Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Patrick Modiano

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier de Patrick Modiano

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Veneziano, le 12 octobre 2014 (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 14 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 594ème position).
Visites : 9 365 

Que reste-t-il de mon passé ?

Un écrivain est contacté par un supposé admirateur qui vient lui rendre un carnet d'adresses qu'il a égaré. Ils finissent par se rencontrer. Méfiant, l'écrivain désire que ce soit dans un endroit neutre. L'étranger des personnages de ses livres, l'un d'entre eux ayant son nom dans le fameux carnet. L'auteur ne s'en souvient pas, et, vu le nombre de chiffres de son numéro de téléphone, il y a été inscrit depuis plus de trente ans.
Cet étranger l'est-il tant que cela ? D'où vient ce nom étrange, manifestement issu du passé, qu'il a donc utilisé dans un roman, sans s'en souvenir ? L'auteur est donc fortuitement invité à mener une enquête sur lui-même, sur son enfance, son parcours scolaire, son état de santé, sa vie à Saint-Leu-la-Forêt, petite commune pavillonnaire, donc paisible, du nord de l'Ile-de-France. Les détails finissent par être dévoilés, les informations sont petit à petit corroborées, parfois dans la méfiance ou au prix des réactions dubitatives de ses interlocuteurs.

Une nouvelle fois, ce roman est imprégné d'une atmosphère énigmatique, dont cet auteur a le secret. Elle sert à dépeindre les difficultés à se retourner sur son passé, les avanies de la mémoire. Une grande pudeur sert au traitement de la narration. Il nous est donc présenté ici une nouvelle variation sur un thème bien connu, d'une musique familière, que j'avoue apprécier, douce, peu active, certes, tournée vers l'introspection et les difficultés de se souvenir de sa propre vie.
Voilà encore un joli moment un peu brumeux, dont la quête consiste à s'éclairer sur son propre parcours, donner un peu de sens à son existence, un peu de recul sur soi-même.
Ce roman est donc intéressant, et je l'ai apprécié.

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Les éditions

  • Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier
    de Modiano, Patrick
    Gallimard
    ISBN : 9782070146932 ; 16,80 € ; 02/10/2014 ; 160 p. ; Broché
  • Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier [Texte imprimé] Patrick Modiano
    de Modiano, Patrick
    Gallimard / Collection Folio
    ISBN : 9782070468270 ; EUR 6,60 ; 11/02/2016 ; 160 p. ; Broché
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Bis repetita.

4 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 15 février 2016

J'ai eu aussi un sentiment de répétition, de déjà lu.
Donc une énorme déception.
Modiano est-il surfait ?

Un roman sans fin

8 étoiles

Critique de Sagittarius (Rouen, Inscrite le 29 juin 2013, 35 ans) - 15 juillet 2015

J'ai eu une pulsion "prix littéraires" il y a quelques semaines, j'ai donc commandé ce livre. On m'a dit "tu verras la fin est spéciale".
C'est le premier livre de Modiano que je lis. J'aime beaucoup son style, la lecture est fluide et agréable.
C'est un livre "sans fin", on aime ou pas, mais ça ne laisse pas indifférent. Apparemment c'est typique de l'auteur : les personnages, l'univers, l'histoire... je suis donc curieuse de lire d'autres romans de Modiano pour me faire une petite idée.

Un petit bijou?

5 étoiles

Critique de Anna Rose (, Inscrite le 3 octobre 2006, 51 ans) - 18 mars 2015

J'aime l'écriture de Modiano; elle me porte, m'emporte. Je glisse entre les pages avec bonheur.

Mais quel ennui que son sujet soit toujours le même! Je viens de lire ce livre après La petite Bijou. Par moment, je ne savais plus lequel était entre mes mains. Le nom des rues, des personnages, l'histoire de la mère invisible...

Bref, un sentiment de redite avec en plus une histoire littéralement sans fin.

