Aimer à peine de Michel Quint
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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De la culpabilité et du devoir de mémoire
Ce très court roman est une sorte de longue lettre de l'auteur , jeune étudiant à son père qui vient de décéder . Nous sommes en 1972 au moment des attentats terroristes aux Jeux Olympiques de Munich .
Il rencontre Inge , une jeune allemande dont il tombe amoureux alors qu'il séjourne en Bavière pour faire un mémoire sur les coulisses politiques du milieu sportif . Il découvre que le club équestre de l'endroit est tenu par des notables anciens nazis et que les clubs de football ne sont pas plus clairs . La plupart des gens qu'il rencontre ne lui semblent pas avoir renié leur passé . Il rencontre même l'officier allemand qui arrêta , à titre d'otages, son père et ses amis résistants qui venaient de faire sauter un transformateur et les envoya en camp de concentration au lieu de les fusiller . Sa liaison avec Inge finira tragiquement et montrera ainsi que malheureusement les enfants paient souvent pour les erreurs de leurs parents .
Une longue méditation sur le courage et la lâcheté , la mémoire et l'oubli , dans un style agréable et émaillé de quelques mots et expressions chtimi .
La mort qui est présente dans tout le livre lui donne un ton un peu triste et mélancolique . Mais il ne laisse pas indifférent et donne à réfléchir .
Les éditions
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Aimer à peine [Texte imprimé], roman Michel Quint
de Quint, Michel
Joëlle Losfeld / Collection Arcanes (Paris)
ISBN : 9782844121158 ; 8,90 € ; 27/02/2002 ; 76 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Fin de l'histoire
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 19 septembre 2019
Quand on lit cet ouvrage, on est heureux de se dire que le beau premier volume connaît une suite. Malgré tout "Aimer à peine" n'a pas la même force.
Lire les deux ouvrages ensemble semblent être un bon compromis.
Un jour il faut rendre des comptes
Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 5 avril 2005
Dans « effroyables jardins » on ressort plein d’espoir sur l’être humain et là, tout d’un coup alors que l’on pense que tout est ordonné, on est de nouveau face à son histoire même si l’on n'en est pas responsable.
Je n’ai pas changé d’opinion sur le style de Michel Quint de effroyables jardins, mais l’histoire est tellement importante à transmettre que j’ai presque oublié cette faiblesse.
Les éditions Joelle Losfeld ont réuni « Effroyables jardins » et « Aimer à peine » en un petit coffret. Une très belle idée de cadeau.
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