Stupeur et tremblements de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Au japon c'est différent
Amélie Nothomb nous présente son expérience professionnelle au Japon. Nous pénétrons dans l'atmosphère glaciale du patronat japonais.
Complètement autobiographique, cet ouvrage nous présente les Japonais tels qu'ils sont. Nous suivons Amélie Nothomb jusqu'à son départ du Japon, date à laquelle elle écrit son premier roman " Hygiène de l'assassin ".
A ceux qui ne connaissaient pas les Japonais, à ceux qui n'aiment pas leur patron…
Les méthodes de travail complètement opposées aux méthodes françaises, et pourtant chacun peut s'y retrouver. Une histoire de harcèlement moral qui, par la force de caractère d'Amélie Nothomb, ne l'atteint pas, et pourtant les professions qu'on l'exige à prendre sont de plus en plus dégradantes.
Elle résiste pour mieux vivre son avenir.
Les éditions
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Stupeur et tremblements [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel
ISBN : 9782226109507 ; 13,80 € ; 26/08/1999 ; 174 p. ; Broché -
Stupeur et tremblements [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253150718 ; 6,20 € ; 01/06/2001 ; 186 p. ; Poche -
Stupeur et tremblements
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche
ISBN : 9782253161936 ; 14,48 € ; 22/06/2011 ; 192 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (102)
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Caricature acide
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 14 décembre 2015
Style alerte, avec d'indispensables traits d'humour, un livre agréable à lire. On peut se demander toutefois comment l'entreprise ne fait pas faillite avec un tel gaspillage d'énergie.
Le livre a été porté au cinéma par Alain Corneau, avec Sylvie Testud dans le rôle principal. Rendant bien l'esprit du texte original, il mérite d'être mentionné.
Tout en bas de la hiérarchie
Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 10 octobre 2015
Par contre un petit bémol. Même si l'auteur est bien consciente de ce qu'on lui fait vivre, j'aurais aimé que ses sentiments personnels soient un peu plus détaillés, creusés. Car même si on arrive à prendre du recul avec humour et à avoir un regard assez philosophique sur les événements, intérieurement un malaise s'installe. Je ne le trouvais pas assez décrit.
pas convaincue !
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 48 ans) - 19 juin 2015
Côté lecture, je me dis aussi qu'il faut que j'essaie. Alors de temps en temps, je tente : Musso, Coelho, plus récemment Gounelle. Ce coup-ci, c'était Amélie Nothomb. Après tout, les avis sont partagés : il y a ceux qui détestent, et ceux qui adorent, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elle est lue et qu'elle fait parler d'elle. J'ai donc voulu savoir si finalement, je me positionnerai parmi les "pour" ou parmi les "contre" (bon ok, j'avais quand même une idée sur la question mais comme je dis toujours : celui qui n'essaie pas ne se trompe qu'une seule fois !). Je me suis donc lancée dans la découverte de son roman le plus connu (enfin, je crois ?) : Stupeur et tremblements.
Sans surprise pour ceux qui me connaissent, je n'ai vraiment pas aimé.
Je n'ai pas aimé le fond : le choc des cultures, ça m'intéresse toujours, ça ouvre l'esprit à d'autres pratiques, etc… Là, pour le coup, j'ai trouvé les propos surtout caricaturaux et limite désobligeants pour les habitants du pays du soleil levant (bon, carrément désobligeants même !). Je n'ai pas adhéré au "positionnement" de l'héroïne qui semble surtout hésiter entre affirmer sa culture occidentale et son désir de se comporter comme une bonne japonaise. En gros, quel que soit son modèle de référence, elle choisit exactement et systématiquement celui qui est le pire à la situation présente. Maladroite, Amélie, ou plus simplement masochiste (ou en manque d'inspiration ? tsssssssssss je suis mauvaise langue !) ?? Et puis, enfin, en terme de contenu, soyons honnête, il n'y a pas grand-chose, ça sonne creux, pas que quoi caler une dent ni même combler une petite envie de lecture facile et rapide pas prise de tête.
Je n'ai pas accroché à la forme non plus. Si l'écriture est très imagée, j'ai trouvé les images inappropriées ou gratuites ; par exemple, Amélie, pour son premier jour, se fait "cracher" par l'ascenseur à l'étage de Yumimoto ; une image un peu abusive d'autant que, contextuellement, n'ayant pas commencé à travailler, elle est sur un petit nuage ! Pour continuer (rapidement) sur le chapitre, eh bien, des chapitres, il n'y en a pas. Le texte est "rythmé" par des paragraphes. Ça se veut drôle (je semble insensible à ce genre d'humour de situation) mais je trouve que c'est surtout verbeux, bavard.
Ça ne sert à rien d'épiloguer sur le sujet (déjà 100 avis sur CL, plus le mien !), je suis contente de pouvoir dire aujourd'hui : Amélie Nothomb ? Je connais, mais ce n'est pas pour moi ! Allez, zou, j'oublie tout ça et je passe à autre chose !
Autant Noël me déprime, autant Pâques me réjouit. Un Dieu qui devient un bébé, c'est consternant. Un pauvre type qui devient Dieu, c'est quand même autre chose.
En vérité, depuis ma nomination, aller aux toilettes de l'entreprise était devenu un acte politique.
On ne rigole pas au travail
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 7 mars 2015
Ce roman est formidablement drôle. Comme à son habitude, Amélie Nothomb nous emporte dans son écriture symbolique. Je ne me lasserai jamais de son style.
Lorsqu'elle doit faire des photocopies et recommencer à plusieurs reprises sous la haute fausse performance que son chef lui impose on arrive à un moment qui force le ridicule.
Ce roman d'Amélie Nothomb est mon préféré car elle respecte cette histoire, je trouve ce roman plus plausible que d'autres. On s'y retrouve, il y a une histoire moins invraisemblable et plus ficelée que d'autres.
Me concernant, je qualifierai ce roman comme l'un des meilleurs de Amélie Nothomb, il sera mon préféré à ce jour parmi les siens.
Dubitatif !
Critique de Som Lang (Ecrouves, Inscrit le 28 octobre 2011, 51 ans) - 4 janvier 2014
" Mais qu'est-ce qu'elle attend pour réagir, cette gourde !? " Me suis-je dit
Elle aime le Japon. Ok!
Elle voudrait vivre comme une japonaise. Ok !
Mais si c'est pour être traité ainsi, à moins d'aimer le cuir et les fouets, je vois pas trop l'intérêt moi !
Amélie n'est pas lâche ou trouillarde car elle constate bien sa situation mais choisit de rester.
Et je n'ai pas pu me détacher de cet agacement tout au long du récit.
Ensuite, son style, on aime ou aime pas. Moi, j'ai du mal.
Finalement, ce qui me reste de son livre, c'est quelques phrases par-ci par-là, sympa ou drôle. Sans plus.
Vous vous rappelez les cassettes VHS qu'on se prêtait, un dimanche après-midi à s'ennuyer, et que l'on visionne distraitement, en souriant vaguement et que l'on va aussitôt oublier dans un coin du buffet. C'est l'effet que ça m'a fait.
Alors c'est vrai, je suis dubitatif devant le culte qu'on lui voue. Dubitatif aussi devant le prix de l'Académie française que le livre a reçu.
J'ai été longtemps très naïf, m'imaginant qu'un livre récompensé avait indubitablement de la qualité...Je me suis soigné..
Aujourd'hui quand je vais en librairie, je fuis ceux dont la couverture est barré d'un gigantesque: " A reçu le prix de.."
Mieux vaut tard que jamais!
Un mystère
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 26 septembre 2013
Premier roman lu d'elle, je ne suis pas là de recommencer.
Pas inintéressant, mais franchement, où est le génie?
Discutable
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 19 juillet 2013
Et puis annoncer que faire le ménage dans une entreprise, c'est être descendu au rang de "rien du tout", cela me dérange un peu.
Effroyable haine dérisoire
Critique de Jadeite (, Inscrite le 2 mars 2013, 31 ans) - 2 mars 2013
D'abord, je trouve qu'il est très bien écrit. Les mots sont adroitement choisis, les phrases sont efficaces, c'est agréable à lire ; si bien que pour un livre de 160 pages, je me suis amusée à délecter les phrases, tantôt en fermant les yeux et m'imaginant dans cet univers pendant 10 minutes, tantôt lisant vite comme si j'écoutais quelqu'un me parler.
Ensuite, outre les mots ou les descriptions de paysages (plutôt partielles quand on les liste) , ce qui m'a portée le long du livre est ce personnage !
Ce personnage m'a foudroyée d'admiration et de consternation : oui , une "vraie" imbécile qui a une force d'autodérision stupéfiante !
