Une putain d'histoire de Bernard Minier
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 13 avis)
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Un putain de livre
Dans l'état de Washington , à la frontière Canadienne vit Henry , un adolescent sans histoire , fan des films d'horreur et de Nirvana. Il a toutefois une particularité Henry , il a été adopté par un couple de lesbiennes.
Et pourtant, il a une ""putain d'histoire" à raconter , tellement incroyable qu'il comprendrait si on mettait en doute sa version.
Tout commence quand sa petite amie souhaite le larguer sur le ferry le ramenant de l'école...
Minier est un auteur de polar d'atmosphère" , ne comptez pas sur lui pour déverser des litres d'hémoglobine , Minier fait dans l'ambiance , dans les sons , dans les paysages et dans un huis clos angoissant.
Belle réussite que cette putain d'histoire , certainement le roman le plus maîtrisé de cet auteur habitué aux intrigues compliquées.
Les éditions
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Une putain d'histoire [Texte imprimé]
de Minier, Bernard
XO éd.
ISBN : 9782845637566 ; 21,90 € ; 23/04/2015 ; 1 vol. (528 p.) p. ; Broché -
Une putain d'histoire [Texte imprimé] Bernard Minier
de Minier, Bernard
Pocket / Thrillers (Paris. 1998)
ISBN : 9782266267779 ; 8,40 € ; 12/05/2016 ; 600 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Une réussite, sans aucune réticence.
Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 13 décembre 2022
L'intrigue ne s'essouffle pas durant ces 524 pages.
Les rebondissements sont nombreux.
Le décor est parfaitement planté, les descriptions ne noient pas l'histoire mais savent nous immerger dans ce milieu.
Les personnages bien campés forment un groupe plutôt attachant, unis par une amitié forte, presque exclusive, constituant, à la limite, une sorte de huis clos, ce qui colle parfaitement à l'ambiance de cette île favorisant cette sorte de repli. La description de cet ensemble d'ados est plutôt réaliste et donnerait envie d'y être intégré.
Seuls la famille marginale constituée de semi demeurés pourrait paraître irréaliste... mais on en trouve dans certains milieux, alors...
La montée en tension est régulière et s'intensifie. Le dénouement, plutôt inattendu même si l'on commence à trouver certains points suspects, offre une situation quasi machiavélique.
Le style limpide se fait oublier ce qui permet au lecteur de se laisser totalement immerger.
Cela faisait un moment que je n'avais pas été autant pris par un polar.
Une superbe ouvrage dans le genre qui remplit son rôle et peut être qualifié sans hésitation, de page turner.
Une seule question, pourquoi Bernard Minier ancre ses histoires dans un contexte américain ?
Watch Corp, big brother aux pouvoirs super illimités
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 27 mars 2021
L’auteur nous pousse à éprouver une tendresse pour Henry, ce jeune ado de 16 ans et, tout à coup, à la fin du livre, il nous dévoile que tout n’était que mensonges.. Je comprends qu’un adulte qui a connu une enfance difficile ou des maltraitances développe une double personnalité, mais un ado de 16 ans, sans aucun signe avant-coureur de déviation, élevé, il est vrai, par un couple de lesbiennes, mais dont personne ne se plaint, entouré d’un solide cercle d’amis de son âge, et qui soudain, aurait trompé son monde, depuis des années, cela me parait suspect.
L’auteur aime bien aussi nous plonger dans le gore. Ce Grant Augustine, futur gouverneur de Virginie, sans cesse pris en flagrant délit de pantalon baissé avec une fille sous sa table.
« Ces filles, c’est une honte. C’est la tentation même. Pourquoi Dieu leur a-t-il donné des nichons, un cul et une chatte, si ce n’est pas pour nous mettre à l’épreuve ? «
« Il lui avait demandé ce qu’elle faisait dans la vie et elle avait répondu qu’elle suivait l’enseignement des jésuites à l’université de Georgetown où elle étudiait la philosophie, la théologie et les sciences humaines Plus tard, il s’était aperçu qu’elle disait vrai, que c’était sa façon à elle de financer ses études.. »
« Willard Intercontinental, ce soir, 23 heures, ce sera 5000 dollars… »
Malheureusement, l'étudiante call girl se retrouve enceinte et Grant Augustine, homme marié, l’enjoint à avorter …Mais, 16 ans plus tard, bingo, voilà que ce Grant Augustine éprouve un subit instinct paternel et veut à tout prix retrouver ce fils dont il a demandé l’élimination, des années auparavant.. Faut pas pousser non plus…
La chose intéressante et effrayante à la fois dans ce livre, ce sont les nouvelles technologies qui sont en train de se développer avec la vitesse de l’éclair.
