La nuit a dévoré le monde de Pit Agarmen, Martin Page
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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La nuit a dévoré l'homme
Résumé de l'éditeur:
Depuis longtemps l'homme a atteint le stade ultime de la décadence et de la cruauté. Il n'y avait sans doute qu'un pas pour qu'il se transforme en monstre.....
Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures démoniaques, avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature: ce sont des zombies. Rien n'a pu les arrêter, ni la police, ni l'armée. Ils ont tout ravagé.
Antoine Verney est un survivant par hasard. Il n'a rien d'un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains.
Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer et qu'il a même un certain talent pour ça.
C'est un double combat qu'il va devoir mener, pour s'inventer une nouvelle vie et ne pas sombrer dans la folie.
Pit Agarmen est le pseudonyme de Martin Page qui a publié de nombreux romans et essais. Il reprend ici les codes du roman d'horreur pour mieux les subvertir.
Je n'avais pas vraiment envie de commencer ce livre, mais une fois dans l'histoire, il m'a agréablement surpris. Les zombies, bon, n'importe quelle catastrophe terrible aurait pu faire l'affaire. C'est surtout l'histoire d'un homme qui se retrouve tout seul dans un immeuble et doit survivre. Il découvre ses peurs, son courage, l'imagination. Ses idées, sa mentalité, changent aux fil des semaines et ça, c'est intéressant!
Un livre qui se lit vite, qui est classé "horreur" sans vraiment l'être à mon avis, mais ok, il y a les zombies...
Les éditions
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La nuit a dévoré le monde [Texte imprimé] Pit Agarmen
de Agarmen, Pit
R. Laffont
ISBN : 9782221132869 ; 18,00 € ; 23/08/2012 ; 230 p. ; Broché -
La nuit a dévoré le monde [Texte imprimé], roman Martin Page (Pit Agarmen)
de Page, Martin
J'ai lu / J'ai lu
ISBN : 9782290073193 ; 6,50 € ; 20/08/2014 ; 192 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Dead men tell no tales
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 17 octobre 2019
Il est vrai qu'il ne se passe que peu de choses durant ce roman. N'attendez pas trop d'action, vous serez déçu. Là ne réside pas l'intérêt de cette nuit a dévoré le monde. La solitude d'Antoine amène à s’interroger sur notre rapport aux autres, notre place dans cette société de consommation et la futilité de nos êtres.
Bref une lecture assez contrastée dans le sens où elle fut une déception lorsque l'on connaît le talent de son auteur mais elle fut aussi une surprise, comment dire... pas trop désagréable compte-tenu de son sujet.
Pas transcendant
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 21 septembre 2018
Le choix des zombies n’est qu’un prétexte, un choix parmi d’autres, afin d’introduire le personnage principal dont la fin de l’humanité telle qu’on la connaît l’amène à une inévitable introspection et à de multiples réflexions sur sa condition d’humain, et la nécessaire adaptation en tant qu’espèce menacée.
Ne plus se trouver au sommet de la chaîne alimentaire du jour au lendemain entraîne un choc émotionnel d’une incroyable intensité et donc fort difficile à gérer, garder sa raison se révèle alors en soi un exploit, surtout lorsque l’on réalise que cette situation est désormais définitive.
L’auteur, à travers son héros, expose clairement toute la problématique d’un tel changement et met en lumière les difficultés et les contraintes du système actuel qui, comme chacun sait, ne privilégie que très peu l’intérêt du plus grand nombre.
Comment appréhender ce bouleversement majeur, traiter ces nouvelles données sans adaptation préalable, sans anticipation prévue ou calculée, voilà en fait ce que propose ce roman.
Court, pas trop mal mais pas transcendant non plus.
À noter qu’une adaptation cinématographique a été réalisée cette année.
... mais a eu du mal à le digérer.
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 21 août 2018
L'aspect de l'individu dans un état d'absolue dérélection est finement retranscrit... MAIS... voilà il y a le personnage et le côté critique de notre époque en mode je défonce des portes ouvertes, avec cet aspect tout le monde il est méchant... les journalistes, des professeurs, des jeunes, des salariés... tous souffrant d'atrophie d'intelligence et d'humanité, des m'as-tu vu, des coquilles vides... des arrogants...
Oui mais voilà, le personnage qui exprime cette critique se révèle bien plus arrogant, prétentieux et creux que ceux qu'il critique... il énonce des jugements sans réelle argumentation, juste du fait de ses échecs...
Il critique le comportement dont il fut victime mais exprime un comportement encore plus noir, plus sombre, se complait dans le drame qui a touché les autres...
Et ce manque d'empathie pour ce personnage tout compte fait aussi malsain que ceux qu'il critique a nui à ma lecture, d'autant que cela est plus ou moins ressassé de diverses manières...
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