Le Prophète de Ǧubrān H̱alīl Ǧubrān

Le Prophète de Ǧubrān H̱alīl Ǧubrān
(The Prophet)

Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Spiritualités , Littérature => Arabe , Littérature => Anglophone

Critiqué par Leura, le 12 février 2001 (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 943ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 28 538  (depuis Novembre 2007)

Un sommet de la littérature du 20e siècle

« Le Prophète » est plus qu'un livre. C'est un cadeau offert à l’humanité toute entière.
Dans un langage très poétique, l’auteur relate le testament spirituel d'Almustapha au peuple d’Orphalèse.
L’amour, le mariage, les enfants, le don, la prière, le travail, la joie, la tristesse, la liberté, les lois, le bien et le mal, le plaisir, la religion, la prière, la mort et bien d'autres sujets sont successivement abordés par le Prophète dans un langage d'une pureté extraordinaire.
Khalil Gibran a travaillé neuf fois son texte, d’abord en arabe, puis en anglais, car, disait-il, il voulait que chaque mot fût le meilleur qu’il eût à offrir.
Le résultat en est un merveilleux collier de perles. Chaque phrase est à méditer et à incorporer au plus profond de soi. C'est plus qu'un livre, c'est un ami dans votre bibliothèque. Quand vous l’aurez lu, vous y reviendrez parfois, le temps de lire une page, le temps d'une émotion ou d’un sourire.
Je voudrais citer par exemple la prière des mers, des montagnes et des forêts : " Notre Dieu, qui est notre moi ailé, c'est ta volonté en nous qui veut. C’est ton désir en nous qui désire. C’est ton élan en nous qui voudrait changer nos nuits, qui sont tiennes en jours qui sont tiens aussi. Nous ne pouvons te demander quoi que ce soit car tu connais tous nos besoins avant qu'ils ne soient nés en nous. Tu es notre besoin et en nous donnant plus de toi-même tu nous donnes tout. "

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Livre de recettes

2 étoiles

Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 17 décembre 2013

J'avoue avoir été pris au dépourvu quand je me suis plongé dans ce petit livre.
Le hasard guide souvent mes choix de lecture et parfois, comme ici, je suis profondément déçu car, à l'évidence, ce livre n'a pas été fait pour moi. Car je ne suis ni religieux, ni chrétien, ni croyant, ni mystique et comme répond le 'Prophète' à une demande qui est : "Parle nous de la religion", il dit : "Ai-je parlé d'autre chose aujourd'hui ?". Tout est dit en ce qui me concerne même si l'écriture peut sembler belle et que d'autres personnes devront se référer aux critiques qui ont déjà été faites sur ce site concernant cette oeuvre.
Mais pour moi, c'est seulement un livre de recettes de 'vie', un recueil de prêches !

Mariage

8 étoiles

Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 17 juillet 2010

J’avoue ne pas avoir saisi l’ensemble des pensées philosophiques de cet opuscule. Toutefois, mon épouse et moi avons été tellement touchés par le chapitre sur le mariage que nous avons choisi ce texte comme lecture à la mairie. Ce livre reste donc symbolique pour nous, tout du moins en partie.

"Connais toi toi même"

7 étoiles

Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 21 août 2009

Première halte sur la route des vacances dans une chambre d‘hôte, au cœur du Beaujolais, et une belle surprise sur les rayons de la bibliothèque improvisée par notre hôtesse, « Le prophète » de Khalil Gibran qui semblait m’attendre pour une lecture immédiate à laquelle je ne sus pas résister.

« J’aimerais que vous vous souveniez de moi comme d’un commencement. » C’est l’une des dernières phrases que j’ai lues avant de refermer ce petit, tout petit, livre mais pourtant si grand.
J’aimerais me souvenir de la manière dont Gibran, dans sa poésie toute orientale, construite de paraboles et d’hyperboles, raconte comment le prophète, après une douzaine d’années d’absence, doit quitter ceux qui l’écoutent et qui, une dernière fois, l’interrogent sur tout ce qui concerne les hommes et la vie, les hommes et la mort.

Dans ce dialogue entre ce chœur à la mode antique et le soliste se noue une forme de tragédie au cours de laquelle le prophète, soliste, essaie de faire éclore l’homme qui est en chacun des choristes car l’homme est au centre du monde et Dieu est trop haut pour que les prières puissent l’atteindre.

