Le passeur de lumière de Bernard Tirtiaux

Le passeur de lumière de Bernard Tirtiaux

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Leura, le 7 février 2001 (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 635ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 17 360  (depuis Novembre 2007)

La quête de la lumière

Au douzième siècle, le jeune Nivard de Chassepierre décide de consacrer sa vie à la magie de la lumière dans les vitraux.
Il voyagera dans l'Europe entière et en Orient pour apprendre les secrets des maîtres verriers.
Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera lui-même purifié et décanté suffisamment pour devenir un des plus grands maîtres verriers de son temps, celui qui fit les vitraux de la cathédrale de Chartres.
À la fois roman historique, quête initiatique et autobiographie, ce livre passionnant est écrit dans une langue très fleurie et imagée. Quel vocabulaire, quelle syntaxe! Bernard Tirtiaux confirme une fois de plus qu'il est un artiste complet.

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Les éditions

  • Le passeur de lumière [Texte imprimé], Nivard de Chassepierre, maître verrier Bernard Tirtiaux
    de Tirtiaux, Bernard
    Gallimard / Collection Folio.
    ISBN : 9782070392780 ; 9,20 € ; 23/02/1995 ; 395 p. ; Poche
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Couleurs

8 étoiles

Critique de Fd (Chexbres, Inscrite le 26 décembre 2017, - ans) - 8 janvier 2018

Un orfèvre en quête infinie du secret de fabrications de certaines couleurs de verre: un florilège de scintillements, reflets, chatoiements, lumière et transparence; c'est jubilatoire pour l'aquarelliste que je suis. Cependant, il y a trop de violence et de bagarres répétées qui coupent la narration, c'est la raison pour laquelle j'enlève une étoile.

le passeur de lumière décevant !!!

5 étoiles

Critique de Coumar (, Inscrite le 1 septembre 2012, 60 ans) - 1 septembre 2012

Je m'attendais à entrer dans ce livre car le sujet me semblait prometteur... et j'ai été très déçue, impossible de se laisser aller...le style narratif est distant, "descriptif " on ne se sent que spectateur, sans ressentir d'émotions ...dommages !!!

Trop caricatural

1 étoiles

Critique de Dynafu (, Inscrit le 1 janvier 2012, 34 ans) - 1 janvier 2012

Le livre n'est pas très bien écrit, beaucoup de phrases sont alourdies à outrance par des comparaisons et métaphores inutiles. Il y a de plus plusieurs grosses fautes d'orthographe...

Sur le fond, les personnages sont trop caricaturés, on a peine à croire qu'ils puissent sortir d'autre part que d'un dessin animé.

Il y a de plus de nombreux anachronismes, les personnages du 12e siècle se questionnant par exemple sur Dieu comme on le fait au 21e siècle, cela sonne faux et les multiples caricaturent et anachronismes finissent par décrédibiliser le roman qui, plus historique, plus vrai, moins lourd, aurait pu être bon.

Je ne le conseille pas.

du plomb

2 étoiles

Critique de Hugues (, Inscrit le 27 février 2011, 53 ans) - 27 février 2011

On oublie juste que le roman est basé sur les 33 degrés de la maçonnerie avec les voyages du compagnons, la mort rituelle du maître pour finir Sub-rosa...
On y mélange comme à l'habitude l'éternel phantasme des origines légendaires de la franc-maçonnerie: templiers, bâtisseurs de cathédrales etc..

Fatras indigeste, sans style d'autant que l'auteur semble incapable de respecter les règles de concordance des temps.
Remarque: c'est de loin moins pire que Lomas et sa consternante "clef d'Hiram"

Vous voulez de l'initiatique médiéval: relisez Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse.

oui ! éclatant comme un vitrail au soleil !

