Le Livre des Baltimore de Joël Dicker
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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C'est l'histoire d'un écrivain...
Marcus Goldman est un auteur dont le premier roman a rencontré un succès phénoménal. Le défi est maintenant d'écrire son deuxième livre. Il décide de raconter son enfance, la force des liens, les bonheurs partagés pendant des années avec ses cousins Hillel et Woody.
"Si vous trouvez ce livre, s'il vous plaît, lisez-le. Je voudrais que quelqu'un connaisse l'histoire des Goldman-de-Baltimore ".
Car Marcus est un Goldman, mais un Goldman de Montclair. C'est-à dire, la branche "ratée" de la famille. Une petite vie si terne comparée à celle de son oncle Saul, avocat, sa tante Anita, médecin et ses brillants cousins.
Toute son enfance, il essaiera d'oublier qu'il n'est pas un Goldman de Baltimore.
Jusqu'au Drame.
Drame qui fera tout basculer et où la vérité qu'il n'a jamais voulu voir lui sera révélée.
Pour écrire sereinement, il décide de quitter New-York et s'achète une maison en Floride. La Floride où plus jeune, il passait des vacances de rêve. Et là, par un incroyable hasard, il se retrouve à quelques pâtés de maisons de l'ex-femme de sa vie, Alexandra Neville.
Le problème, c'est que des "incroyables hasards", il y en a quelques-uns de trop dans ce roman.
Et ce n'est pas la seule déception de cette lecture.
Les personnages manquent cruellement d'épaisseur ; stéréotypés, peu crédibles. Tous formidables et parfaits.
"...je garde de ces derniers moments avec lui le souvenir de sa vivacité et de son sens de l'humour, même aux portes de sa dernière demeure. La tendresse de son rire ne quitte pas ma mémoire. Ni son exigence. Ni sa démarche et son éternelle élégance ... "
Même le style et l'écriture ne m'ont pas plu.
La construction du roman manque d'originalité. Les allers-retours permanents sur trois époques différentes, finissent par lasser.
Deux raisons font que j'ai terminé ce livre. La première est bien sûr, qu'à force de parler du "Drame", on veut savoir ce qui s'est passé.
La seconde, c'est le souvenir du plaisir que j'avais pris à la lecture du précédent livre de l'auteur. (La vérité sur l'Affaire Harry Quebert)
Plaisir qui est à la hauteur de ma déception même si celle-ci semble décalée parmi le grand nombre d'élogieuses critiques.
Les éditions
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Le livre des Baltimore [Texte imprimé], roman Joël Dicker
de Dicker, Joël
Éd. de Fallois
ISBN : 9782877069472 ; 22,00 € ; 30/09/2015 ; 529 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (19)
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Sous des apparences de bon aloi
Critique de Colen8 (, Inscrite le 9 décembre 2014, 83 ans) - 1 septembre 2024
Une tension grandissante de l’intrigue nourrie d’allers-retours entre plusieurs périodes fait revivre la tragédie des Baltimore du nom de la ville où réside la branche familiale des cousins du narrateur. A travers son propre parcours depuis l’enfance jusqu’à sa pleine maturité d’écrivain ce dernier rend hommage à sa parentèle tant aimée durant ses années de jeunesse.
Une pure merveille
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 juin 2023
Saga américaine avec Drame
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 7 décembre 2021
»Saul Goldman était le frère de mon père. Avant le Drame, avant les évènements que je m’apprête à vous raconter, il était, pour reprendre les termes de mes grands-parents, un homme très important. Avocat, il dirigeait l’un des cabinets les plus réputés de Baltimore, et son expérience l’avait amené à intervenir dans des dossiers célèbres à travers tout le Maryland. »
Mais il faudra aller au bout pour apprendre ce qu’il en est exactement de ce Drame.
C’est que le roman est construit de manière kaléidoscopique avec des sauts d’époque incessants entre l’époque moderne – celle où Marcus Goldman écrit ce roman de la famille Goldman, les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair – et celles où enfant puis adolescent, puis plus vieux encore, issu de la branche Goldman-de-Montclair, il fréquentait, émerveillé, oncle, tante et cousins de la branche Goldman-de-Baltimore.