Si le discours de Gibran est très philosophique et particulièrement éclairé, il n’apporte cependant rien de très nouveau, son propos reste très moraliste et laisse une belle place au mérite et au libre-arbitre de chacun. Et, le monde sera beau et bon, si l’homme sait puiser toutes les richesses qui résident en lui pour conduire sa vie en harmonie avec lui-même et, donc, avec les autres. Jésus, Confucius, Bouddha et d’autres ne sont pas très loin mais, contrairement à ceux-ci, Gibran laisse une porte entrouverte vers une certaine forme de paganisme qui mettrait l’humain au cœur de l’univers et Dieu là haut, trop haut, pour les hommes. On pourrait voir, là, une certaine forme de déisme voltairien ou plutôt une version du panthéisme rousseauiste adaptée à la sauce islamique.

Adonis, le peut-être futur Prix Nobel de littérature, apporte un concours précieux à Gibran dans une préface en forme d’explication où il voudrait voir dans « Le prophète » une tentative de Gibran pour « faire éclore dans l’homme tout de qui le dépasse et tout ce qui est plus grand que lui : l’amour, la joie, la révolte, la liberté. » Des notions qui débordent largement le cadre religieux et donnent une couleur quelque peu profane au discours du prophète.

Un universel à revisiter

8 étoiles

Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 8 décembre 2008

Résumé : Almustafa, sorte de prophète ambulant, s'apprête à quitter la ville d'Orphalese et répond aux questions existentielles de la populace.

Mon avis : Avant de me lancer dans cette lecture, j'ignorais tout de son contenu. Seul l'acclamation générale m'a servi de guide pour choisir ce type de lecture. De prime abord, j'ai été déçu par cette désagréable impression de lire en fait un évangile de la bible. De par le style très évangélique, mais aussi par son contenu : Une série de sages recommendations sur divers sujets comme le mariage, le travail, la religion, etc.

Seulement, s'arrêter à cette mouture et le pointer du doigt comme livre de propagande religio-culturelle serait tout prendre au premier degré. On pourrait dire que les affirmations du prophète tombent dans la "recette miracle" ou plutôt dans une saine philosophie de vie. La limite entre les deux est bien mince, mais pour ma part, je pencherais davantage pour la philosophie de vie. Certains passages m'ont marqués de part leur simple universalité, entre autre celui-ci :

"Al-Mitra reprit la parole. Elle demanda : maître, que dire du mariage ?

Il répondit :

Ensemble êtes-vous nés et ensemble resterez-vous pour toujours.
Quand les blanches ailes de la mort éparpilleront vos jours, vous serez ensemble.
Oui, vous serez ensemble dans la mémoire silencieuse de Dieu.
Mais qu'il y ait des espaces dans votre entente.
Que les vents des cieux puissent danser entre vous.

Aimez-vous, l'un l'autre, mais ne faites pas de l'amour un carcan:
Qu'il soit plutôt mer mouvante entre les rives de vos âmes.
Remplissez, chacun, la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même.
Donnez-vous l'un à l'autre de votre pain, mais ne partagez pas le même morceau.
Chantez et dansez ensemble, et soyez joyeux, mais que chacun demeure isolé,
Comme sont isolées les cordes du luth, bien que frémissantes de la même musique.

Donnez vos coeurs, mais pas à la garde de l'autre,
Car vos coeurs, seule la main de Dieu peut les contenir.
Et dressez-vous ensemble, mais pas trop près l'un de l'autre :
Car les piliers du temple se dressent séparément,
Et le chêne et le cyprès ne peuvent croître dans leur ombre mutuelle."
P.17-18

C'est dans cette universalité que le texte de Gibran prend sa force. Sensible et étonnamment simple. Et malgré l'âge du livre, certaines affirmations me sont demeurées cruellement d'actualité :

"Vous vous complaisez à faire des lois,
Mais vous vous complaisez davantage à les violer."
P. 44

En conclusion, ce court roman prend une place d'incontournable dans mon univers littéraire. Je regrette seulement que l'auteur ait choisi ce style d'écriture complètement dépassé pour faire passer son message.

Trop...