9 étoiles

Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 19 juillet 2010

L'harmonie lumineuse parfaite

L'auteur, homme de lettres et verrier de profession possède l'art d'écrire et de décrire.
Il nous conte la quête de toute une vie, celle de Nivard de Chassepierre vers cette lumière la plus harmonieuse possible.
La croisade du début du 12ème siècle ne consiste pas pour les artistes et maîtres du bâtiment, orfèvres et verriers à conquérir une nouvelle terre, à « délivrer » des lieux « saints »...
Ils cherchent aussi à découvrir des secrets de fabrication, à enrichir leurs connaissance, à s'inspirer de cette civilisation des « infidèles ».

Le moyen âge ne fut pas seulement le temps où l'on s'étripait « joyeusement » au nom de l'islam ou de la chrétienté....
Mais d'où viennent les couleurs éblouissantes et alchimiques des cathédrales si ce n'est d'Orient, dans l'un de ces berceaux de la civilisation ?
Le « pillage » ne fut pas seulement une œuvre de guerre, même si le clergé, ivre de conquêtes a oublié ses messages de paix et de miséricorde.
Nivard est en retrait de l'église fanatique, élitiste et exclusive, mais qu'importe, on attend de lui, qu'il soit l'Adepte, qu'il devienne « le grand accordeur de la lumière dans ces instruments de la musique céleste que seront les cathédrales de demain ».
La vie ne l'épargne pas .
Ce n'est pas un conte de fée mais une épopée dramatique et humaine qui est au cœur de cet ouvrage
Le bonheur est fugace et le verrier voit disparaître à tout jamais l'oasis qu'il pensait avoir captée.
Il est là pour chercher, pour découvrir puis aussi pour transmettre la magie de son art, si chèrement acquise.
Ce retour vers un passé contrasté permet de mieux saisir la complexité du monde et de comprendre que les progrès humains sont la résultante des apports de toutes les civilisations.
Comme dans « les sept couleurs du vent », l'auteur nous entraîne dans l'histoire millénaire de ces grands métiers du bâtiment.
Ce voyage à travers notre histoire commune nous fait prendre conscience du prix que nos ancêtres ont du payer pour nous laisser une trace indélébile et vertigineuse de leur passage.

Jean-François Chalot

Une passion gâchée par des maladresses

6 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 4 avril 2008

Nivard de Chassepierre a appris le métier d’orfèvre, mais les événements vont le propulser sur les routes d’Europe où il va devenir verrier. Apprentissage et quête initiatique, recherche de l’illumination intérieure et de la maîtrise des lumières et de la couleur pour illustrer la gloire de Dieu. Tout ceci à une époque où les hommes et les idées voyageaient à la même vitesse, à dos de cheval et où les engagements se comptaient en années.

B. Tirtiaux communique sa passion pour le verre et la lumière, nous apprend les aspects plus techniques de la fabrication du verre, la recherche des couleurs, le montage des vitraux, l'apprivoisement de la lumière et du soleil… Après avoir vu ce livre, vous ne regarderez plus jamais les vitraux de la même façon !

Dommage que ce beau programme et cette passion bien communiquée soient gâchés par une langue ampoulée et des descriptions trop maniérées, des personnages à la psychologie un peu caricaturale, un scénario un peu facile, et des concepts et comportements anachroniques, empreints des préjugés politiquement corrects du XXIème siècle, bien loin de la pensée médiévale.

Pour une vraie fresque épique et réaliste au Moyen Age, au pied des cathédrales, je recommande plutôt "Les piliers de la terre" de Ken Follett.

Envoûtée

10 étoiles

Critique de Bafie (, Inscrite le 19 juillet 2004, 62 ans) - 10 mars 2008

A la lecture de ce livre, je suis comme envoûtée. Ce n'est pas la première fois que je lis un roman de Bernard Tirtiaux. Il nous emporte dans un univers riche, nous fait fréquenter des personnages en quête d'absolu et et à chaque fois lorsque je referme ses livres, je me sens comme orpheline.