La première moitié du roman parait du coup laborieuse, avec comme des redites, des épisodes qui se ressemblent pour montrer combien Marcus était fasciné par les Goldman-de-Baltimore. Du coup on ne sait pas alors où Joël Dicker veut en venir, il est bien question d’un drame mais … On se dit même à un moment qu’on n’est pas tombé sur le meilleur Dicker, qu’il s’agit d’une saga familiale de plus, avec des personnages riches, privilégiés, pas le meilleur plan …
Mais il faut persévérer pour apprécier le traitement que Joël Dicker a su appliquer pour faire ressentir la différence de ressenti entre ce que peut vivre à chaud un adolescent et l’analyse qu’il peut en faire des années plus tard, devenu adulte, avec certes d’autres éléments de compréhension en plus. Ca, c’est très réussi et constitue à mes yeux une grande partie du charme de ce roman.
C’est que, des années après le Drame, le jeune Marcus est devenu écrivain et veut comprendre ce qu’il s’est passé pour en écrire la saga, Le livre des Baltimore. Nous assistons donc simultanément à une partie des faits tels qu’il les a vécus à chaud et à l’élucidation des zones d’ombre qui faussaient sa compréhension des évènements. C’est fort et mérite qu’on s’accroche sur la première moitié !
Poussif
Critique de Thorpedo (, Inscrit le 22 octobre 2009, 45 ans) - 14 août 2020
Malgré cela, Dicker maîtrise le genre, et le chapitrage, tout comme l’alternance passé-présent permettent de s’accrocher, et de tourner les pages. Mais la narration manque de force et je ne suis jamais vraiment « rentré » dans le récit.
Une lecture agréable, sans plus.
Bon, mais déroutant
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 3 mai 2020
La confirmation
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 13 mai 2019
Un bon moment
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 21 août 2018
Je pensais ne pas échapper à cet écueil quand j'ai découvert les thèmes et le lieu de cette histoire mais j'ai été finalement assez agréablement surpris.
Certains passages m'ont énervé car un peu répétitifs ou souffrant de quelques platitudes mais globalement j'ai passé un bon moment en lisant ce livre.
J'ai pris goût au déroulé de ce récit, à ses soubresauts, à ses personnages et fus très content de découvrir ce bon roman; imparfait certes mais très agréable.
Belle trame
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 19 juin 2018
Seul bémol, parfois ça tire en longueur et on aimerait que ça aille plus vite.
J'adore...
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 2 mars 2018
Les personnages attachants que l'on pourrait connaitre...
Une belle écriture un peu lancinante qui colle à l'histoire... qui fait rire et (surtout) pleurer...
Un suspense qui tourne autour d'un "drame" qui ne sera dévoilé que tard dans la lecture pour amplifier la surprise...
Une belle histoire d'amour...
Bref : un beau roman qui reste dans la lignée de "Harry Quebert". J'ai même préféré celui-ci.
Tout se passe à la fin
Critique de JoshWB (, Inscrit le 13 décembre 2010, 35 ans) - 21 juin 2017
Néanmoins je n'ai pas pu lâcher ce bouquin sans le terminer car je voulais absolument savoir quel était ce fameux "Drame". Drame qui ne se révèle qu'à la toute fin du bouquin, et qui m'a bouleversé. L'ampleur donnée au Drame tout au long du bouquin trouve son sens et n'est pas du tout démesurée.
Souvenirs d'enfance, souvenirs fiables ?
Critique de AmaranthMimo (, Inscrite le 25 mai 2013, 33 ans) - 15 mai 2017
A travers cette histoire de famille, j'ai été fascinée par les faux-souvenirs, les faux-semblants que se construisent tous les enfants : c'est toujours mieux chez les autres qu'on admire.
Ce roman détaille ce phénomène de façon particulièrement efficace et tout à fait émouvante au fil de l'histoire.
On y découvre également des secrets de famille, cachés pour le bien-être de tout le monde mais qui rongent les uns et les autres.
J'ai également apprécié la force des sentiments entre chaque membre de ce gang qui s'étend et se resserre au fil des années en dehors des liens du sang.
Un réel bon souvenir de lecture !
