La maison au bout du monde de Åke Edwardson
(Hus vid världens ände)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (49 814ème position).
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Retour à Göteborg
Erik Winter vit avec femme et enfants en Andalousie depuis deux ans quand l'envie de reprendre son travail d'enquêteur le pousse à rentrer en Suède. Il se retrouve aussitôt plongé au cœur d'un crime horrible, une femme et deux de ses enfants poignardés, seul le bébé a été épargné. Épargné et bizarrement vivant dans une maison glaciale, avec trois cadavres pendant plusieurs jours.
Toute l'équipe part à la recherche du livreur de journaux, d'un chien, du mari qui travaillait à Stockholm, d'un étrange "un raciste excrémentiste-extrémiste"…
Malgré un bon départ, le roman devient rapidement ennuyeux.
La vie privée du commissaire et celle des membres de son équipe peut plaire aux lecteurs habituels mais manque totalement d'intérêt pour les autres.
L'humour est improbable (problème de traduction?) mais le pire, ce sont les dialogues ; terriblement creux, insipides, au vocabulaire minimum :
"- comment ça va ? demanda-t-elle. (son épouse)
- comme ci, comme ça, sans se presser.
- ça n'a pas l'air d'avancer.
- ça avance.
- à l'aide d'un peu de whisky.
- je ne bois pas de whisky.
- qu'est-ce que tu as bu, il y a dix secondes ?
- du whisky.
- mhm."
… et les dialogues interrogatoires avec les suspects sont pires...
Malgré une fin intéressante et plus rythmée , un dénouement inattendu, je reste aussi déçue par ce roman que par la "Chambre numéro 10" du même auteur.
Les éditions
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La maison au bout du monde [Texte imprimé], roman Åke Edwardson traduit du suédois par Rémi Cassaigne
de Edwardson, Åke Cassaigne, Rémi (Traducteur)
J.-C. Lattès
ISBN : 9782709643689 ; 21,50 € ; 16/09/2015 ; 430 p. ; Format Kindle
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Les critiques éclairs (1)
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Digne successeur de Mankell
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 9 mai 2019
Quand au père, Jovan Mars, il n'est jamais là, il travaille à Stockholm. Il y a les voisins à interroger, le bizarre Robert Kroll, les livreurs de journaux, Robin et son comparse alcoolique, le bizarre Christian Runstig, qui est vu sortant de la maison après avoir acheté le chien, ou l’amant de Sandra, Jens Likander.
Et si c’était son père dont elle gardait de bien mauvais souvenirs ?
L’auteur nous balade à travers tous ces suspects qui ont leur propre histoire, leurs propres mensonges, leurs propres raisons.
A un certain moment, on se demande si ce n’est pas le commissaire Winter lui-même l’assassin, tant il est impliqué dans cette histoire et tellement il se pose de questions en se mettant dans la peau du meurtrier. Sans compter sa ressemblance avec l’un des suspects reconnu par une serveuse thaïlandaise..
Edwardson se veut le successeur de Mankell avec ses romans policiers à vocation sociologique. Et je suis bien d’accord avec cela.
La Suède se confronte au racisme après cet afflux de réfugiés. Maintenant, il y a des messes en arabe !! se plaint Runstig, le raciste de service... Le commissaire Winter ne va pas bien, sa femme et ses enfants vivent en Espagne, sa mère est gravement malade, la société suédoise, elle aussi, ne va pas vraiment bien…
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