutôt que du pain. Heureusement, il y a Ruth ! Chaque seconde avec elle est un avant-goût du paradis, même si… elle voudrait bien qu’il ait une situation, comptable par exemple, dans la Morse Cie… Lui, plus il lit, plus il a besoin d’idées neuves, de débat, de compréhension du monde.
Ce roman est un chef d’œuvre, à mettre au rayon des classiques de la littérature mondiale. Il est d’une richesse ! A une histoire d’amour pas si classique que ça se mêlent une brillante peinture sociale, une description du monde de l’édition qui n’a rien perdu de son acuité, et le portrait d’un surhomme Nietzschéen, plein de force, d’intelligence, de volonté et d’une lucidité destructrice.
l'attrait du gouffre
Critique de AmauryWatremez (Evreux, Inscrit le 3 novembre 2011, 55 ans) - 10 septembre 2014
J'ai découvert Jack London, comme beaucoup, dans mon enfance, à travers « Croc Blanc » ou « l'Appel de la forêt ». J'ai toujours trouvé fascinant et tellement attirant cette « tentation du désert », le désert blanc, que raconte ces ouvrages, loin de l'avidité, loin des puissances d'argent, cette tentation des grands espaces, d'un retour à l'essentiel éloigné de la sottise universelle, de toutes les médiocrités, de tous les compromis grands ou petits que les grandes personnes considèrent comme indispensables pour vivre.
En écrivant « Martin Eden », Jack London, ainsi que nous l'apprend Francis Lacassin dans sa préface, était persuadé de donner au lecteur le récit de l'ascension et de la chute d'un individualiste capitaliste archétypal, et non de se raconter, d'exposer une sorte de cas clinique. Martin partage pourtant avec lui bien des éléments de vie profonds, un amour fou pour une femme « qui n'était pas de son monde », et un attrait marqué pour l'autodestruction et l'abîme, Jack London ayant souvent eu la tentation du suicide face à un monde souillé par les errements de la nature humaine, une société à l'esprit trop étriqué pour sa sensibilité immense. Un jour, comme Martin, il eut la tentation de se laisser couler dans les eaux chaudes du Pacifique, de laisser ses poumons se remplir de ses flots, d'entrer dans la nuit, de se libérer une bonne fois pour toutes des passions tristes, des émotions violentes, de la haine des hommes, de leur bassesse.
Martin Eden est donc un aventurier qui parcourt le monde et tous les océans pour gagner un peu d'argent, prenant des risques insensés pour quelques centaines de dollars. Il ne sait pas apprécier la diversité des pays qu'il traverse, leur histoire, leur culture tout ce qui lui importe est que les filles de bouges sont accueillantes et que l'alcool coule à flots, qu'il a une chambre à peu près confortable et que jamais il ne reste plus d'une semaine quelque part. Il ne s'attache à rien ni personne, sauf à sa liberté, une liberté fruste, animale, celle des oiseaux migrateurs, des chevaux sauvages valant toujours mieux que la triste soumission à un système abject pour continuer à survivre matériellement quelques temps encore.
Mais un soir, raccompagnant chez lui un jeune homme de bonne famille qu'il a défendu alors que celui-ci venait de se faire agresser, Martin rencontre la femme de sa vie, Ruth, dont il tombe instantanément amoureux, avec qui il ressent immédiatement une communion de pensée, de celle que l'on cherche parfois toute une vie. Il veut lire les livres qu'elle lit, partager ses réflexions, ses rêves, ce qu'elle sait du monde. Il s'ouvre à un monde qui lui était jusque là fermé, et s'y aventure de la même manière qu'il bourlinguait auparavant. Mais il ne peut pas épouser Ruth. Il se met à écrire, gagne de plus en plus d'argent et réussit, une réussite « à l'américaine », de « self made man ». Il y perd sa liberté et les petits bonheurs simples qui lui suffisaient, tel le savetier de la fable, il finit par épouser une jeune femme qu'il n'aime pas et sait qu'il devra finir par entrer dans la nuit pour être de nouveau serein.