Euraméricain
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 5 novembre 2016
Son nouveau livre « Le livre des Baltimore » s'inspire-t-il d'éléments biographiques que le jeune auteur instillerait subtilement dans son personnage principal, Marcus Goldman? Il semble que la côte Est n'a aucun secret pour lui : ses séjours dans le Maine, étant enfant, en sont-ils la cause?
Son œil d'Européen, même s'il est suisse, plonge dans une saga familiale de plus en plus sombre. Est-ce un livre français, ou est-ce un livre américain? On ne cesse de se poser la question. Des phrases et des us et coutumes échappées de sitcoms, des personnages pris dans une gelée anglophone francisée et engluées de préjugés américains ! C'est au scalpel qu'il débusque la jeunesse dorée et la jeunesse pourrie, le système des écoles privées, la course des inscriptions à l'université, le harcèlement à l'école, la fascination de la vie menée par les beautiful people, les magouilles financières, le star system du sport et de la chanson, l'égocentrisme des surdoués, la suffisance des avocats, les arrangements avec la justice, la police complice, la violence conjugale, l'utilisation libre des armes… Bref la bigoterie, la vulgarité et la violence omniprésente. Certains passages vous énervent ? La superficialité vous crispe ? A dessein sans doute! le livre est donc bien français, lové dans une société américaine arrogante. Plus le livre avance, plus le château de cartes semble s'écrouler méthodiquement et plus Marcus semble se reconstruire. Plus le temps se disloque et se convulse, se retourne, plus l'avenir s'éclaire et conduit à des valeurs nouvelles. Plus l'annonce du Drame se précise, plus les drames se succèdent et plus le lecteur se pose des questions. Bingo ! Il n'y a pas de Drame, il y a juste les drames que l'on surmonte! Voilà l'essence du rêve américain retrouvée! C'est décidément un livre américain ! On se trouve au coeur d'une fresque cinématographique intransigeante, amère, et lucide. Le géant aux pieds d'argile est lentement érodé jusqu'à la chute finale. Mais, non, il se relève, pardonné, décapé, humain lumineux transcendé par les épreuves des tempêtes modernes. C'est en fait un livre suprêmement humain et un long parcours mutuel de rédemption!
« Mais si vous trouvez le livre, s'il vous plaît lisez-le ! » nous presse l'écrivain, comme si la rencontre de son livre était une rencontre véritable ! Et en effet, vous y trouverez un tissu de sentiments humains d'une profonde richesse. Les liens d'amour, d'amitié, de fraternité, d'attachement familial au sens large font oeuvre de résistance. L'émotion est dilatée, digne de Faulkner et de Steinbeck, particulièrement. Comme si la littérature américaine de la Lost Generation avait refait surface, réincarnée dans des personnages de chair et de sang qui sont nos contemporains ! "Of Mice and men", se retrouve entièrement revisité en live dans l'un des chapitres! Deux fictions littéraires se confondent dans une même empathie... Un tour de force, non?
Pour l'histoire, si le teaser vous intéresse: il y a deux branches dans la famille Goldman, divisée en deux clans, suite à un malentendu familial de taille... Heureux qui communique! Les Baltimore sont honteusement riches et généreux, les autres, sont tristement middle class et discrets. Marcus est fasciné par la réussite et l'élégance de son oncle Saul, sa femme Anita et son cousin Hillel qui habitent une maison luxueuse près de Baltimore. Bientôt ils seront trois inséparables cousins dont les liens sont indestructibles. Mais le conte de fées des Baltimore aura une fin brutale. La quête de Marcus, et donc des lecteurs, consiste à comprendre le pourquoi et le comment du Drame annoncé dès le début de l'histoire ...et dont on ne découvre la nature, que dans les ultimes pages du roman que l'on ne peut s'empêcher de dévorer!
Excellent roman ! Digne des plus grands !
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 14 octobre 2016
Depuis tout petit, Marcus ne vivait que pour rejoindre son cousin Hillel ainsi que sa tante Anita et son oncle Saul lors de chaque vacances. Leur réussite et leur bonheur l'attiraient comme un aimant. Ses grands-parents semblaient n'avoir d'yeux que pour cette branche de la famille. La suite a été racontée par les critiques précédentes.
