Paysages aléatoires de Peter Stamm
Paysages aléatoires de Peter Stamm
( Ungefähre Landschaft)
( Ungefähre Landschaft)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Critiqué par Manu55, le 13 mars 2004
(João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans)
Critiqué par Manu55, le 13 mars 2004
(João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (27 302ème position).
Visites : 3 606 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (27 302ème position).
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Nuits Polaires
La vie de Kathrine, jeune employée des douanes, au nord du cercle polaire. Comment elle va découvrir le monde, comment elle va se découvrir elle même. Il fait souvent froid, il fait souvent nuit, mais les personnages sont bien vivants. Agréable à lire au soleil, comme une boisson fraiche en plein été.
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Les éditions
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Paysages aléatoires [Texte imprimé] par Peter Stamm trad. de l'allemand par Nicole Roethel
de Stamm, Peter Roethel, Nicole (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
ISBN : 9782264037138 ; 7,00 € ; 13/01/2004 ; 224 p. ; Poche -
Paysages aléatoires [Texte imprimé] Peter Stamm traduit de l'allemand par Nicole Roethel
de Stamm, Peter Roethel, Nicole (Traducteur)
C. Bourgois / Titres
ISBN : 9782267027334 ; 7,00 € ; 19/02/2015 ; 224 p. ; Poche
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Triste pôle
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 9 décembre 2010
Dans ce roman, l'impression de froid domine et la vie des personnages s'apparente souvent à celles des éléments. Des vies engourdies par le manque de lumière, soumises aux hivers rudes qui s'étirent, où le silence règne en maître et où il est de bon ton de savoir se satisfaire de ce que l'on a.
Kathrine est employée des douanes dans un petit village du nord de la Norvège. À 28 ans, elle vient de réaliser que son second mariage n'a pas plus de raisons d'être que le premier, qu'elle a de plus en plus de mal à supporter sa vie désespérément monotone. Délaissant mari et enfant, elle décide de partir vers le sud.
Peter Stamm dresse ici un très beau portrait de femme. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère de ce village nordique, admirablement rendue par l'auteur.
Kathrine est employée des douanes dans un petit village du nord de la Norvège. À 28 ans, elle vient de réaliser que son second mariage n'a pas plus de raisons d'être que le premier, qu'elle a de plus en plus de mal à supporter sa vie désespérément monotone. Délaissant mari et enfant, elle décide de partir vers le sud.
Peter Stamm dresse ici un très beau portrait de femme. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère de ce village nordique, admirablement rendue par l'auteur.
Excellent auteur suisse allemand
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 mai 2005
Nouvelle plongée dans la littérature suisse alémanique, sous la plume de Peter Stamm, qui en plus d'avoir des yeux fondants (ceci, c'est pour la petite histoire) possède un réel talent d'écrivain.
Une histoire qui commence avec de la neige et une multitude de dégradés de blancs, à un point tel que le lecteur doit fouiller entre lignes et illusions pour déchiffrer le personnage de Kathrine. La neige, le froid, la glace, autant d'éléments chers à Peter Stamm qui nous l'avait déjà démontré dans "Verglas", paru en 1999 (Bourgois).
A travers ces "Ungefähre Landschaft" admirablement bien décrits par l'auteur, on ressent tout le désarroi de Kathrine, employée des douanes pas vraiment malheureuse mais pas très heureuse non plus. La Norvège a beau être là, le travail routinier pas trop pénible, rien n'y fait, l'envie du grand large se fait plus fort que tout et c'est l'immensité que quitte l'héroïne au profit de la trépidante Paris, avec l'espoir de retrouver un ami cher et d'oublier les vicissitudes d'un second mariage qui s'annonce raté.
La vie de Kathrine, c'est une succession d'images, de couches pourrait-on dire, tantôt rassurantes tantôt lancinantes, que ce soit dans sa vie de couple avec Thomas ou dans ses innombrables inspections de navires contrebandiers. Kathrine a l'oeil, elle connaît les gens et leurs habitudes, elle évite de trop réfléchir mais voilà, il arrive que ses pensées prennent le dessus, elle résiste puis se dit "Pourquoi donc ?". Alors elle part, elle quitte Thomas et le confort qu'il lui offre, s'enivre de bateau et de train, vogue vers la France, vers son ami Christian, vers cet homme en apparence si chaleureux. L'opposé de la neige, le soleil face au froid, les couleurs face au blanc. Mais ne dit-on pas que le blanc est inusable, qu'une aurore boréale ne peut être associée qu'à une nuit polaire, au calme et au silence ?
Peter Stamm aime la neige, le blanc, la solitude, l'immensité et traduit avec beaucoup de subtilité le sentiment d'oppression allié à la liberté (cruel paradoxe) dans lequel ils nous confinent.
Une histoire qui commence avec de la neige et une multitude de dégradés de blancs, à un point tel que le lecteur doit fouiller entre lignes et illusions pour déchiffrer le personnage de Kathrine. La neige, le froid, la glace, autant d'éléments chers à Peter Stamm qui nous l'avait déjà démontré dans "Verglas", paru en 1999 (Bourgois).
A travers ces "Ungefähre Landschaft" admirablement bien décrits par l'auteur, on ressent tout le désarroi de Kathrine, employée des douanes pas vraiment malheureuse mais pas très heureuse non plus. La Norvège a beau être là, le travail routinier pas trop pénible, rien n'y fait, l'envie du grand large se fait plus fort que tout et c'est l'immensité que quitte l'héroïne au profit de la trépidante Paris, avec l'espoir de retrouver un ami cher et d'oublier les vicissitudes d'un second mariage qui s'annonce raté.
La vie de Kathrine, c'est une succession d'images, de couches pourrait-on dire, tantôt rassurantes tantôt lancinantes, que ce soit dans sa vie de couple avec Thomas ou dans ses innombrables inspections de navires contrebandiers. Kathrine a l'oeil, elle connaît les gens et leurs habitudes, elle évite de trop réfléchir mais voilà, il arrive que ses pensées prennent le dessus, elle résiste puis se dit "Pourquoi donc ?". Alors elle part, elle quitte Thomas et le confort qu'il lui offre, s'enivre de bateau et de train, vogue vers la France, vers son ami Christian, vers cet homme en apparence si chaleureux. L'opposé de la neige, le soleil face au froid, les couleurs face au blanc. Mais ne dit-on pas que le blanc est inusable, qu'une aurore boréale ne peut être associée qu'à une nuit polaire, au calme et au silence ?
Peter Stamm aime la neige, le blanc, la solitude, l'immensité et traduit avec beaucoup de subtilité le sentiment d'oppression allié à la liberté (cruel paradoxe) dans lequel ils nous confinent.
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