Cette société WatchCorp qui cible tout le monde : des dizaines et des dizaines de caméras de surveillance. Parkings, cabines d’ascenseurs, espaces publics, bureaux en open space, des caméras avec des images plus personnelles.. un flic touchant un pot de vin dans un parc, un journaliste défenseur des libertés individuelles, fumant du shit sur son balcon en compagnie d’une fille mineure, un membre conservateur du Congrès ayant 5 enfants et 8 petits enfants au bord d’une piscine en charmante compagnie .. Sans compter tous les messages téléphoniques répertoriés et écoutés, les déplacement suivis par des drones.. Bref, le monde de surveillance de demain est déjà en marche.
Génial !!!!
Critique de Annick13 (, Inscrite le 6 août 2019, 52 ans) - 6 août 2019
Ca oui, une putain d'histoire !!!!
Critique de DODODLB (, Inscrite le 12 janvier 2017, 70 ans) - 16 juin 2017
Un thriller terrible, implacable qui pourrait un jour se transformer en un scénario à faire trembler les salles obscures…..
Excellent
Critique de Delph85 (, Inscrite le 14 juin 2017, 45 ans) - 14 juin 2017
Atmosphérique américaine
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 17 avril 2017
Excellent thriller, cette fois-ci sans le héros de ses trois premiers romans, Martin Servaz.
J'ai adoré l'atmosphère du roman, de ses îles imaginaires.
Efficace
Critique de Albator76 (, Inscrit le 4 août 2012, 47 ans) - 31 octobre 2016
L'auteur a carrément modifié sa base de départ.
Mais, même si les descriptions sont trop nombreuses à mon goût, l'histoire devient intéressante au fur et à mesure.
Le dénouement est assez surprenant ce qui, pour un thriller, est agréable.
Je continuerai à lire cet écrivain avec plaisir.
Très bon quatrième roman
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 17 août 2016
Ce polar n'est pas une copie, mais plutôt une revisite plausible d'une méthode déjà employée (de manière moins plausible d'ailleurs); et surtout même en connaissant le roman "inspirateur" on ne voit rien venir, en cela il faut féliciter Bernard Minier qui a par ailleurs su s'affranchir avec talent du commandant Servaz.
Que le livre ait reçu le prix Cognac du meilleur roman francophone paraît déjà la première des réponses aux deux premiers illuminés cités au dessus, même si personnellement je garde une préférence pour son roman précédent "N'éteint pas la lumière".
La disproportion actes / mobile est peut-être limite (mais c'est souvent comme ça dans les thrillers) et certains pourraient taxer le scénario d'un peu invraisemblable, quoi qu'on soit à des années lumières des Grangé les plus "improbables" par exemple.
Franchement, quand on voit dans la réalité certaines affaires (par exemple, Dupont de Ligones), on se dit que ce scénario de Bernard Minier pourrait être (à la limite) plausible. Donc la note maximale, même si c'est légèrement surcoté, c'est juste histoire de réhabiliter cette oeuvre sur ce site compte tenu du handicap dont elle a été affublée en amont.
L’amour du risque… C’est Nanar, le dit Minier.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 9 août 2016
Angélique, Angélique
Mon bonheur c’est toi.
Jour après jour et pour toujours. Angélique.
Mon bonheur c’est toi.
(1966)
Cette putain d’histoire, nous entraine au pays du nouveau monde, pour ensuite prendre de la vitesse au point déraper, comme dans bon nombre de ses films, dans l’invraisemblable pour choir enfin dans le grotesque. Le tout visant à rendre le lecteur à son tour, complètement « Dingo » Ouais …ouais !
Mais pourquoi aller chez les autres quand chez nous il y a beaucoup mieux ? Comme par exemple Total Khéops – Chourmo- Solea qui eux, ne glissent pas sur un savon de Marseille !
Profonde déception.
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 4 août 2016
Je suis page 186 sur 595 donc au tiers du livre et on vient de retrouver le cadavre de la petite amie. 186 pages à rallonge pour en arriver là. J'ai fermé le livre et 0 pointé dans le genre. C'est sévère, mais je n'arrive pas à digérer la manière dont c'est écrit (1ière personne) et encore moins des phrases d'un quart de page pour décrire quoi, une mauvaise route de campagne ?...exemple:
"Elle était à peine carrossable et hautes herbes et fétuques poussaient en une étroite bande au milieu, chuintant d'une voix quelque peu mystérieuse et inquiétante contre le bas de caisse, tandis que, dans la lueur des phares, nous roulions dans un paysage de plus en plus estompé par la brume et bondissions sur nos sièges en nous cramponnant." ..........Pfffff, 1 phrase de ce genre ça passe, 2 aussi, à la limite 3 mais à longueur de chapitre, c'est casse c....
