Les saisons et les jours de Caroline Miller
(Lamb in his bosom)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Le Sud des Etats Unis vu autrement
Ce roman s'attache à décrire la vie des fermiers blancs pauvres habitant l'état de Georgie au XIXeme siècle.
Nous sommes donc bien loin d'Autant en emporte le vent et les esclaves ne sont évoqués ici que comme un rêve, comme un moyen inaccessible d'améliorer la vie de tous les jours. Ces fermiers vivent isolés à une centaine de kilomètres de la côte et les contacts avec le monde extérieur ne s'effectuent en temps de paix qu'une fois par an lors des échanges des produits des récoltes.
Le livre s'ouvre sur le mariage de Cean et Lonzo Carver et s'attache à décrire le passage des saisons et des années dans leur vie et de leur proche. Le courage et la ténacité de ses personnages simples ne peuvent que toucher le lecteur du XXIeme siècle dans son confort douillet d'autant plus que Caroline Miller transmet admirablement leurs joies et leurs douleurs.
Ce roman a été prix Pulitzer en 1934 et entraîna un engouement pour les romans du Sud qui facilita la publication du prochain prix Pulitzer Au temps en emporte le vent.
Les éditions
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Les saisons et les jours [Texte imprimé] Caroline Miller traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Valencia postface d'Elizabeth Fox-Genovese
de Miller, Caroline Fox-Genovese, Elizabeth (Postface) Valencia, Michèle (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266242363 ; 7,95 € ; 03/07/2014 ; 428 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (3)
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La vie des pionniers du sud de l'Amérique
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 63 ans) - 29 novembre 2019
Ed. Pocket
Prix Pulitzer 1934
Bonjour les fous de lectures ....
Voici un roman historique rendant hommage aux paysans du sud de l'Amérique.
XIX° siècle, Géorgie, nous allons suivre la vie de Cean et de sa famille. La terre est bonne, mais la vie difficile et rythmée au fil des saisons.
On essaye de vivre un maximum en autarcie, peu d'échange avec " la ville".
Les parents vieillissent, les enfants naissent avec la régularité d'un métronome.
Il y a des joies, des peines, de la résignation.
Voici dépeinte la vie des ces pionniers du sud des Etats-Unis.
Il faut prendre le temps.
Ce livre évolue lentement au rythme de ces paysans et des saisons.
Les personnages, leurs sentiments et les paysages environnants sont minutieusement décrits mais n'apportent aucune lassitude malgré la vie répétitive des protagonistes.
Roman âpre, triste et réaliste à la fois et si le début peut nous évoquer " la petite maison dans la prairie" , ne vous en laissez pas conter et laissez-vous apprivoiser et bercer par l'écriture fluide de Caroline Miller
Caroline Miller était totalement inconnue lorsqu'elle remporta le prix Pulitzer pour ce roman.
Elle sera, hélas, vite reléguée dans l'ombre par le prix du même nom de 1937 attribué au livre "Autant en emporte le vent "
Un monument.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 8 avril 2016
Depuis 1933 ce livre a fait rêver bien des lecteurs.
Au lent rythme des jours, des saisons et des années, l'auteure nous livre la vie de ses familles de fermiers, en toute simplicité. L'action se situe au 19ème siècle en Géorgie.
J'ai été très touché par une écriture fine et un style bien adapté et clair.
Une lecture passionnante.
La terre
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 6 juin 2015
Le roman s’ouvre avec Cean, jeune femme qui vient de se marier et dont l’existence va servir de fil directeur au roman. Autour d’elle gravitent les membres de sa famille (on pourrait presque parler de tribu) et un deuxième personnage féminin se détache : Margot la fille de bar venue de la côte mais qui s’adapte remarquablement bien et devient avec le temps un des piliers de la communauté.
Avec beaucoup d’humanité et de poésie, Caroline Miller nous raconte leurs espoirs et leurs drames au fil des saisons et des années, les récoltes, les naissances et les deuils. Le roman peut prendre un tour un peu répétitif mais elle accélère le rythme et les années défilent plus vite permettant de garder le lecteur en haleine.
Pour prolonger cette lecture, vous pouvez acheter Louons maintenant les grands hommes qui décrit de façon encore plus ethnologique, photos à l’appui, la vie de ces même fermiers un demi-siècle plus tard...
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