Du début jusqu'à la fin, j'attendais un moment hypothétique où elle allait enfin faire re-valoir sa dignité, et faire plonger cette Fubiki Mori dans la boue ! C'était mon voeu le plus cher.
Mais au contraire, grâce à Amélie, "j'ai appris comment" accepter un sort injuste, tout en restant moi-même,c'est- à dire en gardant mon esprit critique , sans manquer de relever l'ironie de la situation, pour finalement acquérir une paix intérieure invincible de l’épreuve : l'amour de la contemplation du monde !
Mon passage préféré : " ...aller aux toilettes était devenu un acte politique."
Enfin , N'ai-je pas besoin de préciser que je me suis tordue de rire !
Si il fallait vous dire quel vers tirer du nez de ce livre, je ne nierais pas son existence, mais je suis incapable à l'état présent de le localiser et de le justifier !
Il est manifeste qu'il vise à dépeindre un aspect particulier du Japon, peut-être les coutumes de penser, mais aussi et surtout dans la manière de travailler en entreprise.
Je regrette peut -être qu'il n'y ait pas eu plus de description de ses interactions avec des collègues "égaux" japonnais, et plus de comparaison avec l'Europe .
Aussi faut-il noter que pour ma culture générale, ce livre m'a fait un bien fou !
Tout ça sort à vif du coeur,et je recommande ! :)
un livre qui montre le passage de dieu à madame pipi
Critique de Bubulle-san (, Inscrite le 21 août 2012, 30 ans) - 21 août 2012
il me semble que j'avais relativement apprécié la première lecture en 3ème pour le cours de français , mais comme tous les livres qu'on lit lorsqu'on est en cours on n'y prête que peu d’attention étant plutôt un sacrifice qu'un loisir ^^,
mais cette année quand j'ai lv ce livre trainer dans un coin de ma chambre je me suis dis pourquoi pas le relire me souvenant vaguement voire pas du tout de l'histoire ,
et je l'ai lu d'une traite , ça coulait tout seul , à la fois drôle et dramatique , on rentre facilement dans l'ambiance
un bon petit moment passé , même si parfois j'avais envie de secouer Amélie pour qu'elle se rebelle enfin ^^
bon c'est vrai que ça n'a pas non plus un grand intérêt , il ne vous apprend pas grand chose , mais il vous fait passer un bon moment ,
bref qu'il soit autobiographique ou non je m'en contre fiche cette fille m'a touchée =)
qu'il mérite son prix ou non cela aussi je m'en fiche , l'écriture est facile à lire rien d’exceptionnel , même si j'ai été surprise par quelques passages qui étaient relativement bien écrits
mais essayer avec de l'ordinaire réussir à toucher des gens ça c'est fort !
j'ai même eu l'impression que madame pipi était finalement comme dieu
Une facette peu flatteuse du Japon mais on alterne entre rire, compassion et stupeur !
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 15 mai 2012
Mais heureusement l’humour décapant rend ce livre très agréable à lire. Il y a une qualité dans l’écriture qui rend presque ce livre visuel. Décidément oui Amélie Nothomb est vraiment une extra-terrestre ! Et je ne peux que la remercier d’avoir partagé avec nous cette expérience autobiographique vécue au pays du soleil levant. C’est vraiment très divertissant tout en étant instructif.
Amélie-San mange froid
Critique de PGStats (Montréal, Inscrit le 28 juin 2011, 67 ans) - 18 mars 2012
De mon œil de touriste en goguette dans le monde exotique de l’autofiction, je n’ai rien vu dans cette courte histoire, ma première rencontre avec la célébrissime auteure, qui soit digne de prosternation. Psychologue amateur, je ne vois dans cette caricature que la petite vengeance d'une amoureuse éconduite. Même que contrairement à mon habitude, je ne rapporte aucun cliché.
Les bénéfices de l'édition de belle facture que j'ai achetée sont versés à l'association Médecins du monde, en soutien aux victimes du tremblement de terre de mars 2011. Merci à l'auteure et à son éditeur.
Préjugés et embêtements.
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 3 février 2012
Un récit, tout ce qu'il y a de plus autobiographique. Attention, une autobiographie fictive du fait des noms modifiés. Et seulement de cela. Pendant tout l'ouvrage, ce n'est que l'opinion de Nothomb sur son expérience dans l'entreprise japonaise, et rien d'autre. Des petites mésaventures avec sa supérieure pour mettre une sorte de 'piment' qui n'a pas du tout pris avec moi, du moins. Puis quelques détails sur la condition de la femme japonaise exposés de façon ironique et qui aurait pu se révéler intéressants... Mais finalement, savoir que la femme japonaise doit être élégante en toute situation même quand elle est aux toilettes et qu'il est nécessaire que l'on n'entende pas le bruit de son 'ruisseau' bah... c'est pas si intéressant que ça.
Peut-être n'ai-je pas su trouver le sens caché de ce roman ayant reçu un prix pour une raison que je cherche toujours.
Néanmoins, même si le style peut paraître 'simple' de temps à autres, on remarque bien que Nothomb a de la plume, mais seulement quand elle le veut, comme si pour ce passage précis, celui-là est pas un autre, elle avait décidé de faire un effort considérable sur le soin de son écriture... Pourquoi là et pas autre part ? J'ai eu beau chercher, je ne comprends pas ce style, c'est certainement très subjectif, mais voilà.
Sinon, je pense que pour apprécier le roman il faut adhérer à la psychologie et la façon de penser du personnage, deux choses qui m'ont considérablement déplu dans l'ouvrage. Car quand on compare une prise de tête à un viol.... Il faut quand même le vouloir ! Et cette scène 'érotique' entre l'ordinateur de la narratrice et elle-même.... Pourquoi ? Quel est le but ?
En conclusion, Stupeur et Tremblements est un ouvrage que je n'arrive pas à cerner, je conçois le fait qu'il puisse plaire à d'autres lecteurs... Mais il me laisse, quant à moi, fortement dubitative, du fait qu'il sonne creux, que le style soit fait pour paraître étrange alors qu'il n'a pas vraiment de fond et que l'héroïne me déplaise à un point phénoménal.
Si vous voulez de l'autobiographique quelque peu inintéressant, vous serez servi.
J'ai adoré !
Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 30 janvier 2012
J'ai adoré l'intelligence de la personne derrière la bêtise évidente et criante qui semble évidente pour presque tous les autres protagonistes (et cela en fait beaucoup).
J'ai beaucoup ri, ai été interloquée, émue parfois.
Les analyses et réflexions de l'auteur sur comment cela fonctionne et donc, ce qu'elle peut ou ne peut pas faire, peut ou ne peut pas dire, sont aussi édifiantes. On ne se trouve pas devant quelqu'un qui n'a pas le mode d'emploi, en plus !
Mais une question est restée en suspens pour moi : que voulait M. Saito lorsque, le premier jour, il lui demande d'écrire la lettre ?
stupide et tellement
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 13 septembre 2011
Nothomb c'est surtout une écriture insupportable, pédante et des phrases longues et mal tournées...
Encore une fois best seller rime avec grosse XXXde.
Dépaysement japonais
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 4 septembre 2011
Finalement, ce livre est écrit finement et donne un style très fluide au texte. Agréable à lire.
Un bon livre
Critique de Margaux-50 (, Inscrite le 12 août 2011, 29 ans) - 12 août 2011
Bref, Stupeur et tremblements est un bon livre, qui a réussi à me faire rire, comme à mon habitude avec Amélie. C'est un livre facile et agréable à lire c'est pourquoi je le recommande à ceux qui n'attendent pas le chef d'oeuvre du siècle.
Se lit vite
Critique de Ahsieg (, Inscrit le 15 octobre 2008, 41 ans) - 6 juillet 2011
L'humour dans ce livre est indéniable et étant donnée la situation du personnage, le décalage est saisissant. Je dis 'personnage' et pas Amélie Nothomb car je ne crois pas une seconde à la véracité des faits. Ou du moins la facon dont ils sont relatés m'a paru un peu fantasmée. Vous savez, quand on réfléchit une heure à ce que l'on aurait du dire dans un conflit et qu'on finit par croire que c'est ce qu'on a dit.
Je note également une contradiction majeure. La critique de la mentalité japonaise et du 'je ne démissionnerai jamais pour ne pas perdre la face' aurait trouvé sa force dans une confrontation avec ses valeurs à elle, occidentale. Malheureusement elle décide d'entrer dans le cercle vicieux et ne démissionnera pas, ni ne rapportera les faits d'harcèlement. Elle choisit donc de cautionner, toute critique préalable s'annulant d'elle même.