Half a story

7 étoiles

Critique de JohnnyH (, Inscrit le 28 février 2015, 61 ans) - 28 février 2015

Je suis content que plusieurs personnes françaises sont un peu mystifiées par ce livre -je craignais que j'ai manqué quelque chose grâce à mon mauvais Francais. Actuellement je l'aime- on est laisse avec le métier à remplir les trous du narratif. Pour un étranger c'est bon aussi parce que le français est assez direct -comme Tatiana de Rosnay (un moetie Anglais). J'ai appris des phrase très utiles-
d'avoir le culot à faire..
larguer(?) les amarres
un passage à vide
et prendre un trombone d'un chemise -does not mean to take a wind instrument out a shirt
Si , comme moi vous voulez éviter le commencement de la démence en lisant une 2ième langue ( il y a des évidences pour ça---la mémoire encore!) peut-être vous vouDRIEZ lire ces livres au sujet de mémoires-

Chessel Beach ou bien Atonement -Ian McEwan
Sense of an Ending Julian Barnes
-et The Go bETWEEN -L.P..Harley(qui commence avec une phrase très belle/beau-"the past is a foreign country-they do things differently there"
vive la France

Des longueurs qui mènent à une bonne fin

6 étoiles

Critique de LeaPrepaOrtho (Paris, Inscrite le 22 février 2015, 28 ans) - 22 février 2015

Etant lauréat du prix Nobel de Littérature 2014, j'ai voulu lire le dernier livre de Patrick Modiano: "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier". Malgré que le livre soit très court, je l'ai trouvé très long, j'ai eu du mal à accrocher car il y a beaucoup de longueurs où le narrateur détaille beaucoup, néanmoins j'ai trouvé le personnage sympathique et les descriptions de Paris agréables. Après une longue pause dans la lecture de ce roman, j'ai apprécié la fin. Je le conseille aux personnes qui s'intéressent à Paris.

Envoûtant ou....totalement perdu

5 étoiles

Critique de Darkvador (Falck, Inscrit le 1 février 2012, 56 ans) - 11 février 2015

Ce roman me laisse perplexe. Un homme seul et âgé qui reçoit un coup de fil et qui se met un peu trop à réfléchir à son enfance et surtout sur un épisode très douloureux enfoui loin dans sa mémoire. Tout ce qu'il va faire c'est marcher à travers ses rues et essayer de se souvenir de son passé; Il va mélanger le présent, le passé, les épisodes de sa vie celle où il écrivait son premier roman et celui de l'épisode malheureux de son enfance. Au final 149 pages qui se voulaient envoûtantes , mystérieuses mais qui vont se révéler surtout ennuyeuses, car il ne s'y passe rien. A la fin on ne peut que se demander si les deux personnes rencontrées pour lui rendre son carnet existent vraiment. C'est sans doute le but mais j'y vois pas l’intérêt.

PARIS MODIANO / PARI GAGNANT

10 étoiles

Critique de OSCARWY (, Inscrit le 23 février 2013, 67 ans) - 25 janvier 2015

Je crois qu'il est maladroit de se jeter sur un livre qui a eu le Nobel ou le Goncourt car on en attend trop et trop vite on a presque l'impression d'avoir lu le livre avant même de l'avoir ouvert parce que trop de critiques, de louanges, de commentaires ont rempli notre imaginaire et nous ont fait fantasmer nous serions donc déjà repus avant d'avoir commencé à déguster
Dommage car ce livre est d'une grande beauté , encore une fois il faut y rentrer vierge de tout préalable, il faut entendre sa petite musique ténue mais qui enflamme discrètement le cordon de Bickford jusqu’à l'implosion finale
le personnage agrippé à son fragile petit bout de papier avec l'adresse numérotée le nom de rue ne s'est pas perdu dans le quartier, ce quartier de la place Blanche où il tourne sans cesse y retourne le terreau de ses souvenirs comme un Sisyphe, non le personnage s'est perdu à l'ancienne villa Emberricos il y a déjà de nombreuses années , alors qu il était encore enfant à Eze sur Mer , cela on l'apprend à la fin de ce livre plein de brume de mystère, construit comme un roman noir , un thriller psychologique heureusement qu'il y a les noms des rues justement pour que le personnage ne se perde pas tout à fait, ces noms sont des balises , dans fanaux, un trait entre le passé flou, et le présent fuligineux, ce roman est une espèce de rêve éveillé d'ailleurs est-on sûr de l'avoir vraiment lu?