Ce livre touchera ceux qui sont épris d'absolu et de liberté, parfois même sans le savoir, qui se sentent à l'étroit dans ce monde, les indociles, les révoltés, les écorchés vifs qui se contentent pas de ce monde tel qu'il est, ne se reconnaissant pas dans une humanité languide d'« Elois » et soumise à ses maîtres non par fatalisme mais par acceptation pleine et entière de leur esclavage.
Je reste toujours qui je suis
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 13 juillet 2014
Ce roman d’initiation décrit bien la volonté d’un individu à parvenir au but qu’il s’est fixé en dépit des obstacles et des conseils visant à le faire entrer dans le moule conformiste. Il montre également la baisse de tonus qui suit tout projet achevé et la difficulté à franchir cet entre-deux vers un nouvel objectif à atteindre.
IF-0614-4244
un livre que l'on n'oublie pas..
Critique de Nickie (, Inscrite le 14 mars 2004, 63 ans) - 25 juin 2013
il m'est difficile d'en parler , car il y a énormément de thèmes qui sont abordés dans ce livre : la passion dévastatrice, la culture pour celui qui n'y avait pas accès, l'amour avec un grand A, le génie, le renoncement, les différences sociales et la pression sociale, le mépris, la flagornerie, l'énorme différence entre l'intelligence et l'instruction (que beaucoup confondent..), la pauvreté, la générosité, la bêtise, l'égoïsme.. etc.. Mais surtout (même si j'en parle précédemment..) : le jugement sans appel portés par beaucoup selon que l'on soit ou non de leur classe sociale...
Martin Eden est toujours dans l'excès, la passion; Issu d'un milieu très modeste, il aurait pu s'élever socialement grâce à son extrême intelligence, sa facilité à apprendre, et à sa volonté, mais non, son seul et unique but est l'écriture;
il a en lui le "démon" de l'écriture, alors il écrit inlassablement, à s'en rendre malade; Il croit tellement en lui, qu'il fait fi de ses échecs, de l’extrême pauvreté, et des humiliations subies en raison de ses 2 seuls buts : la célébrité et l'amour de "Ruth" sa fiancé, issue, elle, d'un milieu bourgeois; il écrit sans relâche pour sa fiancée, ou pour la célébrité ? Les deux je pense sont liés, mais le drame de Martin Eden : cette femme qu'il aime éperdument ne croit pas en lui, alors que lui pense que seule l'écriture pourra l'amener à être à la "hauteur" de sa fiancé;
Bizarrement un "critiqueur" sur ce site a écrit que Martin Eden ne se rend même pas compte qu'il est un mauvais écrivain, pour moi c'est le contraire, c'est un très bon écrivain, il est vrai que les bribes des écrits de Martin Eden parsemées dans le livre n'étaient pas mon style, je me disais seulement que Jack London faisait passer le message : Martin Eden avait beaucoup de talent; c'est la vision de celui qui a écrit le livre qui importe; Dans la réalité, peut-être, comme la fiancé de Martin Eden, je n'aurais réellement pas apprécié son écriture...et pas cru en son succès.Il y a beaucoup d'écrivains "très reconnus" qui m'ennuie..Mais j'espère quand même que je n'aurais pas été aussi influençable et pour tout dire aussi minable qu'elle..Je peux toujours réver...
J'arrête là car ce livre plus on y pense et plus on y pense...
Trêve de blablablas, lisez plutôt ce livre !!
Culture, socialisme et écriture
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 8 septembre 2012
L’univers cruel des médias dénoncé ici ressemble étrangement à celui que nous connaissons, pourtant plus de 100 ans plus tard. L’écriture prolifique de Martin lui permettra-t-elle de conclure ses ambitions ; conquérir Ruth et devenir un écrivain à succès ?
D’abord aveuglé par la luxure, Martin déchantera. Se reconnaissant plutôt dans les thèses de Spencer que dans celles de Nietzsche, notre héros permettra à J London de nous délivrer des passages passionnants, résumant bien les pensées et les oppositions de l’époque.
