Block 46 de Johana Gustawsson
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Bien, sans plus
Ce roman traite deux histoires, l’une étant contemporaine, et l’autre se déroulant en 1944 à l’époque des camps de concentration Et c’est dans celui de Buchenwald, en 1944, que l’auteur s’attache à coucher sur le papier plusieurs chapitres, n’hésitant pas à décrire des scènes abjectes dans lesquelles les prisonniers subissent les pires vilenies.
Bien évidemment le lien entre ces deux histoires se dessine au fur et à mesure de l’avancée du récit, dans lequel interviennent plusieurs enquêteurs des pays où ont lieu les meurtres, à savoir la Grande-Bretagne et la Suède. On peut d’ailleurs noter la coopération des différentes polices quand il s’agit de stopper les pires individus.
En dehors de ces aspects, l’œuvre est sympa à suivre, mais ne marque pas le genre, loin s’en faut; c’est plutôt un roman qui sitôt lu, sera bien vite rangé et oublié. Il ne se démarque pas suffisamment d’autres pour surprendre ou captiver outre mesure le lecteur.
Les éditions
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Block 46
de Gustawsson, Johana
Bragelonne
ISBN : 9782352949091 ; 20,00 € ; 23/10/2015 ; 336 p. ; Format Kindle
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Les critiques éclairs (3)
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Si vous aimez le noir très, très noir
Critique de Missef (, Inscrite le 5 mars 2007, 58 ans) - 24 août 2021
Au bout du compte, la lecture est plutôt plaisante (pour qui aime le noir, très noir et ne craint pas les scènes "graphiques" comme disent les anglo-saxons). En revanche, je vous déconseille toutefois la version audio du roman, ponctuée de trop de fautes de lecture et autres liaisons maltapropos pour servir correctement l'histoire.
Enquêtrices pas convaincantes.
Critique de Goupilpm (La Baronnie, Inscrit le 23 juin 2017, 67 ans) - 4 novembre 2017
En parallèle de l'avancée lente de l'enquête, l'auteure nous fait suivre la vie d'un jeune interne en médecine, Erich Ebner, interné pour ses inclinaisons communistes, dans le camp de concentration de Buchenwald.
Même si l'on devine rapidement le lien entre les deux périodes, l'intrigue est bien orchestrée, alternant le présent et le passé. L'on suit également sur quelques passages le tueur en action, mais surtout psychologiquement au travers de ses réactions, ses pensées, sa satisfaction à s'émanciper du schéma qui lui était tracé.
L'enquête qui étudie toutes les pistes possibles, et plus précisément dans l'entourage proche de la joaillière, alterne principalement entre les deux protagonistes principales, en de courts chapitres, sans temps morts, qui parviennent à tout de même donner un peu de rythme à un récit un peu lent et long dans certains passages.
En ce qui concerne l'équipe d'enquêteurs, on n'échappe malheureusement pas pour les trois principaux aux clichés habituels. Tout d'abord on a droit au sempiternel flic machiste, grande gueule, imbu de sa personne qui n'a pas compris la sanction qui lui a été infligée par sa précédente hiérarchie. Ensuite, l'auteure se complaît dans le morbide avec la romancière qui a axé sa vie sur les serials-killers malgré ce qui lui est arrivé dans sa vie. Quant à la profileuse, elle traîne elle aussi une casserole et agace sérieusement le lecteur dans ses manières d'agir, et sa petite manie redondante. L'auteure est totalement passé à côté des personnages les plus intéressants, à savoir le Commissaire et le Super intendant ne sont pas du tout exploités, tout comme les enquêteurs secondaires qui agissent trop dans l'ombre. L'histoire, déjà peut être un peu trop axée sur le macabre, est de ce fait rendue encore moins intéressante à suivre. L'auteure a trop insisté à certains moments sur le sensationnel que le crédit perd de sa crédibilité. La scène de torture finale n'était peut-être pas nécessaire : à trop vouloir en faire on n'arrive pas à atteindre le but qu'on s'était fixé.
Hormis la scène de torture le dénouement est intéressant à suivre de l'identité du tueur à sa confrontation avec les deux enquêtrices en prison. C'est certainement le meilleur passage du récit.
Au final on sort de cette lecture avec un avis mitigé, certes pour un premier roman il y a du bon, mais l'on n'échappe pas non plus à certains écueils.
Bien, mais sans plus...
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 28 mai 2017
Merci pour le travail.
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