Quelle série de secrets dévoilés les uns après les autres ! Cette histoire est jalonnée de rivalités entre hommes, de jalousies, d'orgueils mâles mal placés qui viennent briser les amitiés et fraternités les plus solides. Et l'auteur se plaît également à nous démontrer que les apparences peuvent être très trompeuses.
Je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir fini !
A la Thelma & Louise
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 30 septembre 2016
La saga d'une famille et son déclin ...
Un road movie aussi ...
Une Amérique où luxe rime avec réussite et ... violence avec achat licite d'armes ...
Joël Dicker insiste beaucoup sur les secrets nombreux de cette famille, parfois un peu trop comme s'il voulait titiller la curiosité du lecteur, ce qui devient lourd parfois et n'est pas nécessaire car ce livre se dévore de toute façon !
Tout finit comme tout commence ?
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 8 juillet 2016
La littérature américaine a ses monstres sacrés et on pourrait se demander pourquoi un auteur d'expression française choisit un thème se déroulant là-bas.
Pour ma part j'ai trouvé ce livre parfaitement au point.
On nous annonce le drame, on le pressent et on l'attend de pied ferme.
Le scénario est cohérent, les personnages décrits avec finesse. C'est parfois un peu compliqué mais dans l'ensemble le livre tient ses promesses.
"Tout commence comme tout finit et les livres commencent souvent par la fin.
Tout finit comme tout commence.
Il appuie sur la détente... et tout fut fini."
Avant et après le drame
Critique de Stradivarius (, Inscrite le 7 février 2015, 82 ans) - 28 janvier 2016
Page-turner
Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 31 décembre 2015
Celui-là, il m’a attrapée, dès les premières pages, comme le précédent du même auteur. Joël Dicker a ce don. J’aime plus que tout être happée dans une histoire et n’en ressortir qu’après avoir tourné la dernière page. Ils sont rares, les livres qui nous emprisonnent. Et si cela est un critère de qualité, eh bien celui-là est un bon livre. Comme le dit Logrelitteraire, nous sommes comme avec « La vérité sur l’affaire Harry Quebert », devant un vrai page turner. Est-ce l’écriture sans effet de style, simple (presque trop!) et fluide, est-ce le suspense instillé régulièrement, est-ce la construction du récit, scénaristique, comme si le lecteur était promené sur un curseur temporel que l’auteur déplace au gré de son envie, qui créent l’addiction?
En ce qui me concerne, je suis sûre que ce n’est pas le contexte, qui n’a rien pour m’attirer : des américains, riches, au mode de vie caricatural et très éloigné de l’univers quotidien d’une lectrice française, ni même les personnages : bien peu consistants et finalement assez superficiels puisqu’on les quitte sans émotion particulière, frustré de ne pas avoir eu de passerelle vers leur intériorité. Un seul d’entre eux échappe à cette règle, le narrateur, Marcus dont les émotions, les sentiments, les introspections, la jalousie et la culpabilité (thème à mon sens le plus fort du roman) sont livrés avec davantage de profondeur.
En conclusion, tout ce qui fait qu’on aime un livre est très subjectif… Pour ma part, j’ai pris un grand plaisir à me plonger dans la vie de ces Goldman de Baltimore et j’ai refermé à regret ce livre écrit avec un vrai talent de conteur.
Aucun doute, ça fonctionne !
Critique de Logrelitteraire (, Inscrit le 21 novembre 2015, 38 ans) - 12 décembre 2015
Une chose à mettre au crédit de Dicker, il parvient, avec un style simple, fluide et imagé, à capter l’attention avec une énorme facilité tout en nous immergeant dans une histoire contée avec une mise en scène presque cinématographique. C’est efficace, et l’on y retrouve avec le même plaisir les ingrédients narratifs qui avaient fait de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, au-delà de son histoire, un vrai page-turner.