« Spencer lui simplifiait tout cela et présentait à son regard étonné un univers si parfaitement concrétisé qu’il lui semblait voir un de ces minuscules modèles de navires que les marins mettent dans les bouteilles transparentes. Rien n’était dû au hasard. Tout obéissait à des lois. »
J London écrit admirablement bien et nous sommes pris dans l’histoire tout au long de ces 400 pages. Certains débats entre les différents protagonistes du livre sont captivants, dénonçant souvent en arrière plan le conformisme social et la culture prétendue des hautes classes sociales, sans oublier d’aborder le socialisme émergent.
D’un tout autre style que les romans d’aventure de J London, Martin Eden s’affirme pourtant comme une œuvre incontournable pour les amateurs de cet auteur.
Se brûler
Critique de DomPerro (, Inscrit le 4 juillet 2006, - ans) - 30 juillet 2012
À l'origine de cette quête, Ruth, une jeune bourgeoise, que Martin Eden va follement aimer en l'idéalisant, la créant de toutes pièces, en poète, pour illuminer ses vers. Comme l'écrit Jack London : ''La vraie Ruth, la bourgeoise engoncée dans ces préjugés désespérants, dans sa mentalité chichiteuse, il ne l'avait jamais aimée.''
Plusieurs fois, dans son très long travail d'apprentissage, Martin Eden, va être désillusionné. En côtoyant de près des bourgeois, de juges, des professeurs, par exemple, il constate vite comment ces gens peuvent êtres si bêtes, malgré le rang social qu'ils occupent. Même désillusion devant les rédacteurs de magazines qui refusent, mois après mois, ses nouvelles ou ses poèmes.
Mais plutôt que d'être abattu par ces nombreux échecs, Martin Eden poursuit son travail, retourne à sa machine à écrire, se serre un peu plus sa ceinture, en attendant son heure de gloire.
Grâce à tout son travail, à la puissance de son imagination, Martin Eden s'élèvera-t-il ou s'enfoncera-t-il?
Bien qu'écrit en 1909, ce roman jette un regard encore actuel sur les médias de masse, le traitement des célébrités, la gloire, l'argent et l'éternel dilemme d'avoir un ''boulot'', une position sociale ou le courage de suivre ses désirs.
Bref, un roman sur le sens de la vie.
Excellent
Critique de Matico (, Inscrit le 12 mars 2011, 43 ans) - 12 mars 2011
Un livre pour moi incontournable
Critique de Lya (Paris, Inscrite le 17 mars 2009, 44 ans) - 18 mars 2009
Quel ennui...
Critique de Maroufle (, Inscrite le 25 mai 2008, 34 ans) - 25 mai 2008
Cependant je crois que mon avis a été de loin manipulé par le contexte, je n'ai pas compris les sentiments exprimés parce que j'étais trop jeune, et n'ai pas su apprécier la qualité de l'écriture...
En tout cas si je devais donner un conseil au futur lecteur : lisez-le en anglais ! La traduction française est minable ^^
Puissant et profond
Critique de Déhellair (, Inscrit le 13 novembre 2004, 39 ans) - 16 avril 2005
Mais on m'a vivement conseillé Martin Eden, et il ne relève pas du même genre. Comme le dit Nic, l'histoire d'un matelot qui s'élève, dit-on par amour, dans les rangs de la société. Martin s'éprend d'une riche bourgeoise "éthérée" et donc impossible à atteindre depuis sa condition de vulgaire matelot rustre, qui manie l'argot, méconnait le protocolaire bienséant attenant au milieu, et surtout est dépourvu du Savoir.
Dès lors il va s'évertuer à se modeler, de par le discours, les manières et les connaissances au monde bourgeois afin de se se rapprocher de Ruth. "L'éthérée" faiblit sans se l'avouer à cet attrait pour la vigueur de Martin. Je n'en dirai pas plus à vous de le lire, simplement je crois que London a, à la fois célébré l'acte d'écriture, critiqué le bourgeois, développé l'idée selon laquelle la reconnaissance, sauf rare exception, est totalement factice et commenté l'amour...
Lisez-le!!!
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