Malibu, argent … et un peu de suspense.

Un peu de suspense. Juste ce qu’il faut pour que ce « Les nuits de Malibu » ne soit pas seulement un roman … à l’eau de rose.
Ce qui est gênant avec ces romans qu’on pourrait qualifier de « easy-reading » si ce terme existait ( ?), c’est qu’on ne coupe pas aux héros : riches, beaux, célèbres, … Ici, ce ne sont pas les deux détectives, Mac Reilly et sa comparse/fiancée Sunny Alvarez qui sont riches (mais beaux si ! et célèbre aussi pour Mac Reilly), mais les « clients » pour qui ils vont travailler qui seront soit ; riche, belle et célèbre (Allie Stair) ou simplement riche (Ronald Perrin).
L’affaire commence à Malibu où réside Mac Reilly (quand je vous disais !) qui, un beau soir se rend chez un voisin chez qui il a entendu une femme crier à l’aide (le voisin, Ronald Perrin est simplement milliardaire). Là, il tombe sur une jeune femme inconnue, à l’attitude incohérente, qui tire un coup de feu dans sa direction. Il se replie en bon ordre mais revient le lendemain pour rencontrer Ronald Perrin et trouver des explications. Des explications, il n’y en a pas. Mais Ronald Perrin a manifestement des soucis et veut engager Mac Reilly.
Après ? Après, ça va devenir beaucoup plus compliqué. Nous allons voyager de Californie à Rome, à Paris, plutôt dans des palaces (faut ce qu’il faut !). L’idylle Mac Reilly/Alvarez va gentiment évoluer – le genre qu’on ne fait jamais aboutir pour se réserver de la matière pour le roman suivant, vous voyez ? – malgré incompatibilité d’humeur entre leurs deux chiens respectifs (si, si !).
Rien qui vous mette les neurones à l’envers. C’est gentil et fait passer du temps en voiture – par exemple quand on l’écoute en roulant. Sinon, plage conseillée.

• 

  Les nuits de Malibu [Texte imprimé] Elizabeth Adler traduit de l'anglais par Agnès Jaubert

  de Adler, Elizabeth Jaubert, Agnès (Traducteur)
  Belfond
  ISBN : 9782714446404 ; 2,98 € ; 17/06/2010 ; 334 p. ; Format Kindle

  Go Amazon