Les convalescentes de Michèle Gazier

Les convalescentes de Michèle Gazier

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jfp, le 2 juillet 2016 (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 75 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 105ème position).
Visites : 2 784 

trois femmes

Trois femmes, trois âges de la vie, que rien ne semble relier. En cure à Saint-Libron-les-Bains, quelque part non loin de la côte languedocienne, Lise, la prof qui a "pété les plombs", Oriane, la très proustienne anorexique "bourrée de fric" et Daisy, la "belle américaine" rescapée d'un accident automobile, vont entrer dans une étrange relation. Une psychothérapie à trois, sans médecin ni gourou, malgré les différences d'âge, de milieu social, de motivation. Derrière le miroir, un mystérieux homme noir, mais que fait-il dans cette histoire ? Avec sa maestria habituelle, Michèle Gazier manipule ses marionnettes, pour un final inattendu, et un sacré plaisir de lecture…

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Le mystère de l'homme en noir

8 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 65 ans) - 23 février 2024

Lise, est une professeure de français en Province, appréciée et respectée par ses élèves. Mariée à Fred, époux modèle et maman de Simon, un petit garçon dynamique de deux ans.
"Tout pour être heureuse, disent les imbéciles. Elle pense que ce n’est même pas une vie de chien, juste une vie de rien."
Elle se retrouve pour trois mois en cure pour dépression grave à Saint Libron, bourgade calme du Languedoc· Dans cette maison de repos, elle croise Oriane, jeune femme de 24 ans, qui en parait 16, anorexique,qui y séjourne régulièrement.
" Lise n’a pas envie de se confier, de dire le pourquoi de son séjour. Peut-être se retrouve-t-elle dans une relation qu’elle connaît trop bien – maître et disciple -, dans laquelle elle n’est jamais celle qui raconte et toujours celle qui écoute."
Une amitié s’ébauche, se tisse, difficile, entre ces deux femmes, chacune avec des motivations différentes ; quand l’une recherche l’oubli, la solitude, l’autre cherche un appui, une personne capable de la comprendre.
"Lise est une sœur choisie, une amie, une figure protectrice qu’on peut sadiser gentiment, à la manière dont les enfants sadisent leurs grands-parents ou leurs aînés. Juste pour s’assurer d’être aimés."
Puis un jour, elles croisent un couple atypique. Une femme élégante dans un fauteuil roulant poussé par une homme plus jeune, avec beaucoup de charme. Daisy et son mari Maxime résident dans le Grand Hôtel de la ville.
Le visage de l’homme interpelle immédiatement Lise. Quant à Oriane, elle voudrait tant le séduire.
Tous ces personnages se croiseront, se chercheront, entamant des relations amicales ou dangereuses.

Michèle Gazier a le talent de créer des personnages profonds, travaillés ; on suit avec intérêt l’évolution de leurs sentiments, de leurs émotions, au fil des jours et des rencontres.
J’ai été moins séduite par le coté "policier" de l’intrigue mais je dois reconnaître qu’il apporte du rythme et de la tension au roman.

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