Bonne surprise !
Critique de Keox (, Inscrit le 24 février 2010, 40 ans) - 13 avril 2011
J'ai décidé un jour de la lire parce que j'aime bien sa silhouette atypique dans les médias et ses chapeaux noirs moi-même fan de chapeau.
Avant de lire ce livre, j'avais deux a priori :
A priori numéro 1 : le contenu du livre me paraissait trop léger (taille des lettres 14 avec une mise en page standard de 11 sur 17). En raccourcissant les marges du texte et en diminuant la taille des lettres à 10, je me retrouvais devant un livre de 100 pages. Quelle était ma stupeur de mettre 4 euros 50 cents pour un bouquin si petit que mon petit cousin fan de mangas japonais aurait lu en une heure ! J'en ai tremblé sur le moment... Comment avait-on pu décerné un prix littéraire à un livre qu'on aurait pu écrire en une semaine ? Mais une voix dans ma tête me disait : "dans la littérature comme dans la sexualité, ce qui compte le plus, ce n'est pas la taille, mais bien le pouvoir des mots". J'ai interprété cela comme ceci : "le fond prévaut toujours sur la forme"...
A priori numéro 2 : pendant ma formation universitaire, j'ai eu l'occasion de faire une étude de dimension psychologique chez une population d'expatriés. Elle abordait le sujet des différences interculturelles au travail dans lesquelles on se posait la question de savoir si ces différences étaient un moteur ou un frein pour l'entreprise. Pour étoffer mon rapport, ma prof (une obèse pleine d'humanité) m'avait conseillé de lire ce livre, mais moi, par fainéantise intellectuelle, j'ai préféré plutôt voir le film. En fait, je ne voulais pas me farcir en plus des bouquins pédagogiques de ma spécialité, le bouquin insipide d'une pauvre bourgeoise que la vie avait malmené au pays du Soleil Levant. Je n'ai pas écouté la voix qui me disait : "le livre prévaut toujours sur le film"...
J'avais que des a priori avant de lire ce livre, mais l'image gothico-romanesque de l'écrivaine aux chapeaux noirs me séduisait car dans ma tête, je me la représentais comme la madame de Fontenay de la littérature.
Je l'ai lu en deux temps, pas de trois mouvements. La première moitié du livre a été torchée en une heure et l'autre moitié en une heure et demi. Soit un temps de lecture de 2h30 approximativement. Je dis approximativement parce qu'ayant fumé des substances toxiques pendant de le lire (deux bon gros joints) je n'avais pas une perception normale de la notion du temps. Ma lecture brève fut achronique.
Bref, j'ai été agréablement surpris par ma lecture. Elle fut légère et pleine d'humour malgré la rudesse de certaines situations évoquées de manière biographique par la douce et ascétique plume d'Amélie (malgré la redondance grammaticale du "plus-que-parfait" du subjonctif qui me répugne car je ne sais pas bien l'utiliser). J'ai bien rigolé à certains moments et à d'autres je me suis senti mal à l'aise. Son expérience professionnelle chaotique dans l'antre de cette monstrueuse entreprise japonaise "Yumimoto" personnifiée par sa subjectivité lui a permis de parler d'un thème assez original je trouve : les différences interculturelles dans le monde du travail. On sent dans son récit un Japon inflexible aux moeurs provenant de l'occident préférant préserver ses valeurs et ses idéaux ancestraux intacts face à l'invasion-idéologique-occidentale. On sent bien dans le récit ce choc des cultures qui ne résultait que d'une incompréhension de la langue finalement. En y pensant, tous les dialogues du livre devraient être écrit en japonais pour coller à la réalité des faits ! En ce sens on peut penser que la narratrice soit Amélie a été victime d'une succession de délires d'interprétation sous-jacents à un état d'esprit de paranoïa latente pendant ses interactions sociales et verbales avec ses collègues japonais ne comprenant pas un seul mot de la langue française... Cela ne m'étonnerait pas le fait que sa fulgurante subjectivité ait assassiné sa part d'objectivité pour tout renvoyer à elle-même dans l'histoire et se sacraliser ainsi Martyre numéro 1. Personnellement, je ne suis pas contre ce procédé car moi-même je l'utilise et il n'y a pas de honte à l'utiliser. Après tout et depuis la nuit des temps, "la subjectivité prévaut à l'objectivité"... (lol, je m'emporte là). Donc que l'histoire soit vraie ou pas en fait je m'en fous ! C'est le vécu émotionnel et le discours catharsique de la narratrice qui m'intéressent ici...
En fait, ce sont les différentes expressions de la gestalt d'Amélie en situation d'inadaptation professionnelle et culturelle qui m'ont beaucoup plu. J'ai bien rigolé. Je me suis attaché à son personnage de sexe féminin complètement soumise aux règles de son entreprise tel un esclave emprisonné dans ses chaines. Dans mon rapport sur ces putains-d'expatriés-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom qui devaient élaborer des stratégies adaptatives lors d'interactions interculturelles au travail, je parlais de déshumanisation et aussi de réduction de l'individu jusqu'à un stade primitif et originel de sous-merde-antigravitationnelle dans les différents stades du développement de l'homme... En fait, seule ma prof (l'obèse pleine d'humanité) avait pu sonder la subjectivité qui émanait de ce rapport somme toute très objectif dans la forme, et je me suis tapé un 18/20... Je m'égare là mais bon.
L'infériorité-médiocre de la narratrice candide face aux mortifications et aux humiliations de ses bourreaux me faisait rire et penser en même temps au supplice ultime de JC cloué sur sa croix. A chaque conversation, lorsqu'elle se faisait crier dessus par ses supérieurs hiérarchiques, j'entendais le son des marteaux qui martelaient les clous plantés dans les deux mains et les deux pieds de ce pauvre J.C ! Comme elle le dit très bien, elle se considère comme une sorte de Martyre des temps moderne. Dans ma tête de dégénéré-qui-aime-les-histoires-nooooires-et-la-violence-et-les-meeeeeurtre elle était la victime parfaite dans cette mise en scène professionnelle déguisée en criiiiiimes sordides ! Je me suis plu à la voir souffrir. Suis-je tout de même un sadomaso sans coeur ? Je ne pense pas... Je trouve finalement qu'elle a bien transposé son vécu émotionnel dans son récit et je l'ai bien ressenti donc cette lecture fut plaisante.
Néanmoins, j'aurais préféré qu'elle parle un peu plus de ses activités à l'extérieur de l'entreprise, de ses activités extra-professionnelles car je doute fort qu'elle n'ait fait que de récurer les chiottes du 44e étage pendant toute l'année de son expatriation au Japon ! Mais elle n'a pas souhaité développer sur le sujet. Dommage (j'enlève un point pour cela et c'est tout). Je l'imagine dès lors, après le travail, dans sa chambre obscure au Japon, avoir des fantasmes torrides tournant autour de Mori sa supérieure hiérarchique qu'elle décrivait comme une très jolie femme. Je les vois toutes les deux, les frères ennemis, nues dans cette chambre obscure et faire des choses que les Voix du Seigneur m'empêchent de décrire...
Enfin bref, en tout cas, j'ai vraiment bien aimé ce petit livre surtout la fin lorsqu'elle présente sa démission, c'était hilarant...
Hontô?
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 31 mars 2011
L'histoire vécue par l'écrivain est difficile à vivre tout de même, quel désenchantement, on a constamment envie de se rebeller à sa place, mais bon l'histoire est tout de même prenante.
Le plaisir de lire est là, ce qui est l'essentiel.
Un bon livre.
Stupeur et Tremblements
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 20 mars 2011
Réconciliée avec cette auteure!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 15 mars 2011
Bravo! Je me sens réconciliée avec ma compatriote ;-)))))
GRH
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 14 décembre 2010
Bof, bof...
Critique de Caecilia (Huy, Inscrite le 28 novembre 2010, 29 ans) - 10 décembre 2010
C'est bon comme du chocolat blanc au melon
Critique de Maufrigneuse (Saulieu, Bourgogne, Inscrit le 1 novembre 2010, 35 ans) - 25 novembre 2010
L'auteur a tout de même un sens de la critique développé et son humour est souvent bien aiguisé. Même si ce qu'elle décrit n'est pas très consistant, la lecture est plaisante. Et je dois le dire j'ai ressenti de l'émotion à la dernière page.
Petite remarque annexe : l'état de dégradation dans lequel elle se montre lavant les toilettes du fameux étage montre-t-il un mépris général pour les gens dont agent d'entretien est un métier à temps plein ?