4 étoiles

Critique de Pearl_Grey (, Inscrite le 2 mars 2007, 38 ans) - 2 avril 2007

Trop de métaphores, trop de poésie au service d'idées pas toujours justes. La forme est belle mais le fond laisse grandement à désirer.

Une main tendue...

10 étoiles

Critique de Pierre666 (Strasbourg, Inscrit le 13 octobre 2005, 43 ans) - 21 décembre 2005

Adepte et chercheur zélé de l'état de plénitude offert par les voies de l'éveil...

Je dois dire que ce livre confirme une fois encore qu'il existe de nombreux éveillés sur terre. Merci à ces personnes, qui ont foi en l'Homme, qui sont amour "véritablement sensible" , et qui partagent tout cela avec nous...

Merci

UN LIVRE OÙ IL Y A TOUT...

10 étoiles

Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 10 juillet 2005

C'est simple, dans ce petit livre il y a... tout!

L'amour, la vie, le travail, les vêtements, la charité, l'art, le manger, le boire , les enfants, en un mot tout, de tout, et sur tout, et surtout de la vie...

On trouve tout dans ce livre, tout ce dont on a besoin dans la vie courante de tous les jours, et expliqué d'une manière, simple, facile, agréable à lire...

Un livre qui n'a pas pris une ride depuis sa publication, et qui au contraire se révèle être d'une étonnante modernité, au XXIème Siècle.

Un livre d'espoir par ces temps difficiles, un livre plein d'optimisme, de gaîté, de bonne humeur, de bonheur...

Un livre à donner à lire à tous les jeunes et à tous ceux qui ne croient plus à rien, pour leur montrer qu'on peut encore croire à certaines choses, et leur montrer que la philosophie ce n'est pas forcement des livres, de 600 pages barbantes à souhait...

Il faut juste toutefois se méfier toutefois de certaines traductions, qui ne sont vraiment, mais alors vraiment pas à la hauteur d'un tel livre...

Mon livre de chevet...

La sagesse à petites doses

5 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 3 juillet 2005

J’avoue qu’il s’agit d’un texte d’une grande beauté, mais je ne peux pas dire que j’ai été illuminé ou convaincu. Par exemple, le chapitre sur les vêtements « Et bien que vous cherchiez en vos vêtements l’abri de votre intimité, vous risquez d’y trouver un harnais et une chaîne. » Une ode au nudisme ? Ah bon.

Comme tous ces livres qui veulent simplifier la vie en quelques phrases bien tournées, le résultat est joli mais ne réussit jamais à expliquer toute la complexité de ce qu’est l’expérience humaine. Il faut des milliers de livres pour en arriver là…


Pas du tout convaincue...

3 étoiles

Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 29 juillet 2004

Khalil Gibran est-il un philosophe ou un poète? Je n'en sais rien, mais je dois bien avouer qu'il ne me convainc sous aucun des 2 aspects...
Je partage en fait la perplexite de Tistou, et je serais même encore plus sévère parce que je n'ai même pas gardé le souvenir de belles fulgurances. J'ai lu "Le Prophète" il y a quelques années déjà, alors vous me répondrez peut-être que c'est ma mémoire qui me fait défaut. Oui mais voilà, certaines fulgurances de Saint-Paul, le symbolisme à la sensualité lumineuse du "Cantique des cantiques", certaines images bouleversantes chez Sylvie Germain (une chaussure abandonnée et un pan de mur humide dans "La Pleurante de rues de Prague"), la musique déchirante de Paul Celan... Tout cela reste gravé dans ma mémoire des années après ma lecture et je crois que c'est quelque part "révélateur", d'où ma cote plutôt sévère....

Philosophie idyllique

8 étoiles

Critique de Agathe (, Inscrite le 20 avril 2004, 62 ans) - 28 juillet 2004

Lecture intéressante que les paroles de ce "prophète"
Des réponses simples aux questions simples mais impérieuses de la vie.
Un texte superbement poétique, un hymne à la sagesse. Mais une sagesse bien éloignée de celles (diverses) louée par nos philosophes antiques.
Une philosophie de vie applicable? Je la crois un peu trop optimiste : "qu'est ce que le mal sinon le bien torturé par sa propre soif" Peut-on adhérer à cette pensée au vu de l'actualité?
Combien de morts aujourd'hui en Irak?
Il en est de même à propos des lois, ou encore des jugements.
La philosophie de Khalil Gibran est je le crois une philosophie d'un monde idyllique.
Cependant j'aime quand il parle de raison et passion, des enfants, du couple...
A chaque époque son utopie, rien ne nous empêche de butiner ce qui est à portée de notre jardin.

