Le coupeur de roseaux de Junichirô Tanizaki
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique
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Classique.
Classique.
C'est le mot qui m'est venu à l'esprit en refermant ce ( court ) roman de Tanizaki Junichirô.
Lors d'une promenade autour d'un ancien palais impérial ( qui donne lieu à moult explications historiques ), le narrateur rencontre un homme mystérieux... Après quelques verres de saké, celui-ci se met à raconter l'histoire d'amour entre son père et la mystérieuse Ô-Yu.
Le tout baigne dans un univers très nippon ( contrairement aux romans de Murakami, très influencé par l'occident sans pour autant perdre son identité bien sûr ;-) ) et est d'un très grand classicisme, tant du point de vue du style que du fond.
Bref, ça se laisse lire sans réel déplaisir... mais ce n'est pas "l'oeuvre" de cet auteur. ( Qui a donné son nom à une prestigieuse récompense littéraire au Japon... même si son impact sur les ventes est très faible voire inexistant, contrairement au prix Akutagawa par exemple ).
Un roman à savourer avec un petit verre de saké, servi à 35°C ;-)... pour une soirée agréable ( 120 pages, c'est relativement vite lu, hélas )
Les éditions
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Le coupeur de roseaux [Texte imprimé] Junichirô Tanizaki trad. du japonais par Daniel Struve
de Tanizaki, Junichirô Struve, Daniel (Traducteur)
Gallimard / Folio. 2 euros
ISBN : 9782070304073 ; 2,00 € ; 01/01/2004 ; 119 p. ; Poche
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Le Passé comme l'unique moyen de continuer à vivre au Présent !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 29 octobre 2012
Avec "Le coupeur de roseaux", l'auteur nous projette dans le passé avec une immense nostalgie.
Tout débute par une promenade à pied autour du sanctuaire de Minase, dans la région d'Okamoto. Un personnage se perd dans la longue contemplation du clair de lune sur les rives du fleuve Yodo.
"En contemplant cette lune, je me peignais les fantômes du passé disparu".
Mais bientôt, il va rencontrer un individu qui lui contera une histoire d'amour improbable; celle de son propre père.
Histoire qui nous fait pénétrer dans la bourgeoise japonaise, son raffinement, ses moeurs codifiés et un sens aigu de l'honneur.
Un court récit poétique, empreint de nostalgie. Une histoire d'amour absolue que les codes sociaux vont tenir à bonne distance.
Un très agréable moment de lecture.
Classique, oui !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 24 février 2004
Il est aussi tout à fait vrai que j'ai largement préféré "Svastika" et "La cofession impudique" au "Coupeur de roseaux". Ce sont des livres plus denses et plus construits.
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