Sirop de lumière

7 étoiles

Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 24 août 2006

Au moment de le lire j'ignorais que c'était son premier roman. Mais cela se sent fort. Il en fait un peu de trop, surcharge ses phrases. Les personnages sont caricaturaux et sans surprise.
J'ai eu peur qu'il en soit de même pour l'histoire, mais heureusement le destin de Nivard de Chassepierre n'est pas aussi optimiste et simpliste que ce que le début du roman laisse imaginer. Il m'a d'ailleurs fallu un bon moment avant de rentrer dans l'histoire. A partir de la petite moitié, je me suis laissé plus facilement entraîner.
Effectivement, je pense aussi que c'est un beau roman mais tout de même pas un chef d'oeuvre. Je n'ai pas été envoûté par la magie lors des descriptions de vitraux, mais plutôt par un sentiment de travail bien fait et longuement réfléchi. Ce sont plutôt les scènes dramatiques qui m'ont marqué.

Très complet !

8 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 13 octobre 2003

Bernard Tirtiaux, comme le souligne Leura, est un artiste complet. Ecrivain, metteur en scène, comédien, et...Maître Verrier ! Plus de 500 vitraux à son actif. "Le Passeur" était son premier roman et a donc les petits défauts de l'enthousiasme des jeunes auteurs... Il cherche à faire passer sa passion du verre auprès du public, et y arrive finalement assez bien. A ce sujet, il vient d'écrire un nouveau spectacle : Les Calendes de Cristal, 12 contes où le jeu de la lumière et du verre tiennent le rôle principal... à découvrir en avant première le 24 octobre à La Maison du Livre ou en novembre (du 11 au 18 je crois) sur la scène du Théâtre de la Vie à Bruxelles.

pas emballé

6 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 14 août 2001

D'accord, on ne peut pas nier que ce livre a des qualités, mais de là à le qualifier de chef-d'oeuvre ça me laisse perplexe...
Je trouve que Tirtiaux surcharge parfois un peu trop ses phrases. Certains passages sont réussis mais ça ne vaut pas un bon Eco.
L'histoire me parait un peu bâclée, toute l'énergie de l'auteur semble se concentrer dans une tentative d'éblouissement du lecteur mais la magie n'est que trop rarement présente.
Ce livre n'est certes pas mauvais, mais il aurait pu être tellement mieux que ça m'a déçu!
Tirtiaux est un bon artisan oui, mais il manque sans doute la petite étincelle qui le ferait passer au stade d'artiste.
Dans le même genre d'histoire je conseille les piliers de la terre de Ken Follet.

Comme ses yeux

9 étoiles

Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 11 août 2001

Tirtiaux a les yeux de ceux qui fréquentent le Pays des Merveilles et un sourire en coup de ciseau. Sa prose éclate comme un vitrail sous le soleil. Certaines de ses pages sont inoubliables. C'est un artisan des mots, avec ce que cela suppose d'honnêteté et de travail bien fait. Le lecteur peut caresser son oeuvre comme on le ferait d'un travail d'orfèvrerie ou d'ébénisterie. Il est aussi artisan tout court puisqu'il travaille le verre comme son héros. Et bien entendu, cela se ressent dans son livre.Leura nous en a dit l'essentiel, mais de manière très synthétique.Quant au fond, la quête du héros garde toute sa signification dans notre monde contemporain. Il est vrai qu'emportés par un tel titre, un tel sujet, et par un auteur capable de publier dans un premier roman des pages sublimes, nous finissons par attendre un peu trop de lui. Mais tous les chefs d'oeuvre ont un goût de trop peu.

Décevant

0 étoiles

Critique de Coral (Pipaix, Inscrit le 15 octobre 2001, 59 ans) - 20 février 2001

Le livre est excellent. Mais tellement moins que le troisième ouvrage de Bernard Tirtiaux, dont malheureusement le titre me manque. Cet ouvrage m'avait tellement emballé que j'avais acquis les deux premiers, chats en poche.

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  Passeur de lumière et franc-maçonnerie 1 Le rat des champs 27 février 2011 @ 12:59

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