Suis-je passé à côté de quelque chose ?

4 étoiles

Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 31 décembre 2014

Je ne comprends pas du tout : Comment peut-il y avoir un tel décalage entre certaines bonnes critiques que j'ai lues ici et ce que j'ai ressenti en lisant ce roman ?
Pour moi, je n'ai rien trouvé d'intéressant dans cette histoire !
Effectivement, comme l'a dit quelqu'un plus haut, si on enlevait les noms de rues et de personnes de ce livre, il ne resterait pratiquement rien : Un histoire qui tient sur un Post-It....

Je retiendrai cette leçon : ne jamais plus me laisser tenter uniquement par le bandeau rouge "Prix Nobel de littérature" sans me renseigner avant...

Le réconfort d'un arbre

10 étoiles

Critique de Garcesius (Huesca - Espagne, Inscrit le 6 mars 2007, 73 ans) - 26 novembre 2014

Quelques jours avant que Patrick Modiano ne devienne le nouveau lauréat du prix Nobel de Littérature, il avait publié son dernier roman Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier. Ce livre constitue une pièce de plus à ajouter à l’univers modianesque, construit petit à petit par ses œuvres précédentes. Bien qu’on ait affirmé que Modiano écrit toujours le même livre, ce qu’il fait vraiment c’est construire un univers littéraire formé par des personnes, des lieux, des situations qui se répètent avec de nuances différentes.
En ce qui concerne ce dernier roman, Modiano raconte de nouveau le séjour d’un enfant pendant un certain temps dans un village des environs de Paris, un événement qui avait constitué l’argument du roman "Remise de peine" publié en 1988 et qu’on trouve aussi mentionné brièvement en "Un pedigree", le roman le plus autobiographique de Modiano, publié en 2005. Dans ces œuvres l’auteur tourne son regard vers le passé, mais si les faits sont à peu près les mêmes, le point de vue change dans ce nouveau roman, parce que ce qui est évoqué maintenant par une personne âgée ce n’est pas son enfance, mais le processus par lequel lui-même, étant jeune, il avait récupéré les souvenirs d’une enfance qui le hantait. Trois niveaux chronologiques organisent le récit : le point de départ c’est le moment actuel, les premières années du XXIème siècle ; un bond en arrière nous mène cinquante années plus tôt, à l'époque de la jeunesse du protagoniste qui, à son tour, rappelle son enfance passée quinze années auparavant. Par suite d’une circonstance fortuite, un appel téléphonique, l’écrivain sexagénaire rappelle le jeune que rappelait l’enfant.
Le protagoniste du roman, comme le propre Modiano, est un écrivain qui a dépassé largement la soixantaine. Après une vie qu’on peut supposer vraiment mouvementée il vient juste d’entrer dans la vieillesse avec un seul regret : n’avoir pas fait assez attention aux arbres, étant donné qu’il avait découvert récemment le réconfort qu’un arbre planté en face de sa fenêtre lui apportait. Un appel téléphonique, effectué par un personnage plus ou moins louche, brise la fine pellicule qui sépare le présent du passé et plonge le protagoniste dans l'époque de sa jeunesse quand, un peu perdu à Paris, il avait entrepris l'écriture de son premier roman. Ces années-là avaient été certainement confuses pour lui, qui se sentait étrange, instable, changeant de domicile à plusieurs reprises, fuyant un passé sombre qu'il avait la prétention d'oublier. Une rencontre fortuite avec un ancien camarade de sa mère ayant déclenché le mécanisme de récupération des souvenirs de son enfance, il décide d’écrire un livre pour raconter ces épisodes jusqu'alors gardés en cachette, avec l'espoir de retrouver les traces d'une personne qui, ayant été importante à un moment de son enfance, avait disparu brusquement de sa vie.
La mémoire et l’oubli, l’imprécision des souvenirs, l’abandon et la solitude, la présence du passé dans le présent, la quête de l’identité personnelle et des objets servant d’accrochage … tous ces composants de « l’atmosphère Modiano » on peut les trouver dans ce roman, ainsi que des notations autobiographiques. Dans le récit le présent et le passé ne forment qu’un seul temps ; ainsi, la première scène dans laquelle le protagoniste, un homme qui vit seul depuis longtemps, est réveillé par un coup de téléphone, correspond avec la scène finale, qui avait eu lieu plus de soixante ans avant, dans laquelle ce même homme, alors enfant, est réveillé par un crissement de pneus d’une voiture qui, en partant avec la personne qui le soigne, le laisse seul, abandonné dans une maison étrange ; c’est alors qu’avait commencé sa véritable solitude.