C'est donc un livre que j'ai plutôt apprécié mais dont il ne me restera pas grand chose, si ce n'est rien du tout.
Delicious!
Critique de PenséesPerdues (, Inscrite le 24 septembre 2010, 38 ans) - 23 octobre 2010
Tout au long de ma lecture, je me suis demandée pourquoi l'auteure se fait si petite, pourquoi elle capitule, et surtout, pourquoi continue-t-elle à respecter et à admirer sa supérieure, qui ne fait que l'humilier davantage!!
La spontanéité et la transparence de la protagoniste devant la rigidité des règles et des mœurs du pays du soleil levant n'a fait qu'augmenter la dose d'humour que nous propose l'auteure.
Bravo Amélie!!
STUPEUR ET TREMBLEMENT.
Critique de Bichocoboubounana (, Inscrite le 10 août 2010, 46 ans) - 10 août 2010
Mitigé
Critique de Clarilire (Lyon, Inscrite le 28 mars 2010, 30 ans) - 24 juin 2010
C'est une amie qui m'avais conseillé ses livres tout en me précisant que celui-ci "n'est pas le meilleur qu'elle écrit". Comme je n'ai lu que "Stupeur et tremblements" et que j'ai commencé "Ni d'Ève ni d'Adam" sans réussir à le finir je ne peut pas juger. Mais j'hésite à en lire d'autres.
Le bilan est donc assez mitigé car si j'ai plutôt bien aimé le livre, je n'ai pas été convaincue par l'écriture d'Amélie.
Bizarre ...
Critique de Tiaa-du-70 (, Inscrite le 30 avril 2010, 30 ans) - 30 avril 2010
Un bon livre, pas mal de sujets, traitement bien fichu
Critique de NQuint (Charbonnieres les Bains, Inscrit le 8 septembre 2009, 52 ans) - 8 octobre 2009
Il a le mérite d'aborder plusieurs sujets intéressants tels que le décalage culturel avec le Japon (sujet qu'on ne peut la soupçonner de méconnaître ...), mais aussi le harcèlement moral dans l'entreprise (sujet ô combien chaud en ce moment) ou encore la descente aux enfers d'un personnage.
Le récit est prenant, on s'identifie et on rentre en empathie avec facilité. On peut regretter que ces riches sujets ne soient pas traités plus en profondeur mais il est vrai que la forme du récit ne s'y prête pas forcément.
Un bon livre qui devrait (aurait du ?) m'inciter à lire d'autres Nothomb !
Stupeur et tremblements
Critique de Alexis92 (, Inscrit le 31 mai 2008, 32 ans) - 16 juillet 2009
Une jeune belge passionnée par le Japon décide de travailler dans une entreprise japonaise. Elle ne comprend toutefois pas le sens aigu de l'honneur des Japonais et se révèle vite incapable de travailler correctement. Les travaux ingrats se succèdent.
A. Nothomb décrit plus ou moins bien la société japonaise, peut-être de façon trop stéréotypée. Elle réussit néanmoins avec brio à glisser une touche très comique ce qui rend la protagoniste très attachante et compréhensible. Les différences entre deux sociétés complètement différentes sont également décrites avec justesse.
Ce roman ne m'a pas particulièrement marqué, mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture.
un espoir
Critique de Anselma (, Inscrite le 13 juillet 2009, 55 ans) - 13 juillet 2009
concernée par le sujet moi aussi, je ne perds pas de vue qu'on peut changer de cap un jour ou l'autre...
la dictature ?
Critique de Sinocks (, Inscrit le 12 janvier 2009, 31 ans) - 12 janvier 2009
J'ai bien apprécié le roman, l'histoire est drôle, on s'attaque vite au livre et on prend facilement la place du narrateur. La grammaire et le vocabulaire restent simples dans l'ensemble du livre. Je m'attendais, en voyant la couverture à un livre ennuyant et pas prenant, mais je me suis trompé. Il y a juste la taille du roman qui nous laisse perplexes. Ce roman nous montre bien qu'au Japon, la hiérarchie est comme une dictature. C'est ce qui fait que ce livre est bien. Elle débute dans la traduction et finit aux toilettes, c'est la partie comique. Tous ces échecs et son arrogance vont faire que la compagnie devient n'importe quoi. Mais même si elle perd beaucoup de potes, elle tiendra le coup et ne démissionnera pas. La folie prendra le dessus sur elle plusieurs fois, c'est encore une touche d'humour et de drame.
Jorrot Nicolas.
2BPcom
De l'esclavage ?
Critique de Poupouille (, Inscrit le 12 janvier 2009, 32 ans) - 12 janvier 2009
"Stupeur et Tremblements" est un livre qui m'a énormément plu. Son livre m'a vraiment permis de connaître la vie nippone ainsi que "L'ambiance" au sein d'une grande entreprise tel que Yumimoto. On s'intègre complètement à l'histoire, j'ai même eu l'impression d'en être le personnage principal. Amélie Nothomb nous emmène dans un autre monde que celui que je vis en ce moment en tant que Francais. Je me suis propulsé dix ans dans le futur pour me faire ma vraie opinion sur le travail nippon. Un travail efficace certes, mais très régulier. Tout est calculé, une hiérarchie très en place, pas le droit à l'erreur. On aurait tendance à dire que ce serait parfois exagéré, les conflits entre supérieur et subordonnés. tout comme Saito face à Fubuki ou encore Mr Tenshi et Amélie-san face à Mr Omochi.
les personnages sont bien décrits au long de l'histoire, car on ne sait pas vraiment qui ils sont vraiment dans l'incipit. On connait leur grade au sein de l'entreprise mais pas leur caractère, leur façon de travailler. Amélie Nothomb nous le fait découvrir petit à petit et tout au long de l'histoire. Ce qui nous laisse nous poser quelques questions telles que : Amélie mérite-t-elle vraiment tout ça ? Les supérieurs sont-ils vraiment méchants ou cela n'est que l'impression qu'on a quand on les voit au travail ? Ce livre est une vraie réussite pour moi.
Rus thibaut 2BPCOM
Délicieux
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 31 août 2008
Japanese story
Critique de Alouette (Seine Saint Denis, Inscrite le 8 mai 2008, 39 ans) - 14 juin 2008
Elle raconte son parcours dans une entreprise japonaise. La vision qu'elle en donne est assez sombre. Comment s'intégrer dans un pays dont la culture diffère complètement de la nôtre ? Je crois qu'elle parlait couramment le japonais alors que dire de ceux qui ne le parlent pas du tout ?
Déjà que j'avais une image assez négative des entreprises en général (peut-être que quelqu'un pourrait me faire changer d'avis), je vois qu'à l'étranger, c'est pas mieux.
Au moins, l'auteur prend ça avec humour, ce qui rend la situation plus supportable.
J'ai trouvé le livre sympathique mais pas assez pour continuer avec cet auteur (désolée, je m'habitue pas à auteure)...
Voyage humoristique au Japon
Critique de Matthias1992 (, Inscrit le 27 août 2007, 32 ans) - 27 août 2007
Et si on se demandait pourquoi la sauce prend si bien, pourquoi le lecteur est captivé, pourquoi l'on oublie si facilement les personnages peu originaux et pourquoi la satire fait tellement son effet, eh bien il suffirait de dire que c'est grâce au style d'Amélie Nothomb. En effet, l'auteur a doté son roman d'un ton ironique, qui convient très bien aux satires. De plus, alors que l'on pouvait s'imaginer qu'une satire politique serait plutôt ennuyeuse à lire, celle-ci se dévore littéralement, grâce à une plume acerbe, une simplicité déconcertante et à un humour très efficace.
J'ai donc déjà dit que ce roman est agréable à lire, quelque peu implicitement, je le concède. J'ajouterais que pour mieux connaître la société japonaise et comprendre son fonctionnement, ce livre est indispensable: avec une approche simple de la situation, il respire d'un parfum indéniable d'authenticité, l'auteur ayant elle-même vécu au Japon.
Original, audacieux, drôle, ironique, captivant... On pourrait qualifier ce petit livre à l'aide de nombreux adjectifs dithyrambiques et le désigner comme "petit bijou de la littérature contemporaine", en dépit de quelques défauts comme les personnages secondaires stéréotypés, la syntaxe manquant de créativité, l'intrigue un peu linéaire.
Très bien.
stéréotypé
Critique de Goussot_Vincent (charleroi, Inscrit le 4 novembre 2004, 37 ans) - 26 mars 2007
Comme j'ai lu plus haut, Amélie se dénigre au fils des pages et beaucoup considèrent ça comme de l'humour , moi je considère ça d'un ridicule et sans aucun humour...
