Fureur et mystère de René Char
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie
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La contre-terreur
Bonjour.
Cette oeuvre témoigne de l'insoumission du poète devant les agressions du monde.
Char éprouve de la fureur (d'où le titre) envers les hommes qui démolissent l'harmonie du monde (René sera le résistant Alexandre).
Il exprime aussi le mystère de l'obstination mauvaise des hommes et le mystère de la poésie (d'où le second fragment du titre.
Sa poésie est donc faite de stupeur et d'effroi.
Par contre, si Char dénonce la terreur, il propose une contre-terreur par sa poésie.
Il y manie les mots avec audace et détermination, il marie les mots qui ne devaient pas se rencontrer d'une façon plus que magistrale.
C'est pourquoi il évite les comparaisons, préférant les métaphores.
Comme exemples : "l'aurore de la conscience", "le moulin à soleil", ...
Bien entendu, ce poète est essentiel, incontournable !
Bonne lecture, et bonne route.
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Les éditions
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Fureur et Mystère de René Char
de Char, René
Gallimard / Poesie
ISBN : 9782070300655 ; 7,50 € ; 20/01/1967 ; 219 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Oeuvre d'un homme fraternel
Critique de Buoux (, Inscrit le 8 octobre 2008, 58 ans) - 8 octobre 2008
Sa poésie est universelle, mais elle est aussi fortement imprégnée ( sans provincialisme ou "esprit terroir" cependant ) de la région où il a vécu et résisté ( il résista principalement dans la région de Céreste ). Voir les rochers, les collines, les rivières, les villages, écouter le vent, avoir soif sous le soleil, être recouvert d'un ciel étoilé, sentir la présence des animaux, des oiseaux, sentir les parfums de la nature, se promener à L'Isle-sur-Sorgue ( d'où est natif le poète ), avec ses roues à aubes et...la Sorgue, voir, de la crête du Luberon, toute la Provence, des Dentelles de Montmirail à la barrière des Alpes en saluant au passage, au sud et au nord, la Montagne Sainte-Victoire, la Sainte-Baume et le majestueux Ventoux, aimer cette région forme un merveilleux écho à la poésie de René Char, parole à la fois si singulière, lumineuse, essentielle.
Un combat aigu et ressenti
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 30 juin 2007
L'ensemble des sous-oeuvres qui compose ce recueil de poèmes en prose est imprégné du climat du moment. L'atmosphère est assez violente, et le lien avec la nature se fait toujours plus ou moins sentir.
Ce n'est pas que se ressent de la manière la plus patente le surréalisme de l'auteur (pour ça, lire Le Marteau sans maître), davantage des éléments de sa propre biographie.
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