Le mystère Giotto de Iain Pears
( Giotto's hand)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Pas triste le monde de l'art !...
Mon premier livre de Iain Pears. En effet, je ne suis pas un fanatique de romans policiers et ce n’est que sur l’insistance de ma femme que je l’ai lu. En plus, la couverture est superbe et j’aime l’art.
Ici, tout se passe quasiment dans le monde de l’art.
Le général Tadeo Bottando est le chef de la brigade de protection du patrimoine artistique italien. Sa compétente et fidèle collaboratrice s’appelle Flavia et vit avec un anglais, marchand d’art à Rome, du nom de Jonathan Argyll.
Bottando coulerait des jours plus tranquilles s’il n’avait pas dans les pieds le traître Argan. Celui-ci ne fait pas vraiment partie de son service, mais s’y est imposé et fait tout pour tenter de prouver que Bottando est dépassé et ne fait que dépenser inutilement l’argent du contribuable italien. Bien sûr, lui serait bien plus efficace et il ne pense qu’à le remplacer à la tête de la brigade.
Toute l’aventure commence par une lettre que Bottando reçoit sur son bureau un matin. Une femme se dénonce comme ayant volé un Uccello en 1963 à Rome. Ce tableau fait partie d’une liste de 32 œuvres volées que le général n’est jamais arrivé à repérer. C’est une de ses obsessions et il est convaincu que tous ces vols ont été commis par la même personne au fil des années. Il l’a d’ailleurs appelée « Giotto » et serait, selon lui, l’homme et le voleur le plus génial qui aurait existé.
Flavia le pousse à foncer sur cette piste qui la mène à Florence chez une vieille dame et celle-ci accuse un certain Forster, un anglais, qui aurait fait d’elle sa complice dans le vol de l’Uccello. Voilà Bottando convaincu qu’il est sur la piste de son fameux « Giotto » et Argill mènera les prémices de l’enquête devant de toute façon se rendre à Londres.
Bien, voilà pour l’histoire. Pour le reste, je dois reconnaître que ce livre m’a relativement captivé. L’auteur écrit bien et a créé des personnages particulièrement sympathiques en Bottando, Flavia et Argyll. Le monde de l’art est évidemment plus agréable, mais loin d’être plus honnête, que celui des marchands de guano et cela m’aidé aussi.
Pour le reste, on ne sort pas plus intelligent de ce livre, mais on a passé un bon moment…
L’auteur en a déjà écrit six. J’en lirai d’autres ? A priori pas certain mais qui sait, un jour de fatigue… au lieu de quelques BD ?…
Les éditions
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Le mystère Giotto [Texte imprimé] Iain Pears trad. de l'anglais par Georges-Michel Sarotte
de Pears, Iain Sarotte, Georges-Michel (Traducteur)
Belfond / nuits noires
ISBN : 9782714437815 ; 15,20 € ; 22/10/2003 ; 346 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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3,5 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 29 décembre 2010
Si Britannique !
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 27 avril 2006
Celui-ci est fidèle au genre, et pourtant le renouvelle avec une petite dose d'exotisme (oui, bon, l'Italie c'est très peu exotique) et une plongée dans le monde des marchands d'art tout à fait intéressante.
L'intrigue offre les rebondissements espérés, les personnages sont bien campés, le style est un peu lourdingue mais sauvé par l'humour de l'auteur.
Comme Jules, j'en relirai peut-être d'autres, dans l'avion, le train ou sur la plage
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