En plus, ce style littéraire est en totale contradiction avec les acteurs du thriller (oui oui, c'est un thriller), un groupe d'adolescents, sur une petite île loin de tout et tous férus d'internet et autres technologies.
Cristina21 indique dans sa critique " Pour moi, les dernières pages sont inutiles, j’aurai terminé le roman après que l’assassin, carrément machiavélique, ait été démasqué…". Alors si les premières pages sont aussi inutiles que les dernières, reste quoi !!
Je déconseille vivement ce livre aux fans de Minier et du commandant Servaz.
Quelle déception.
Un semblant d'Agatha Christie.
Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 57 ans) - 12 juin 2016
Comme pour glacé j'ai eu du mal à accrocher au début certainement dû à la présentation du personnage. Ensuite j'ai lu le livre d'une traite. Malgré le fait que j'avais trouvé l'histoire bien tordue.
Pour une putain d'histoire même constat. Beaucoup de mal au début puis on lit le livre très vite. Mais y a deux gros bémols : les personnages on n'a aucune empathie pour eux.
Beaucoup trop long à les présenter et on ne les apprécie pas.
Le deuxième gros bémol c'est la fin! J'aurais préféré que l'histoire s'arrête avant les fameuses 40 dernières pages.
spoiler Car en voulant encore plus surprendre le 360 degrés que prend l'histoire, Minier a eu une fausse bonne idée en nous balançant un remake complètement loupé du meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha Christie
Donc on a une histoire géniale , un vrai et bon polar mais des personnages qu'on n'aime pas et 40 dernières pages gâchées pour avoir voulu encore plus nous surprendre.
Exit le commandant Servaz...
Critique de Cristina21 (, Inscrite le 7 décembre 2014, 50 ans) - 20 août 2015
Une île boisée au large de Seattle…
« Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite : Ce n’est pas une histoire banale. Ça non. c’est une putain d’histoire. Ouais, une putain d’histoire… »
Un thriller implacable. Délaissant provisoirement le commandant Martin Servaz, Bernard Minier plonge dans un univers où le danger n'est pas celui que l'on croit et où l'intimité est une illusion. Il dresse avec brio et tension une sombre histoire. Une putain d'histoire.
Dès la parution de son premier roman, Glacé, prix du meilleur roman francophone du festival Polar 2011 de Cognac, Bernard Minier rencontre un très grand succès. Ses deux derniers ouvrages, Le Cercle et N’éteins pas la lumière, le confirment comme un auteur incontournable du polar français. Ses romans sont traduits dans quatorze langues.
J’ai découvert Bernard Minier avec Glacé. J’ai lu ensuite, dès leurs sorties, Le cercle et N’éteins pas la lumière. Un peu déçue de ne pas retrouver le commandant Servaz dans ce 4ème roman, je n’ai pas été de suite attirée par cette nouvelle histoire et ce malgré les bons avis le concernant, peut-être parce qu’il s’agissait d’adolescents… Une amie, qui comme moi, apprécie cet auteur me l’a prêté.
Je reconnais que je n’ai pas accroché dès les premières pages. Puis je me suis laissée convaincre par une histoire complexe, avec du suspense, des rebondissements, un personnage principal qu’on a du mal à cerner, et qui en plus de l’enquête policière nous fait découvrir une société accro à internet où la vie privée n’existe pas, où les nouvelles technologies d’espionnage et la surveillance informatique sont omniprésentes. Le décor, un chapelet d’îles hostile faisant office de huis clos et accessible qu’en ferry, noyé sous la pluie et le brouillard, au froid et au vent, la mer remontée, la pénombre, les descriptions réalistes… accentuent l’ambiance sombre, presque oppressante. L’intrigue est prenante et nous tient en haleine jusqu’à une fin vraiment inattendue, déconcertante, scotchante même !
J’ai aimé ce roman, que je vous conseille, malgré quelques bémols : une 1ère de couverture plutôt "angélique", presque pour ados et non représentative de la noirceur de cette histoire, et puis des jeunes de 16 ans qui à un moment donné osent affronter les gros truands du coin, ça me paraît peu crédible. Pour moi, les dernières pages sont inutiles, j’aurai terminé le roman après que l’assassin, carrément machiavélique, ait été démasqué…
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