Le Livre des Baltimore est avant tout un roman familial et sociétal. Au-delà des dites histoires de famille, les thèmes abordés sont vastes et concernent tout un chacun. Les différences et différents entre riches et pauvres, l’importance du statut social, l’autorité, le tout, abordé via deux points de vue, celui des enfants (Markus et ses cousins) et celui des adultes (l’oncle et la tante). L’amour y est aussi largement développé, tant du point de vue familial qu’amoureux. Enfin, sont évoqués des sujets plus sombres comme le deuil, la mort de proches, ou encore une chute professionnelle vertigineuse, le tout axé autour d’un « Drame » familial, véritable plaque tournante de l’histoire. Des thèmes vastes, narrés avec un point de vue souvent extérieur, celui de Marcus, qui apporte un recul salvateur.
Par l'Ogre Littéraire : www.logrelitteraire.fr
Autre point intéressant, l’histoire est racontée à travers trois temporalités : avant le Drame, après le Drame, et de nos jours. Même si cela peut sembler déroutant au début, Joël Dicker arrive parfaitement à jongler avec ces trois narrations, sans se perdre et embrouiller le lecteur, faisant montre de tout le travail réalisé dans la construction de ce livre ainsi que de la maîtrise de son histoire. Sincèrement, chapeau.
Cela étant dit, Le Livre des Baltimore n’est pas exempt de défauts. En soi, la vie des Goldman de Baltimore et de Marcus (ses parents, les Goldman de Montclair, sont relégués au second plan) est captivante, mais il y a ce Drame, le fameux Drame que l’on nous sert à chaque instant, à toutes les sauces, avec un suspense qui sonne un peu faux et forcé. Il est vrai que, considérant cette fameuse narration à trois temporalités, il est normal que Joël Dicker essaye de limiter les révélations lors des séquences post-Drame. Mais à mon sens, il a ici beaucoup trop joué avec cet artifice. Enfin, un léger côté niais ressort de certains dialogues, notamment lors des scènes entre Marcus et Alexandra.
Au final, Le Livre des Baltimore reste un très bon roman, efficace, très bien narré, que l’on dévore. En revanche, il aurait certainement gagné en intérêt en se focalisant moins sur ce « Drame » et en se concentrant sur sa vraie force, à savoir l’histoire de cette famille Goldman.
Encore un roman prenant
Critique de Morphée (, Inscrite le 7 décembre 2005, 44 ans) - 30 novembre 2015
C'est en Floride qu'il retrouve Alexandra, son amour de jeunesse devenue une star de la musique. Amour de jeunesse qu'il a perdu suite au "Drame". De quel drame s'agit-il ? c'est là tout le mystère du livre. C'est à ce moment que commencent les retours en arrière sur la famille Goldman, la famille de Marcus.
Cette famille est divisée en : Goldman-de-Baltimore et Goldman-de- Montclair.
Les Baltimore représentent la réussite, tant sur le plan familial que financier : belles maisons, grandes carrières professionnelles, enfants brillants.
Les Montclair, quant à eux, représentent la modestie : classe moyenne, revenus modestes, petite maison sans prétention.
Marcus est un Montclair et à l'époque, il est en totale admiration devant les Baltimore. Il passe son temps libre et toutes ses vacances auprès des Goldman de Baltimore, entre leur résidence principale dans un quartier huppé et leurs résidences secondaires dans les Hamptons ou à Miami. Il forme alors avec ses cousins Woody et Hillel le "gang des Goldman".
Alexandra arrivera un peu plus tard dans le cercle, elle se liera d'amitié avec les 3 garçons qui sont tous amoureux d'elle mais c'est avec Marcus qu'elle aura une relation sérieuse.
Ainsi, en se remémorant ses souvenirs d'enfance, Marcus s'aperçoit que la vie des Baltimore n'était plus si rose qu'elle l'était et qu'elle basculera complètement avec le fameux "Drame". En travaillant à l'écriture de son nouveau roman, Marcus Goldman cherche à savoir ce qui s'est réellement passé dans la vie des Baltimore.
Comme pour son précédent roman, j'ai été immédiatement happée dans l'histoire. Le drame énoncé dès le départ nous tient forcément en haleine, d'autant plus qu'il ne sera révélé que dans les dernières pages.
Le style est simple, le mélange entre les passages concernant le présent et ceux évoquant le passé évite la monotonie et le fil de l'histoire resta facile à suivre.
Donc, pour moi, c'est plutôt un roman réussi, que j'ai lu avec plaisir.
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