Abraham et fils de Martin Winckler
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Souvenirs d’enfance
Deux années (1963-1964) de la jeunesse de Franz, âgé de neuf ans et demi au début du livre
Son père Abraham Farkas, médecin rapatrié, s’installe à Tilliers, petite ville de la Beauce.
« Abraham n'a qu'une seule préoccupation : son fils. Franz, lui, en a deux : son père et les livres. »
Un « accident » a tué sa mère et laissé Franz amnésique.
Martin Winckler est à peine caché derrière Franz, il a réellement vécu dans les années soixante à Pithiviers, ville « modèle » de Tilliers.
Près de 600 pages que je n’ai pas vu passer. Mon avis est peut-être un peu biaisé par le fait que, moi aussi, j’ai habité cette ville à peu près au même âge. – et que j’ai donc retrouvé dans ce livre une partie de mon enfance...
Avec « en prime », la résolution d’un secret datant de la seconde guerre mondiale. J’ignore s’il y a ou non un fait réel à l’origine de cette partie
Les éditions
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Abraham et fils
de Winckler, Martin
P.O.L.
ISBN : 9782818035764 ; 22,90 € ; 11/02/2016 ; 576 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Tout va bien, petit chat ?
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 8 novembre 2019
Néanmoins, l’auteur parvient à maintenir le suspense jusqu’au bout et on ne le lâche pas, c’est déjà un pari réussi.
Autre chose qui m’a plu : Franz, le fils, me renvoie à ma propre enfance. Il fait tout comme moi à son âge..
« Je ne savais pas quoi faire. Je venais de finir Michel Strogoff. J’étais à la fois heureux que çà finisse bien et malheureux que ce soit terminé. J’ai voulu me mettre à autre chose, mais j’avais le sentiment qu’aucun d’eux ne m’apporterait le même plaisir. Je me sentais à la fois triste et fatigué à l’idée de commencer un autre livre. Je ne voyais pas comment je pourrais jamais me sentir aussi bien qu’avec eux. »
« Je relisais Michel Strogoff pour la troisième fois et j’étais surpris et heureux d’y découvrir des phrases, des idées que je n’avais pas vues auparavant. »
« Je me suis beaucoup ennuyé… Je n’avais rien à lire, jusqu’à ce que mon père me donne des illustrés. Je les ai lus plusieurs fois et au bout d’un moment, je les connaissais par cœur et je me suis ennuyé de nouveau."
« Souvent la nuit, je me réveillais et j’avais soif. Mais je ne pouvais plus aller prendre de l’eau dans la petite salle de bain et j’avais peur de descendre l’escalier dans le noir. J’avais envie de lire mais je n’osais pas rallumer depuis qu’une nuit mon père avait aperçu de la lumière par la fente de la porte et était venu voir pourquoi je ne dormais pas, à deux heures du matin. »
"J’ai toujours 0 faute aux dictées. Je ne sais pas pourquoi. Je ne fais pas exprès. Je vois les mots quand le maitre les dit, et je sais comment ils s’écrivent. J’imagine que c’est parce que je les ai déjà lus dans des livres, et que je les ai retenus. »
« Le maitre nous avait donné un sujet de rédaction un vendredi, à rendre mardi suivant. Pendant tout l’après-midi du samedi, je me suis demandé ce que j’allais pouvoir raconter. »
« Le maître : Lorsque je lis ses rédactions, je suis toujours très heureux : il écrit très bien pour un garçon de son âge. Mais j’ai des sentiments mêlés : souvent il ne traite pas le sujet »..
Il y a encore bien d’autres choses à dire, notamment, toute cette histoire de rafle de 2 familles juives pendant la guerre 40/45 et les documents rédigés au citron pour empêcher qu’ils ne soient déchiffrés, ce que Franz va découvrir dans le grenier et qui fera de lui un héros dans le village. Bref, tout est merveilleux...
Conte de fées nunuche
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 28 août 2017
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