Quid?

4 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 juillet 2004

Certains livres, surtout ceux faisant office de délivrer une philosophie ou une pensée, peuvent vous mettre mal à l'aise, vous laisser penser que, peut être, vous êtes en face d'une imposture. Peut être, ai-je écrit.
Le battage qui entoure ce livre me gêne un peu et je ressens le sentiment décrit plus haut. "Hymne à l'épanouissement de soi", "texte culte du 20ème", je ne sais. Je préfère ne pas me prononcer mais je ne crois pas que je participerai au bouche à oreille de cette oeuvre, même si certaines fulgurances me ravissent.
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

A Libris Quebequis

10 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 4 mars 2003

Ta critique éclair est intéressante et intelligente, même si je ne suis absolument pas de ton avis. Gibran n'est pas un philosophe, mais un poète, ses phrases sont pures, et ciselées avec art. Le sens des responsabilités n'est pas éliminé, loin de là, il s'agit plutôt d'un respect de la personnalité de l'autre, du conjoint ou de l'enfant. L'enfant est considéré ici comme un être humain à part entière, avec sa sagesse innée, son âme divine et sa grandeur. "Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de la Vie". Ca n'atténue pas la responsabilité, que du contraire, ça l'augmente. Nulle part, je n'ai trouvé dans ce livre qu'il faille se montrer dépendant vis à vis de Dieu, la prière y est décrite comme un art de vivre, une mise en contact avec une source d'énergie, toujours prête à nous recharger. L'homme n'est pas considéré comme négligeable par rapport au Divin, mais comme une sorte de partenaire. "Voilà ce que j'ai trouvé plus essentiel que la sagesse, l'âme qui est en vous flamboie et sans cesse s'augmente de son propre feu."
Un terroriste n'est pas détaché, le motif de son acte en est la preuve, il agit au mépris de sa vie et de celle des autres dans un but qui pour lui compte plus que tout, politique, idéologique ou religieux, mais souvent très terre à terre. N'arrive au détachement que celui qui a compris, pour reprendre une phrase d'Ibn Arabi, qu'il est le but de lui-même. Loin d'être "une aspirine de l'âme" pour combler le vide de sa vie, comme tu l'exprimes si bien, ce livre lui donne un sens supplémentaire, plus riche, plus grand, et plus beau. Quant à cette phrase que Malraux n'a jamais prononcée, quoi que la légende en dise, je te répondrai qu'effectivement, Gibran ne s'élève pas au-dessus de toutes les cultures, mais qu'il en intègre la quintessence. Son discours n'est pas nouveau, il a été exprimé par des milliers d'auteurs différents dans la Bhagavad Gita, la Bible, des textes mystiques de toutes les civilisations, mais rarement de façon aussi dense et pure.

Une recette de vie

5 étoiles

Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 4 mars 2003

C'est une oeuvre qui découle d'une culture mise en recettes. C'est comme pour l'évangile, qui donne une vision moyen-orientale du monde autant dans sa forme que dans expression. Avec Gibran, on rencontre un guide qui articule la vie autour du détachement. Pour les enfants, par exemple, il dit qu'ils ne sont pas nés en fonction de nous. On les met au monde pur qu'ils puissent vivre à leur tour. Le passage sur le mariage relève de la même pensée. Il faut fuir l'amour fusion. Et face à Dieu par contre, il faut se montrer dépendant. Dans tous les cas, on élimine le sens des responsabilités.
De prime abord, ses pensées sont séduisantes, mais elles voisinent celles des terroristes qui poussent le détachement au mépris de leur vie. Le Prophète reste un ouvrage intéressant, mais il a ses limites. Il a son importance pour les jeunes de 15 à 20 ans en quête de principes. Quand les quinquagénaires connaissent leur crise du mitan de la vie, ils y reviennent pour éclairer le dernier tiers de leur vie. Ils ressortent Le Chemin le moins fréquenté, L'Homme, cet inconnu...
Ce peut être intéressant aussi pour ceux qui sentent le vide de leur vie, que plusieurs tentent de combler en se tournant vers les sectes ou l'hindouisme, la mode des dernières décennies. Gibran n'est pas un guide à rejeter, mais sa pensée ne se hisse pas au niveau d'une philosophie. C'est une aspirine pour le mal à l'âme. Ce n'est pas Malraux qui écrivait que le 21e siècle sera mystique ou qu'il ne sera pas? Gibran n'est pas un mystique, tout au plus un guide qui charrie une vision du monde qui ne s'élève pas au-dessus de toutes les cultures et qui compte aussi les limites de la sienne.