Vers la fin du livre, une certaine comparaison avec un écrivain super connue, m'a même choqué... (Passage à madame pipi)
En conclusion, un livre qui m'a totalement déçu je ne trouve aucun intérêt dans le style d'écriture ni dans l'histoire en elle même... Ce livre est donc pour moi plat et banal
Et elle a eu un prix pour ça ? et bin...
ne généralisez pas! et bravo pour ce superbe livre
Critique de Allouya (, Inscrite le 10 septembre 2006, 30 ans) - 26 février 2007
Et j'ai tout de même été surprise d'apprendre qu'il était entièrement autobiographique.
Pour moi, ça aurait été de la fiction, seulement de l'imagination...
Parce qu'on n'imagine pas que de tels évènements aient pu se produire!
Mais si on le dit, c'es que c'est vrai...
Amélie a dans ce livre, fait une bien piètre critique des japonais.
Mais je n'ai à aucun moment pensé: "Ouf! Heureusement que je ne suis pas japonaise!"
Je suis sure que de telles personnes existent (puisque c'est dans le livre!), mais je ne généralise pas.
Je parierais qu'il n'y a pas grand monde au Japon qui se montrerait aussi ...cruel? indignant?... enfin, bref, aussi désagréable qu'a pu l'être Fubuki Mori.
Si vous cherchez un truc rapide à lire et sympa
Critique de Zohé (, Inscrite le 14 février 2007, 50 ans) - 14 février 2007
Grand prix de l'académie française 1999?
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 30 novembre 2006
D'ailleurs je crois que ça a été ma première surprise à ce sujet. Il est petit, et écrit en gros caractères, peut-être pour que le volume du livre soit plus épais? Soit, peu importe au final, il s'agit peut-être d'un condensé de qualités.
Second constat : l'écriture, brève et enlevée, procure immédiatement un grand plaisir de lecture. D'ailleurs je ne pourrai décrocher du livre avant la dernière page, ce qui est je pense un gage certain de qualité.
L'histoire est amusante, mais je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à croire à l'autobiographie. Je dirais qu'il a été inspiré d'évènements réels, pas plus... La peinture des japonais est féroce et drôle, mais franchement j'ai eu l'impression d'avoir sous les yeux les classiques clichés européens. C'est à se demander pourquoi il n'y a pas plus de suicides si les entreprises sont toutes construites sur ce modèle... Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'au Japon il y a 24 suicides pour 100 000 habitants, et en France 19 pour le même nombre d'habitants. Je trouve que l'écart n'est pas si énorme en comparaison des deux méthodes de travail... Je suppose d'ailleurs qu'en Belgique les conditions de travail sont sensiblement les mêmes qu'en France.
Excepté ce sentiment de grande arnaque publicitaire de l'autobiographie je n'ai pas grand chose à reprocher à ce livre qui m'a fait passer après tout un très bon moment. Maintenant je peux dire "j'ai lu un Nothomb". Même si je m'attendais à un fond peu plus étoffé de la part d'un livre primé...
Amélie San au pays du soleil levant
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 2 novembre 2006
Avec un humour certain et le recul suffisant, Nothomb nous plonge dans cet univers étonnant avec le sentiment étrange d'être immergé dans un monde de fous alcoolisés et voués au suicide collectif et le tout sur l'autel de la sacro-sainte PRODUCTIVITE!!
Un bon livre très bien retranscrit au cinéma.
La vie au Japon
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 7 août 2006
Drôle certes, mais où est la vérité ?
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 juillet 2006
Ceci ne va pas sans certains écueils
Formellement, déjà, le style est un peu plat, bien que la rapidité et la relative fluidité des phrases permettent à l'action de fuser et que j'ai été sensible à l'emploi d'imparfaits et de plus-que-parfaits du subjonctif.
Sur le fond, je suis convaincu que l'auteur ait vécu des instants terribles dans cette entreprise, auxquels je compatis. C'est glaçant.
Mais à quel degré cet écrit fait-il preuve d'objectivité ? et Amélie-San n'a-t-elle pas failli dans son intégration professionnelle au sein de l'entreprise ? Une carence de la maîtrise de la langue, contrairement à ce qu'elle allègue elle-même, y serait-elle pour quelque chose ? Cela expliquerait des décalages inexpliqués. Aussi avoue-t-elle ne pas avoir capté presque un traître mot entre sa supérieure et le Vice-Président obèse de la boîte. Ca n'est pas des supputations de ma part, de simples interrogations exprimant mes doutes pendant l'ensemble de la lecture.
Par ailleurs, il est surprenant de constater que ce roman véhicule beaucoup de clichés, qui arrivent à véhiculer un certain comique de situation dû à l'incompréhension, dont elle s'avère être la première victime. Les contraintes sociales nippones sont réputés être très fortes, mais ne sont-elles pas caricaturées ? Je n'arrive pas à avoir de conviction là-dessus, car je ne maîtrise quasiment pas d'éléments de civilisation japonaise. Et c'est l'élément autobiographique qui paraît gênant.
En effet, du même coup, ce roman manque d'analyse rétrospective, voire d'objectivité, ce qui est compensé en partie par cet humour, bien que critiquable par moments où il donne l'impression de vouloir se moquer sans vouloir "trop s'intégrer" et rester à l'écart, ce dont finalement elle finit par se contenter : aussi écrit-elle qu'elle se montre fort heureuse de ne rien avoir à faire.
Mes sentiments sont ambivalents. "Pas si mal".
toujours au top amélie san!!!!
Critique de Grenouille (, Inscrite le 6 juin 2006, 40 ans) - 6 juin 2006
Dans stupeurs et tremblement... Amélie se surpasse... nous donner une image critique du pays qu'elle a tant adulé étant enfant a dû lui couter mais elle fait ça avec talent comme toujours...
je vous conseille nettement "Cosmétique de l'ennemi" qui est TERRIBLE et sans nul doute le meilleur des Nothomb
toutefois... "hygiène de l'assassin" était génial aussi... Une belle performance!!!!
Stupeurs et tremblements
Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 5 juin 2006
Une intéressante comparaison avec "Les trilingues"...
Critique de So13 (, Inscrite le 13 mars 2006, 39 ans) - 27 mars 2006
Il s'agit du fameux "Stupeur et tremblements" d'A. Nothomb, et du tout nouveau roman "Les trilingues", d'E. Arnaud. Ces deux romans m'offrent une belle occasion de comparer deux visions du Japon.
D'un côté, un livre s'adressant aux adultes, celui d'A. Nothomb, racontant l'expérience d'une jeune européenne d'une vingtaine d'année au Japon. De l'autre, le récit de l'expérience d'un adolescent français, par le hasard -plus ou moins provoqué par ses parents..- soudain plongé dans une classe parisienne "trilingues" composée en grande partie d'élèves japonais, et devant manu militari apprendre la langue et la culture japonaise sous la pression parentale.
Dans les deux cas, le choc est rude entre les deux modes de pensée et de vie, français et japonais. L'âge n'y fait rien. Dans les deux cas, le narrateur -et l'auteur- résout par un humour cinglant ce gouffre des cultures, et c'est de ce décalage que le récit tire toute sa force. Pour le justifier, la narratrice Amélie s'en prend plus à elle même qu'à son environnement japonais car elle est l'étrangère au Japon. Au contraire, le narrateur Gabriel des trilingues s'en prend quant à lui sans vergogne à son environnement plus qu'à lui-même, tout d'abord car le récit se déroule en France, et qu'il se sent donc "à la maison", mais aussi car il a 12 ans, et qu'à cet âge là, on ne s'embarrasse pas forcément de trop complexes vis à vis des cultures différentes de la sienne.
Ceci mis à part, ces deux romans sont passionnants à comparer car ils différent en bien des points. Le style est prédicateur, un peu moralisateur sans vouloir trop l'avouer chez A. Nothomb (tout en étant parfois très drôle), il est au contraire tout sauf affecté, "jeune", incisif, ammoral (immoral ?) à certains moments chez E. Arnaud. On sent que la position des deux auteurs vis à vis du Japon n'est pas la même : comme si A. Nothomb ressentait le Japon trop haut pour sa petite personne (d'où le besoin de le dénigrer...par le biais d'un roman) quand E. Arnaud le considère comme un "pote", à qui l'on peut dire en souriant "Qui aime bien chatie bien"...
Avec lequel de ces romans rira-t-on le plus ? Cela dépendra peut-être de l'âge du lecteur et de sa plus ou moins bonne connaissance du Japon, mais en tout cas, il est certain qu'on finira très très rapidement la lecture des deux, car s'il est un point commun qu'ils partagent, c'est bien d'être tout à fait passionnants.
