Le passeur de lumière de Bernard Tirtiaux
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques
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La quête de la lumière
Au douzième siècle, le jeune Nivard de Chassepierre décide de consacrer sa vie à la magie de la lumière dans les vitraux.
Il voyagera dans l'Europe entière et en Orient pour apprendre les secrets des maîtres verriers.
Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera lui-même purifié et décanté suffisamment pour devenir un des plus grands maîtres verriers de son temps, celui qui fit les vitraux de la cathédrale de Chartres.
À la fois roman historique, quête initiatique et autobiographie, ce livre passionnant est écrit dans une langue très fleurie et imagée. Quel vocabulaire, quelle syntaxe! Bernard Tirtiaux confirme une fois de plus qu'il est un artiste complet.
Les éditions
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Le passeur de lumière [Texte imprimé], Nivard de Chassepierre, maître verrier Bernard Tirtiaux
de Tirtiaux, Bernard
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070392780 ; 9,20 € ; 23/02/1995 ; 395 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (12)
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Couleurs
Critique de Fd (Chexbres, Inscrite le 26 décembre 2017, - ans) - 8 janvier 2018
le passeur de lumière décevant !!!
Critique de Coumar (, Inscrite le 1 septembre 2012, 60 ans) - 1 septembre 2012
Trop caricatural
Critique de Dynafu (, Inscrit le 1 janvier 2012, 34 ans) - 1 janvier 2012
Sur le fond, les personnages sont trop caricaturés, on a peine à croire qu'ils puissent sortir d'autre part que d'un dessin animé.
Il y a de plus de nombreux anachronismes, les personnages du 12e siècle se questionnant par exemple sur Dieu comme on le fait au 21e siècle, cela sonne faux et les multiples caricaturent et anachronismes finissent par décrédibiliser le roman qui, plus historique, plus vrai, moins lourd, aurait pu être bon.
Je ne le conseille pas.
du plomb
Critique de Hugues (, Inscrit le 27 février 2011, 53 ans) - 27 février 2011
On y mélange comme à l'habitude l'éternel phantasme des origines légendaires de la franc-maçonnerie: templiers, bâtisseurs de cathédrales etc..
Fatras indigeste, sans style d'autant que l'auteur semble incapable de respecter les règles de concordance des temps.
Remarque: c'est de loin moins pire que Lomas et sa consternante "clef d'Hiram"
Vous voulez de l'initiatique médiéval: relisez Narcisse et Goldmund de Hermann Hesse.
oui ! éclatant comme un vitrail au soleil !
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 19 juillet 2010
L'auteur, homme de lettres et verrier de profession possède l'art d'écrire et de décrire.
Il nous conte la quête de toute une vie, celle de Nivard de Chassepierre vers cette lumière la plus harmonieuse possible.
La croisade du début du 12ème siècle ne consiste pas pour les artistes et maîtres du bâtiment, orfèvres et verriers à conquérir une nouvelle terre, à « délivrer » des lieux « saints »...
Ils cherchent aussi à découvrir des secrets de fabrication, à enrichir leurs connaissance, à s'inspirer de cette civilisation des « infidèles ».
Le moyen âge ne fut pas seulement le temps où l'on s'étripait « joyeusement » au nom de l'islam ou de la chrétienté....
Mais d'où viennent les couleurs éblouissantes et alchimiques des cathédrales si ce n'est d'Orient, dans l'un de ces berceaux de la civilisation ?
Le « pillage » ne fut pas seulement une œuvre de guerre, même si le clergé, ivre de conquêtes a oublié ses messages de paix et de miséricorde.
Nivard est en retrait de l'église fanatique, élitiste et exclusive, mais qu'importe, on attend de lui, qu'il soit l'Adepte, qu'il devienne « le grand accordeur de la lumière dans ces instruments de la musique céleste que seront les cathédrales de demain ».
La vie ne l'épargne pas .
Ce n'est pas un conte de fée mais une épopée dramatique et humaine qui est au cœur de cet ouvrage
Le bonheur est fugace et le verrier voit disparaître à tout jamais l'oasis qu'il pensait avoir captée.
Il est là pour chercher, pour découvrir puis aussi pour transmettre la magie de son art, si chèrement acquise.
Ce retour vers un passé contrasté permet de mieux saisir la complexité du monde et de comprendre que les progrès humains sont la résultante des apports de toutes les civilisations.
Comme dans « les sept couleurs du vent », l'auteur nous entraîne dans l'histoire millénaire de ces grands métiers du bâtiment.
Ce voyage à travers notre histoire commune nous fait prendre conscience du prix que nos ancêtres ont du payer pour nous laisser une trace indélébile et vertigineuse de leur passage.
Jean-François Chalot
Une passion gâchée par des maladresses
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 4 avril 2008
B. Tirtiaux communique sa passion pour le verre et la lumière, nous apprend les aspects plus techniques de la fabrication du verre, la recherche des couleurs, le montage des vitraux, l'apprivoisement de la lumière et du soleil… Après avoir vu ce livre, vous ne regarderez plus jamais les vitraux de la même façon !
Dommage que ce beau programme et cette passion bien communiquée soient gâchés par une langue ampoulée et des descriptions trop maniérées, des personnages à la psychologie un peu caricaturale, un scénario un peu facile, et des concepts et comportements anachroniques, empreints des préjugés politiquement corrects du XXIème siècle, bien loin de la pensée médiévale.
Pour une vraie fresque épique et réaliste au Moyen Age, au pied des cathédrales, je recommande plutôt "Les piliers de la terre" de Ken Follett.
Envoûtée
Critique de Bafie (, Inscrite le 19 juillet 2004, 62 ans) - 10 mars 2008
Sirop de lumière
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 24 août 2006
J'ai eu peur qu'il en soit de même pour l'histoire, mais heureusement le destin de Nivard de Chassepierre n'est pas aussi optimiste et simpliste que ce que le début du roman laisse imaginer. Il m'a d'ailleurs fallu un bon moment avant de rentrer dans l'histoire. A partir de la petite moitié, je me suis laissé plus facilement entraîner.
Effectivement, je pense aussi que c'est un beau roman mais tout de même pas un chef d'oeuvre. Je n'ai pas été envoûté par la magie lors des descriptions de vitraux, mais plutôt par un sentiment de travail bien fait et longuement réfléchi. Ce sont plutôt les scènes dramatiques qui m'ont marqué.
Très complet !
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 13 octobre 2003
pas emballé
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 14 août 2001
Je trouve que Tirtiaux surcharge parfois un peu trop ses phrases. Certains passages sont réussis mais ça ne vaut pas un bon Eco.
L'histoire me parait un peu bâclée, toute l'énergie de l'auteur semble se concentrer dans une tentative d'éblouissement du lecteur mais la magie n'est que trop rarement présente.
Ce livre n'est certes pas mauvais, mais il aurait pu être tellement mieux que ça m'a déçu!
Tirtiaux est un bon artisan oui, mais il manque sans doute la petite étincelle qui le ferait passer au stade d'artiste.
Dans le même genre d'histoire je conseille les piliers de la terre de Ken Follet.
Comme ses yeux
Critique de Persée (La Louvière, Inscrit le 29 juin 2001, 73 ans) - 11 août 2001
Décevant
Critique de Coral (Pipaix, Inscrit le 15 octobre 2001, 59 ans) - 20 février 2001
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Passeur de lumière et franc-maçonnerie | 1 | Le rat des champs | 27 février 2011 @ 12:59 |