Tout un bouquin!!!

9 étoiles

Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 10 juin 2002

Un petit bouquin qui a de quoi faire réfléchir. L'auteur nous amène à réflexion sur des thèmes variant de l'amitié à l’argent en passant par le don, etc. Chaque mot écrit touche une corde sensible chez le lecteur. Un livre à lire.et à relire!

bien mais sans plus...

6 étoiles

Critique de Dan (Waterloo, Inscrite le 15 octobre 2001, 50 ans) - 30 janvier 2002

Je ne trouve pas vraiment que ce livre soit si exceptionnel que tant de gens le disent.
Je ne le trouve pas particulièrement formidable et splendide.
C'est un beau livre, mais sans plus...
d'autres livres m'ont fait vibrer et celui-là n'en fait pas partie...
mais heureusement, chacun ressent les choses à sa manière et chacun a ses préférences...

belle philosophie

8 étoiles

Critique de Platonov (Vernon, Inscrit le 7 septembre 2001, 41 ans) - 1 janvier 2002

C'est vrai la langue est très belle, très agréable à lire. C'est du Nietzche en plus facile et surtout en plus vrai. En effet, à défaut d'adopter une religion, on devrait essayer de vivre cette philosophie (même si sur certains points, comme Virgile, je ne suis absolument pas d'accord).

je suis moins enthousiaste...

6 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 19 juillet 2001

Je ne peut pas dire que c'est un mauvais livre, mais en nous offrant ces réflexions toutes faites il ne m'a pas permis de vraiment en tirer quelque chose de mémorable.
D'autant plus que je ne suis pas d'accord avec certains passages.
Bref, ce livre ne m'a pas particulièrement marqué, ce qui ne remet pas en cause sa qualité mais c'est juste pour dire que tout le monde n'est pas unanime pour crier au chef d'oeuvre après sa lecture...

un précieux livre de chevet

10 étoiles

Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 19 juillet 2001

Poésie philosophique, ce vade-mecum de la vie est magique et beau. Il nous livre que le travail est essentiel à l'être humain, que les enfants sont les fils et filles de la vie pour la vie, que le voleur est responsable mais aussi le volé, et tant d’autre pensées éblouissantes : il renvoie à soi et donne envie de méditer plus loin les choses de la vie et de devenir meilleur

le prophète ou le livre du sage

7 étoiles

Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 11 mars 2001

C'est de tout coeur que je remercie ma prof de français pour nous avoir poussés à faire du livre de Gibran, "le prophète" une pièce de théâtre l'an dernier car cela m'a permis de "vivre" pleinement ces paroles pleines de sagesse. Nombre de ces paroles resteront sans doute dans ma tête pour le reste de ma vie, que ce soit "vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de la Vie qui a soif de vivre encore et encore" ou encore "Travailler c'est oeuvrer à réaliser une parcelle du rêve qui vous fut attribuée quand naquit ce rêve". C'est sous forme de questions-réponses que Gibran nous "parle" (c'est le cas de le dire) de l'amour, des enfants, du mariage, du travail, de la joie et de la tristesse,de la beauté, ... Un véritable livre du sage à la portée de tous.
Une de mes répliques préférées : "Je pars avec le vent, peuple d'Orphalèse, mais je ne sombre point dans le vide. Et si ce jour n'est pas la réponse à vos demandes ni l'accomplissement de mon amour, qu'il soit alors une promesse pour un autre jour."

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  Le prophète ?? De quoi ?? 5 Tistou 27 décembre 2005 @ 08:26

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