...
Critique de Asuka Soryu Langley (Fumay, Inscrite le 5 janvier 2006, 37 ans) - 5 janvier 2006
J'avais commencé avec "Antechrista" que je n'ai pas aimé. J'ai pourtant décidé de perséverer, puisqu'apparemment Amélie Nothomb était un écrivain très apprécié.
J'aime le Japon, le pays, leur culture, etc... Aussi, mon choix pour un deuxième essai s'est tout naturellement porté sur "Stupeurs et tremblements"
Quelle déception ! J'ai trouvé ce livre d'un ennui !!!! Ce n'est pas tant le portrait qu'elle fait des Japonais qui me choquent, ça à la rigueur, des caricatures, des généralités, c'est malheureusement assez courant.
C'est juste que je m'attendais à autre chose. Ca ne bouge pas, le personnage m'énerve, j'ai envie de lui mettre des claques.
Et cette manière de s'autodénigrer. Cela ne m'a pas fait rire une seconde, pas même un sourire. Je n'arrive pas à trouver de l'humour la-dedans, je suis désolée.
Je l'ai lu jusqu'au bout car je n'aime pas laisser un livre non terminé (même si je ne l'aime pas) mais sincèrement, je ne comprend vraiment pas tout ce foin autour de "ça". J'ai l'impression que n'importe qui aurait pu l'écrire, il n'y a pas qu'au Japon que les gens subissent du harcèlement moral de la sorte, il y a bien moyen pour n'importe qui de faire "un chef d'oeuvre littéraire"...
l'univers impitoyable de l'entreprise japonaise
Critique de Nathlo (, Inscrite le 3 janvier 2006, 52 ans) - 3 janvier 2006
Si vous avez l'occasion, le film en japonais est super. Pourtant ,j'aime rarement un film adapté d'un roman mais là avec les dialogues en japonais, c'est "savoureux"!
instructif
Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 5 novembre 2005
Amélie Nothomb s'en sort bien. Avec elle on tombe quasiment en enfer et j'ai eu l'impression moi aussi de finir par récurer les WC! Bien mené du début à la fin.
Nombrillisme hilarant
Critique de Csame (Bruxelles, Inscrit le 27 octobre 2005, 39 ans) - 27 octobre 2005
Forcément, quand on parle de soi !
Ce livre est un excellent bouquin à mon sens. Une explication satirique de la société et des sociétés japonaises et l'insertion d'une femme belge dans celles-ci.
Une fille qui se dévoile sans ambages, c'est bien du Nothomb. Et forcément, puisque nous vivons dans un monde où l'on nous a appris qu'il était mal de parler de soi, cela fait couler de l'encre des plumes acérées.
Style impeccable.
le Japon critiqué avec humour
Critique de Lectrice-en-herbe (, Inscrite le 11 novembre 2004, 34 ans) - 23 octobre 2005
Une critique des japonais
Critique de ADE (MARSEILLE, Inscrite le 10 octobre 2005, 46 ans) - 19 octobre 2005
A part une critique des japonais et de l'entreprise ( et on y passe suffisamment de temps pour le constater soi même!), je ne comprends pas trop l'intérêt du livre car à lire un livre autant qu'on retienne quelque chose en le refermant, non?
distrayant? même pas car trop de descriptions et c'est la cause principale pour laquelle je ne l'ai pas fini et suis aller me plonger dans un bouquin de Philippe Claudel où là il y a de l'intérêt!
Distrayant
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 13 septembre 2005
Grâce à une taille minuscule et une écriture gigantesque il n'est pas nécessaire de froncer les sourcils pour déchiffrer les caractères qui composent ce livre. Cela ressemble presque à un livre pour enfants.
Alors même si le fond (sujet à polémique) est inexistant ou presque, on peut reconnaître que la forme est excellente. La manière dont elle caricature les personnages ou leurs actions est assez croustillante. D'ailleurs cela faisait longtemps que je n'avais plus autant rigolé avec un livre.
On peut évidemment se poser la question sur la véracité des faits cités comme ne pas arriver à faire de simples calculs de notes de frais après plusieurs semaines ou bien se promener nue dans les bureaux et puis s'endormir dans des déchets. Mais au final, on s'en fout un peu car on a passé un bon moment de divertissement
Déception... encore
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 4 septembre 2005
Bon, on peut pas dire que j'ai détesté....mais je n'ai pas aimé non plus. Pour commencer en douceur, les livres d'Amelie sont-ils toujours écrits en si GROS caractères?
Ensuite , pour parler franchement, elle m'énerve. Je ne connais pas le Japon mais si je devais m'en tenir à ses propos, je considérerais les habitants comme des êtres froids, méchants et j'irais même jusqu'à les plaindre. C'est un peu réducteur.
Je n'ai pas accroché à l'univers de l'auteur, une seconde fois.
Mademoiselle fait sa maligne
Critique de Serguei (, Inscrit le 29 juin 2005, 50 ans) - 9 juillet 2005
Ce roman n’est pas écrit, ce n’est pas là son moindre défaut. Le récit de son expérience japonaise nous est servi cru - disons mal cuit -, sans distanciation (malgré les dix ans qui sépareraient cette expérience de sa mise en écriture) et baignant dans une sauce d’autodérision très très convenue (enlevez l’autodérision et il n’y a plus d’Amélie Nothomb). Le sujet pourtant méritait mieux, en tout cas méritait un écrivain d’une autre trempe, pas une faiseuse de gags. Le drame d’Amélie Nothomb écrivain est qu’elle veut être rigolote à tout prix (travers partagé par tant d’écrivain(e)s de ce siècle nouveau), alors elle prostitue son travail et vend son âme pour quelques réflexions drolatiques. Sa facilité d’écriture aura été finalement son pire ennemi.
Moins bien que d'habitude...
Critique de Freedom (, Inscrite le 5 juillet 2005, 37 ans) - 7 juillet 2005
percutant
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 3 juin 2005
un bon moment a passé...
Critique de Isa1977 (LYON, Inscrite le 16 mai 2005, 47 ans) - 2 juin 2005
Je le conseille fortement...
Un chef d'oeuvre
Critique de Teardrop (, Inscrite le 25 mai 2005, 36 ans) - 25 mai 2005
Et si vous aimez, ne loupez pas "Hygiène de l'assassin", de loin mon favori...
Distrayant
Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 23 mai 2005
Il y a dans ce livre de quoi dégoûter le plus ardent fan de la culture japonaise, y compris ceux qui n'y sont jamais allés. C'est amusant, relaxant, et franchement, on prend beaucoup de plaisir. Du bon Nothomb, donc.
Pas mal du tout...
Critique de Kitten (, Inscrite le 8 mai 2005, 34 ans) - 8 mai 2005
Même si je trouve son récit amusant et affreux à la fois, je trouve qu'Amélie généralise un peu trop les Japonais...
Mais ça reste tout de même un bon divertissement.
En rire ou en pleurer ?
Critique de Grimm (Aspach le Haut, Inscrit le 30 janvier 2005, 55 ans) - 21 avril 2005
L'auteur-narratrice est employée dans une grande société japonaise et subit toutes sortes de brimades et de vexations parce qu'elle ne rentre pas dans le moule.
Je savais le monde de l'entreprise nippone assez rigide mais j'ai été effaré par le formalisme exacerbéjusqu'à l'absurde raconté dans le livre.
Les comportements des différents intervenants paraissent absurdes et excessifs, transformant ce livre en une farce tragi-comique.
Le style est excellent, foisonnant de formules croustillantes. C'est passionnant et procure un vrai plaisir de lecture.
Je recommande !
A lire avec stupeur et amusements !
Critique de Tif (, Inscrite le 19 juin 2004, 36 ans) - 6 avril 2005
Tellement entrainant que l'on se demande si Amélie Nothomb a vraiment réagi de cette manière !
ce qui est sûr c'est qu'on ne s'ennuie pas une seconde .
Un livre qui permet de découvrir le monde du travail Japonais mais également la place des femmes dans cette société .
livre sympa sans plus
Critique de Josy69 (, Inscrite le 10 février 2005, 48 ans) - 20 février 2005
bien bien..
Critique de MoRe pLeAsUrE (region parisienne, Inscrit le 30 janvier 2005, 41 ans) - 16 février 2005
Un peu longuet...
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 15 février 2005
L'interprétation que Nothomb fait du Japon est, je le suppose, exagérée. Comme quoi il ne faut jamais demander à un "artiste" (ou plutôt à un excentrique) d'être objectif.
