Hitler's day de Elmore Leonard
(Up in Honey's Room)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (56 132ème position).
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longue causerie...
Certes il y a dans ce livre la verve de l'auteur, un peu d'absurde pour mieux mettre en relief l'inhumanité et la bêtise.... mais voilà, il ne se passe rien... rien qu'une longue causerie par excès de dialogues qui tournent en rond... la seule question qui peut effleurer l'esprit est "Carl Webster succombera-t-il au charme ravageur d'Honey"... c'est dire le peu de teneur de l'intrigue... même si les personnages sont finement dépeints...
Et j'ai donc délaissé un long moment ce livre avant de m'obliger à le terminer... juste pour voir... bon, vers la page 300, il se passe un petit quelque chose mais cela ne dure que quelques pages...
En synthétisant du style pour du vide...
Les éditions
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Hitler's day
de Leonard, Elmore Bondil, Pierre (Traducteur) Le Ray, Johanne (Traducteur)
Payot & Rivages
ISBN : 9782743628338 ; 8,50 € ; 11/06/2014 ; 366 p. ; Poche
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Hitler n'y est pour rien
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 mai 2016
Nous sommes aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale. Honey, genre blonde américaine délurée, ex-femme de Walter Schoen, boucher d’origine allemande qui est persuadé être le frère jumeau de Himmler, et Carl Webster, plutôt genre cow-boy mal léché, marshall de l’Oklahoma, à la poursuite de nazis évadés d’un camp de prisonniers, sont les deux protagonistes principaux de cette pochade, caustique, absolument pas sérieuse. Ils se rencontrent donc à Detroit, la ville où vivent Honey et Walter Schoen, et d’autres bizarreries de l’humanité vont entrer en jeu ; comme une espionne ukrainienne pour le coup complètement déjantée et amorale, son amant serviteur, bisexuel sans scrupules …
Elmore Leonard ne s’est jamais beaucoup pris au sérieux mais j’ai trouvé qu’il poussait le bouchon un peu loin dans « Hitler’s day ». Improbable est faible pour qualifier les différents rebondissements de la quête de Carl Webster et de Honey.
Echantillon des blagues Elmore Leonard ?
« -J’ai essayé une autre blague sur Walter. Je lui ai raconté celle du gars qui, en rentrant chez lui, passe la porte de la cuisine avec une brebis dans les bras. Sa femme, devant l’évier, se tourne vers lui, et il dit : « Voilà la truie avec laquelle je couche quand je ne suis pas avec toi. » Et sa femme répond : « Espèce d’idiot, c’est pas une truie, c’est une brebis. » Alors le gars dit : « C’est pas à toi que je parlais. »
A nouveau, Kevin rit à gorge déployée en la regardant fumer sa cigarette.
- Vous aimez raconter des blagues ?
- A Walter, pour essayer de le détendre.
- Il a ri ?
- Il a dit : « Le type ne parle pas à sa femme, il parle à la brebis ? » J’ai répondu que oui, que c’était sa femme qu’il traitait de truie. Et il a objecté : « Mais comment une brebis peut-elle comprendre ce qu’il dit ? » Fin de l’histoire. Il n’y avait aucun moyen au monde de faire changer Walter … »
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