Une famille endettée victime d’un entrepreneur immoral

Italo Calvino, le grand écrivain Italien, décédé en 1985, dénonce ici, avec finesse et humour, la spéculation immobilière qui dans les années cinquante a défiguré « la Riviera ». En effet, des tonnes de béton se sont déversées sur des sites remarquables grâces à quelques promoteurs immobiliers véreux.
Une famille ruinée décide de vendre un joli petit terrain plein de fleurs derrière leur maison afin de se renflouer et de payer leur impôt. Un entrepreneur du nom de « Caisotti », à moitié analphabète, venant du fin fond de la montagne, arrivé dans cette région avec des vêtements rapiécés leur propose de faire affaire et de construire, en partenariat, un immeuble sur ledit terrain.
La construction n’en finit plus. Les appartements sont loués par Caisotti avant même d’être achevés. Les traites ne sont pas réglées. Le bâtiment enfreint les règles de construction et de la mairie sur les hauteurs d’immeubles, mais peu importe Caisotti n’a aucun sens éthique. C’est la course à l’argent… course qui finira par détruire cette famille.
C’était l’époque de l’après-guerre. Le redémarrage et l’expansion économique de l’Italie. Cela est-il différent aujourd’hui ?
Certes quelques lois ont tenté de protéger le littoral et quelques indépendantistes locaux font parfois sauter des constructions trop imposantes et pourtant le béton ne fait qu’avancer…

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  La spéculation immobilière

  de Calvino, Italo Manganaro, Jean-Paul (Traducteur)
  Gallimard
  ISBN : 9782070451135 ; 7,50 € ; 21/01/2014 ; 192 p. ; Format Kindle

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