Le style est original même si l'humour est assez convenu comme c'est souvent le cas en littérature. Il faut souligner que Nothomb est modeste dans son roman, reconnaissant ne pas pouvoir faire en plusieurs jours ce que sa supérieure réalise en une heure.
Quant à son succès, c'est en grande partie une histoire de snobisme.
aïe
Critique de Don_Quichotte (Metz, Inscrit le 31 mai 2004, 37 ans) - 7 février 2005
Plus xénophobe que ce livre tu meurs
Critique de Lamanus (Bergerac, Inscrit le 27 janvier 2005, 65 ans) - 7 février 2005
Quand on atteint un tel degré de clichetons, de xénophobie et de ringardise on mérite d'entrer à l'Académie.
Pour ceux que le Japon intéresse du point de vue littéraire, à lire : Dazaï, Inoue, Tanizaki, Kawabata, Misube, Asada, Ikezawa et d'autres.
Mlle Nothomb est la digne héritière des comiques troupiers.
Pourquoi celui-là et pas un autre?
Critique de Palorel (, Inscrit le 25 décembre 2004, 44 ans) - 7 février 2005
petit livre rigolo
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 31 janvier 2005
A lire.
Consternant !
Critique de Marcus (Takarazuka, Inscrit le 18 décembre 2004, 55 ans) - 20 décembre 2004
Sam38 34 ans
Je suis sans contestation possible fan de l'écriture extraordinaire d'Amélie Nothomb. Les déboires d'Amélie dans le Japon de son enfance sont très drôles. Elle se heurte aux conditions de travail de la société japonaise et désenchante assez vite. Elle avait idéalisé le pays de sa petite enfance et retrouve vite ses esprits dans un monde dur. Le Japon décrit par Amélie est loin d'être attirant!
Amélie Nothomb c'est l'écriture au sommet de l'art!!
Scarlett - - 18 ans
Je ne suis jamais allée au Japon et j'ai encore moins travaillé là-bas mais j'en ai beaucoup entendu parler! Comme tout le monde… D'un point de vue professionnel, les japonais sont réputés comme "bêtes de travail"; des employés entièrement dévoués à la société pour laquelle ils travaillent. Difficiles à croire les humiliations dénoncées dans ce livre? Je me souviens avoir lu il y a peu de temps que lorsque les japonais font grève, pour quelque raison que ce soit, ils portent juste un brassard noir et continuent à travailler et sont extrêmement mal vus s'ils font cela!!!!! Que dire de plus?
Rosenblum Petit - Marcinelle - 30 ans
je n'aimais pas la culture japonaise avant, eh bien, je ne l'aime pas plus après ! C'est une société robotisée et où la haine entre supérieurs et subordonnés peut être fatale à une carrière.... A vous de voir ce que vous en pensez mais moi, je ne suis pas fan :(
Ondatra - Paris - 23 ans
Ce livre est caustique, humoristique et nous donne une vision du Japon que peu d'entre nous connaissaient jusqu'ici. Vraiment un excellent livre!
Néo-plume - Louvain-la-neuve - 22 ans
Récit autobiographique de l'année de travail qu'Amélie Nothomb a passé au Japon, stupeur et tremblement est formidablement drôle.
L'état d'esprit japonais y est parfaitement bien rendu, on reconnait la fantaisie un peu décalée de Mlle Nothomb dans les réactions qu'elle nous relate, le tout est enlevé, sarcastique, intelligent et profondément respectueux de l'art de vivre asiatique. (alors que eux, n'ont vraiment aucun respect pour nous autres pauvres suants vulgaires d'occidentaux )
Un régal ! mais pourquoi n'écrit-elle pas toujours comme ça ??!!!
Cuné - Reims - 37 ans
Voici quelques réactions trouvées sur cette page .
Merci Amélie pour susciter ce genre de commentaires. Je veux juste montrer la dangerosité de ce livre. Faire un bouquin, soit disant "drôle" pour "massacrer" le Japon est très facile, d'autant que c'est en général très apprécié par les occidentaux (il y a clairement une jalousie intolérable de voir ces bougnoules jaunes faire la nique au reste du monde tant par son économie que par sa technologie, et cette soit disant "culture" de toute façon incompréhensible.). Pourquoi très facile ? Parce que comme le montrent certaines des réactions, le Japon c'est pour la grande majorité la planète Mars. On peut donc dire tout et n'importe quoi, et surtout n'importe quoi.
Juste pour rire (jaune) reprenez ses citations et remplacez le mot Japon par (au choix) : Israël, Palestine, Pays Islamiques, Etats-Unis, Flandre etc.
Ca donne ça (juste pour la première) : "Mon Dieu que c’est bon de ne pas être Flamand » s’exclame-t-on en le refermant. Et encore plus de ne pas être Flamande. Ce roman se lit avec plaisir en une ou deux soirées. Un agréable dépaysement. Instructif de surcroît (enfin j'espère, vu que l'auteur a vécu en Flandre ...).
Sam38 34 ans"
Saisissant n'est-ce pas ?
Marcus à Takarazuka.
PS : Je te dois quand même ça chère Amélie, j'ai déjà le titre de mon premier livre, où il sera question de mon expérience traumatisante et réel de mes mésaventures au sein de Belgique Loisirs (à Bruxelles, pas plus tard que cette année, le premier et 2 avril pour être exact) chez qui j'ai suivi 2 jours de formation avant de m'enfuir en courant ! Il s'appellera "Tremblements et stupeur." ;-)
Pas mal, mais pas de quoi en faire un plat!
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 23 novembre 2004
J'ai vraiment été déçue. L'histoire est bien, c'est vrai que l'écrit comporte le style D'Amélie Nothomb, mais il n'y a rien de plus! Ca se lit vraiment très vite, et je l'ai trouvé tellement banal que je me suis dit que je devrais écrire ma propre expérience de mon année en Angleterre, je n'aurai vraiment aucun mal à faire aussi bien.
Non, je ne cherche pas à me lancer des fleurs, mais juste à faire comprendre qu'elle ne s'est vraiment pas foulée à écrire ce livre.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle a reçu un prix pour cet ouvrage simpliste... De quoi douter sur certaines choses... Elle a écrit d'autres livres qui l'auraient vraiment mérité, ce prix.
Ma révélation de l'année 2003
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 22 août 2004
Kim
Un brin d'autofiction
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 6 août 2004
En 1990 dans la société Yumimoto, Monsieur Haneda était le supérieur de Monsieur Omochi, qui était le supérieur de Monsieur Saito, qui était le supérieur de Mademoiselle Mori, qui était la supérieure d'Amélie Nothomb. Et ce placement tout au bas de la hiérarchie de la jeune stagiaire belge n'allait pas lui valoir que le seul plaisir de pouvoir admirer toute la journée la superbe Fubuki Mori. Rebutée d'abord par le système hiérarchique rigide et kafkaïen de l'entreprise japonaise, la jeune belge va vite devoir à son incapacité, ses gaffes et son initiative la méfiance de M. Saito. Pourtant quand M. Tenshi va oser lui confier un travail qui lui permet de briller, ce n'est pas Saito mais Mlle Mori, celle qu'Amélie admire pour sa beauté et croit son amie qui va lui barrer le chemin. Va s'ensuivre une relation d'amour paradoxale faite de sadisme qui va conduire la stagiaire en enfer. Jusqu'au poste peu convoité de Dame Pipi en punition de sa tentative de réconforter sa supérieure, l'orgueilleuse Mlle Mori. Amélie va ainsi être contrainte à ne pas renouveler son contrat et à capituler. Six mois avant l'Irak…
Ceux qui accusent Amélie Nothomb de donner une peinture plus qu'abusive du Japon, ceux qui prennent peur devant ses entreprises aux pratiques incompréhensibles et oppressives n'y sont pas, Stupeurs et Tremblements n'est pas une autobiographie. Comment croire un auteur qui a décrit son voyage au XXVIe siècle dans péplum et avoir été assassinée par son personnage dans le robert des noms propres ? Amélie Nothomb prend à contre-pied tous les auteurs modernes qui racontent leur propre histoire sous le couvert de leurs personnages et raconte des histoires inédites sous le couvert de personnages qui portent son nom et disent je. Et elle raconte plutôt bien…
En revanche, elle ne se prive pas de vendre la mèche. Quand l'Amélie du roman en vient à comparer sa relation avec Fubuki à celle du soldat anglais interprété par David Bowie et de l'officier japonais de Furyo, le voile est tombé. Le roman, malgré la dissemblance entre Amélie Nothomb et David Bowie, est le remake au féminin et dans le monde de l'entreprise du film. Ce qui compte ici c'est la relation paradoxale de fascination-rejet, un brin saphique, vraiment sadique, qui se tisse entre la belge et la belle japonaise. Une relation si forte qu'elle ne peut conduire qu'à la destruction de l'autre magistralement dans un récit où le Japon n'est qu'un prétexte exotique. Lisez attentivement l'histoire. Mais surtout n'en croyez rien …
j'ai adoré
Critique de Nelibelul (TOURS, Inscrite le 19 juillet 2004, 55 ans) - 3 août 2004
histoire riche, très intéressante du travail dans les entreprises d'un pays que nous connaissons somme toute assez peu...
et quelle leçon !!!! comme quoi on peut être un superbe écrivain et une bien piètre employée dans un autre domaine... cela nous fait réfléchir non ???
tout le monde aurait il un talent caché ?
un petit bijou !!
