Pourquoi tu m'aimes pas ? de Claire Castillon
Pourquoi tu m'aimes pas ? de Claire Castillon
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Clarabel, le 25 février 2004
(Inscrite le 25 février 2004, 48 ans)
Critiqué par Clarabel, le 25 février 2004
(Inscrite le 25 février 2004, 48 ans)
La note : 
Moyenne des notes :
(basée sur 5 avis)
Cote pondérée :
(2 736ème position).
Visites : 4 804 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 5 avis)
Cote pondérée :
(2 736ème position).
Visites : 4 804 (depuis Novembre 2007)
Cruellement bien !!!
Moi, j'aime beaucoup Claire Castillon pour avoir lu tous ses livres. Ce dernier né, "Pourquoi tu m'aimes pas?", est l'un des meilleurs.
Comme toujours chez C. Castillon, le style est cruel, jamais pathétique, les personnages sont des êtres vicieux, mais jamais tordus. Ici, le héros est donc vicieux, cruel, intelligent.. bref une tête à claque très attachante.
Pour lui, l'amour coule de source. Couvé par sa mère depuis son enfance, il n'accepte pas d'être bafoué par son père et décide de se venger. Mine de rien. Pris dans l'engrenage, il va grandir en croyant pour acquis l'amour d'une jeune fille, qui bien sûr ne l'aime pas. Mais pour notre héros, c'est impensable... Suivez donc ses aventures et ne soyez pas halluciné, car c'est signé Claire Castillon.
Qu'on aime ou pas, ça vaut le coup d'oeil !
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Les éditions
-
Pourquoi tu m'aimes pas ? [Texte imprimé], roman Claire Castillon
de Castillon, Claire
Fayard
ISBN : 9782213616650 ; 15,30 € ; 20/08/2003 ; 206 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (4)
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Stupéfiant!
Critique de Jemangeleslivres (, Inscrite le 25 mai 2004, 50 ans) - 23 octobre 2005
Totalement stupéfiant, ce roman de Claire Castillon! Avec"Pourquoi tu m'aimes pas", je découvre avec bonheur un écrivain, Claire Castillon, capable de raconter les pires horreurs, en toute tranquillité, sans se départir d'un humour féroce et d'une sacrée dose de cynisme. C'est tout un art! Les aventures effroyables du narrateur, malade mental, vicieux, pervers, dont le but essentiel, dans la vie, est de torturer son prochain (sa mère, son père, son épouse, tous y passeront...) m'ont fait frissonner mais aussi, je dois l'avouer, beaucoup rire! Surtout ne passez pas à côté de ce petit roman, absolument jubilatoire et réjouissant! Tout cela vaut bien quatre étoiles!
Percutante Claire Castillon !
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 51 ans) - 8 octobre 2005
Ce livre est à ce jour pour moi le meilleur de Claire Castillon. Quel rencontre percutante entre le texte et le lecteur ! J'ai aimé le début du roman avec cette femme qui tyrannise son époux sans que celui-ci réagisse, le tout raconté par l'enfant de 10 ans. On va le suivre dans sa folie, sa méchanceté pure qui relève d'une perversité jusque là jamais lue. Et j'ai commencé à me demander si j'aimais vraiment ce roman. Une telle accumulation d'horreur, ça suffit, était-il vraiment nécessaire d'en mettre autant ? Et puis, oui j'aime ce roman, car Claire Castillon a su y mettre une fine ironie, par le biais d'une écriture habilement distante. Percutant, on ne peut y rester indifférent. Bravo Melle Castillon !
Noir de noir...
Critique de Isaluna (Bruxelles, Inscrite le 18 avril 2002, 67 ans) - 13 septembre 2004
Fils d'un couple mal assorti, de parents qui se méprisent mutuellement et le chargent de "réparer" tout cet amour manqué, le héros, 10 ans au moment où commence l'histoire, est chaque jour confronté à cette violence des sentiments. Il regarde ses parents "se démener comme des braves dans leur mauvais amour", et a à leur égard des jugements d'une terrible lucidité . A l'extérieur de la famille, il affiche des comportements qui lui valent une étiquette d'autiste.
L'enfant blessé grandit et développe peu à peu un comportement de revanche que l'auteur détaille avec la précision d'un scientifique disséquant quelque animal aux moeurs étranges. Il se transforme en monstre monomaniaque, vivant uniquement centré sur lui-même et la satisfaction de ses désirs, s'acharnant à faire mal aux autres, avec une méchanceté calculée et vicieuse.
Claire Castillon raconte tout cela avec un sens de la formule qui fait mouche et une ironie mordante tout à fait extraordinaire. Cynique et secouant, c'est le moins que l'on puisse dire!
L'enfant blessé grandit et développe peu à peu un comportement de revanche que l'auteur détaille avec la précision d'un scientifique disséquant quelque animal aux moeurs étranges. Il se transforme en monstre monomaniaque, vivant uniquement centré sur lui-même et la satisfaction de ses désirs, s'acharnant à faire mal aux autres, avec une méchanceté calculée et vicieuse.
Claire Castillon raconte tout cela avec un sens de la formule qui fait mouche et une ironie mordante tout à fait extraordinaire. Cynique et secouant, c'est le moins que l'on puisse dire!
Un maniaque attachant
Critique de Nirvana (Bruxelles, Inscrite le 7 avril 2004, 51 ans) - 25 mai 2004
C'est mon premier roman de Claire Castillon et j'ai été accro! On suit un sale gamin, pris entre le désamour de ses parents, qui va commettre tranquillement un acte horrible pour punir son père. Et on le suivra toute sa vie, depuis sa passion pour une fille de sa classe qu'il poursuivra des années de ses assiduités, jusqu'à son mariage où se révèleront tout son égoïsme et son irresponsabilité.
C'est incisif, plein d'humour noir, on suit avec délectation toutes les horreurs que commet cet ado qui se révèle quand même un dangereux maniaque.
Je ne peux résister à vous en livrer un passage, quand au début, le gamin évoque l'envie qu'a son père de quitter sa mère:
"S'il reste, quand il sera vieux, il sera somnambule. Il verra dans le noir et il deviendra fou. Il balancera ma mère endormie par la fenêtre, l'air frais l'éveillera et elle mourra d'une crise cardiaque avant d'atteindre le trottoir. Elle trouvera le moyen avant de rendre son dernier soupir de faire sa mine rentrée de femme qui ne veut pas rire et se contient. Elle énervera les clochards. Ils violeront son cadavre explosé sur l'asphalte et en marqueront le contour avec du vin avant d'y foutre le feu. On n'en parlera plus. Mon père ira se recoucher."
C'est incisif, plein d'humour noir, on suit avec délectation toutes les horreurs que commet cet ado qui se révèle quand même un dangereux maniaque.
Je ne peux résister à vous en livrer un passage, quand au début, le gamin évoque l'envie qu'a son père de quitter sa mère:
"S'il reste, quand il sera vieux, il sera somnambule. Il verra dans le noir et il deviendra fou. Il balancera ma mère endormie par la fenêtre, l'air frais l'éveillera et elle mourra d'une crise cardiaque avant d'atteindre le trottoir. Elle trouvera le moyen avant de rendre son dernier soupir de faire sa mine rentrée de femme qui ne veut pas rire et se contient. Elle énervera les clochards. Ils violeront son cadavre explosé sur l'asphalte et en marqueront le contour avec du vin avant d'y foutre le feu. On n'en parlera plus. Mon père ira se recoucher."
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