Les Dieux sont vaches de Gwendoline Hamon

Les Dieux sont vaches de Gwendoline Hamon

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Killing79, le 17 août 2015 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 44 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (54 999ème position).
Visites : 1 748 

Faire le deuil

Présentation de l'éditeur
Quand Zélie apprend que sa mère est gravement malade, son monde s’écroule. Elle ne veut garder que le meilleur pour les deux derniers mois qu’il lui reste à vivre. Caroline est une mère singulière qui croit aux énergies, aux forces divines et souterraines, aux médiums étranges. Elle suspend un pendule au-dessus de la tête de ses futurs gendres et imagine des prénoms d'Indiens pour ses petits-enfants. Elle s’est mariée très jeune, a eu deux filles, des amants, des rêves qui n’appartiennent qu’à elle. Elle est merveilleuse et quelquefois cruelle.


Mon avis: Lorsque survient la maladie de sa mère, Gwendoline Hamon est choquée et dépassée par la brutalité de la nouvelle. Comme au crépuscule d’une vie, elle revoit défiler tous les évènements marquants de son existence. Alors elle nous raconte l’histoire de cette Caroline, personne hors normes, qui fut une mère vraiment différente et parfois difficile à vivre. Souvent fantasque et contrôlée par des croyances occultes, cette maman a souvent eu un contact difficile avec sa famille proche, et particulièrement avec sa fille. Mais les mystères de la famille sont immuables et il ressort de ce récit une affection et un amour à toutes épreuves.

Gwendoline Hamon profite aussi de cette rétrospective pour se raconter elle-même en tant que fille, en tant que femme et en tant que mère. Tous les moments passés aux côtés de sa maternelle vont lui permettre de faire un point sur son rapport à la famille.
J’ai apprécié cette lecture. L’écriture est simple et parfois drôle. Il y a dans ce texte quelque chose de nostalgique avec un brin de regrets. J’ai suivi avec tendresse les dernières pages de cette vie.

Cependant, comme dans tous les romans autobiographiques, l’intérêt principal ne concerne que celui ou celle qui l’écrit. C’est son histoire, ses souvenirs et Gwendoline Hamon avait sûrement besoin de les mettre noir sur blanc, comme un exutoire. C’était nécessaire pour elle, peut-être un peu moins pour nous.

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histoire vécue

4 étoiles

Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 78 ans) - 2 avril 2020

Voilà des personnages bien compliqués, entre la mère, la fille et les multiples personnages dans lesquels on se perd. La mère, Caroline, que je ne trouve ni sympathique ni attachante. La fille narratrice, Zélie, entre sa paranoïa et ses sentiments éternels de culpabilité . les amants, belle-mères, anciens maris, amis de l’un ou de l’autre, comment s’y retrouver ? c’est une histoire aussi tragique que banale, comme toutes les fins de vie. Une histoire vraie, autobiographique, alors pourquoi avoir changé les noms ?
Heureusement que l’écriture , agréable, permet d’aller au bout

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