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 27 juillet 2004
L'état d'esprit japonais y est parfaitement bien rendu, on reconnait la fantaisie un peu décalée de Mlle Nothomb dans les réactions qu'elle nous relate, le tout est enlevé, sarcastique, intelligent et profondément respectueux de l'art de vivre asiatique. (alors que eux, n'ont vraiment aucun respect pour nous autres pauvres suants vulgaires d'occidentaux )
Un régal ! mais pourquoi n'écrit-elle pas toujours comme ça ??!!!
Brigade des stup
Critique de Henry (Bruxelles, Inscrit le 23 juin 2004, 53 ans) - 23 juillet 2004
Au final et tout en appréciant Stupeur, je suis surtout admiratif voire jaloux de cette capacité à diffuser des textes qui me semblent n'avoir été ni médités ni relus. Je trouve ça super de parvenir à occuper ainsi l'espace avec du bruit.
C'est un peu sec, peut-être, comment critique, mais enfin tout le monde semble vanter l'intelligence de cette personne alors que je trouve surtout sorte d'aveuglement narcissique, entièrement tourné vers l'intérieur, et en fait beaucoup de bêtises. Il y a des phrases dont le contenu est digne d'une écolière de huit ans, très contente d'elle-même.
Comme elle ne regarde pas ailleurs, Stupeur "n'est pas le Japon", et certainement pas le Japon actuel, que l'on peut percevoir chez Murakami, qui, lui, à mes yeux, est l'un des plus grands écrivains vivants.
Agréable et instructif
Critique de Sam38 (, Inscrit le 6 juillet 2004, 54 ans) - 15 juillet 2004
De la relativité
Critique de Danjûro (, Inscrit le 25 mars 2004, 50 ans) - 25 mars 2004
J'ai effectué un stage de 6 semaines dans une entreprise japonaise, en 1996. J'étais le seul français de l'entreprise, et travaillais au contact exclusif de japonais.
Je n'ai bien évidemment vécu aucune des péripéties relatées par Amélie et, au prix de quelques efforts de compréhension des modes de communication nippons (tâche ardue pour un "gaijin"), ai vécu en bonne intelligence avec les salariés de l'entreprise.
Gardons nous bien d'amalgamer hâtivement le contenu d'une oeuvre mi autobiographique, mi fictionnelle, avec une réalité différente et digne de considération.
bravo
Critique de Scarlett (, Inscrite le 6 mars 2004, 38 ans) - 21 mars 2004
Amélie Nothomb c'est l'écriture au sommet de l'art!!
Rires et châtiments...
Critique de Laura_. (Bastogne, Inscrite le 18 mars 2004, 37 ans) - 18 mars 2004
Le premier Nothomb de ma collection!
Je n'ai en aucun cas été déçue suite à la lecture de cette courte (trop courte) autobiographie. Les conditions de travail d'Amélie-San au Japon, dans cette grande entreprise montrent bien les tas d'humiliations que ses collègues et plus particulièrement ses supérieurs lui ont si gracieusement fait subir. Un scandale, certes mais un tel amusement à chaque page! Du pur bonheur. La fin arrive cependant un peu subitement, à ma plus grande désolation. Ceci dit, un livre se relit quand bon nous semble, alors je ne l'oublie pas. Ce fut 2h (et oui, seulement) de fantaisie racontée avec finesse et élégance entre guillemets (" "). Je le recommande à qui aime lire et n'a pas nécessairement beaucoup de temps à consacrer à sa lecture mais également aux amateurs d'humour légèrement satirique qui voyage entre l'Orient et l'Occident ...
Dites Amélie vous ne pouvez pas le faire un peu plus long ?
Critique de Pierre (, Inscrit le 28 décembre 2003, 70 ans) - 9 février 2004
Il m'a donné le moral, car je me suis dit, on peut être nul dans un certain domaine ( le calcul des notes de frais ), et très brillant dans un autre ( la littérature ).
Contrairement à Prolo je prends le passage des notes de frais comme tout à fait plausible.
La chute du livre seule me semble hélas moins plausible, ( le mot envoyé par Mori Fubuki à Amélie ).
Quelqu'un sait-il si c'est vrai ou pas ?
En tout cas dans le livre c'est "vrai", et c'est le plus important.
Un bon Nothomb!
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 14 janvier 2004
Mon premier Nothomb
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 9 janvier 2004
J'ai bien fait…
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 8 décembre 2003
Stupeurs et tremblements, c'est le cas de le dire ....
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 30 décembre 2002
Mouais !!!
Critique de Otbest (Bruxelles, Inscrit le 28 mai 2001, 68 ans) - 25 janvier 2002
Un livre vite lu, agréable, mais sans plus...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 23 janvier 2002
question et commentaire...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 23 janvier 2002
Quant à mon commentaire : ce roman est drôle parce qu'il relate d'une expérience vécue dans un environnement que nous ne connaissons pas le moins du monde, mais je n'y trouve ni style, ni verve, ni un talent exceptionnel, ni quoi que ce soit d'ailleurs qui puisse mériter les louanges qu'Amélie reçoit de partout. C'est une histoire vécue et racontée très simplement, sans plus, pas de quoi en faire un plat !
La tête de l'emploi??
Critique de Leïa (Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans) - 10 octobre 2001
un petit sursaut avant la mort?
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 16 août 2001
Ce livre m'a agréablement surpris, peut-être parce qu'il est plus sur le ton de l'autobiographie et puis chaque travailleur peut retrouver des situations absurdes qu'il a vécu (je suppose car en tout cas ce fut mon cas malgré ma mince expérience professionnelle).
Bref, j'ai passé un bon moment de lecture, même si elle en fait parfois un peu trop Amélie garde une personnalité intéressante.
D'accord avec Prolo
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 17 juillet 2001
stupeurs et étonnements
Critique de Prolo (Gerpinnes, Inscrit le 16 juillet 2001, 64 ans) - 16 juillet 2001
Une belle découverte
Critique de Neurone (Liège, Inscrit le 1 juillet 2001, 54 ans) - 12 juillet 2001
L'auteur nous ouvre aussi une porte sur la problématique du harcèlement moral qu'elle vit dans ce pays à la culture si différente du nôtre. Tremblements!
Un livre somme toute intéressant. Tant d'un point de vue culturel que philosophique lorsqu'elle narre sa façon de combattre dans sa position de victime.
Divertissant
Critique de Thierry67 (Illkirch, Inscrit le 4 juin 2001, 44 ans) - 4 juin 2001
Amusant
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 28 mai 2001
Un bon moment de lecture donc mais je suis un peu resté sur ma faim, j'en attendais plus.
Celui-ci et surtout Le sabotage amoureux sont les romans d'Amélie Nothomb que j'ai aimés; les autres je n'ai pas vraiment accroché. Mais je trouve le personnage très sympathique !
"Stupeur et tremblements" m'a surprise.
Critique de Aïda (Aspelare, Inscrite le 26 mars 2001, 75 ans) - 28 mai 2001
Du très bon Amélie-san
Critique de Marco (Seraing, Inscrit le 19 février 2001, 50 ans) - 9 avril 2001
hilarant à souhait
Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 41 ans) - 11 mars 2001
"Récapitulons. Petite, je voulais devenir Dieu. Très vite, je compris que c'était trop demander et je mis un peu d'eau bénite dans mon vin de messe : je serais Jésus. J'eus rapidement conscience de mon excès d'ambition et acceptai de "faire" martyre quand je serais grande.
Adulte, je me résolus à être moins mégalomane et à travailler comme interprète dans une société japonaise. Hélas ..." Ce livre est caustique, humoristique et nous donne une vision du Japon que peu d'entre nous connaissaient jusqu'ici. Vraiment un excellent livre!
Une histoire de harcèlement
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 21 février 2001
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 21 février 2001
Un avis
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 12 février 2001
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