Ennuyant à mourir

4 étoiles

Critique de Pierre Ier de Serbie (, Inscrit le 9 janvier 2014, 49 ans) - 21 novembre 2014

J'avais déjà eu du mal avec les précédents Nobel français (Claude Simon, Le Clezio) mais là on atteint des sommets d'ennui. Des personnages aussi vaporeux que l'intrigue que je qualifierais d'ectoplasmique. Beaucoup de noms de rues, Patrick Modiano doit avoir une vocation contrariée de chauffeur de taxi.

Bref, on s'emm... ferme tout au long de ces 160 pages un format pourtant court.
Quand je compare avec l'énergie de certains auteurs comme SaFranko, Dan Fante, Pelecanos, Gutierrez... que la France parait bien ennuyeuse et poussiéreuse, toute tournée vers son passé, ses rues vides. Pourtant cela n'est pas toujours le cas : la Peur de Gabriel Chevallier est un chef d'oeuvre ignoré, Houellebecq reste un grand auteur avec sa trilogie, Cavanna possède une verve inégalée, sans parler de Yourcenar, de Céline, de Gracq. J'ai des dizaines de noms qui mériteraient ce prix Nobel avant Patrick Modiano (personnage sympathique au demeurant).

Je crains qu'au final ce Prix Nobel ne donne pas une idée très positive de la France aux étrangers qui le liront.

Pas le meilleur de Modiano

6 étoiles

Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 50 ans) - 1 novembre 2014

Suite à des éléments transmis par deux inconnus et d'un procès verbal, Jean Daragane, un écrivain solitaire, remonte dans ses souvenirs d'une période confuse qu'il avait occultée où ses parents l'avait confié à une jeune femme en lien avec les milieux louches parisiens.

Ce dernier roman de Modiano est trop récent pour avoir pu influencer le jury de Nobel, celui-ci a d'ailleurs argumenté que c'était en particulier le traitement par Modiano de la seconde guerre mondiale qui est récompensé.
Ce roman très modianesque et peut-être un peu trop : particulièrement confus, il n'est pas simple à suivre dans les différentes époques évoquées.
Ce n'est pas le livre que je recommande pour découvrir l'œuvre de Modiano, il y a beaucoup mieux chez le grand Modiano.

souvenirs, souvenirs, pour l'auteur pas pour le lecteur

7 étoiles

Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 82 ans) - 17 octobre 2014

Une adresse est notée sur une feuille pour que le narrateur, enfant, ne se perde pas. L’adulte essaie de s’y retrouver dans les méandres de la mémoire.
Patrick Modiano reçoit en 2014 le prix Nobel de Littérature, un honneur non usurpé pour l’ensemble de son œuvre. Ses romans lui valent de nombreux prix aussi prestigieux, tels le Goncourt (1978) et le Grand prix du roman de l’Académie française (1972).
Gilles Ottolini trouve le carnet d’adresses de Daragane, le narrateur, et, avec Chantal Grippay, il le rencontre. Gilles souhaite en savoir plus sur un nom de son carnet : Trostel. Et Daragane fouille dans sa mémoire ; divers personnages surgissent, des lieux sont revisités, casinos, hôtels, fines parties, arrestation d’une proche… Tout ceci dans la brume des souvenirs qui s’estompe peu à peu. Mais le mystère reste entier. Qu’est devenue Annie Astrand ?
Patrick Modiano fait voyager le lecteur de Saint-Leu-la-Forêt à Paris, mais aussi dans le temps : à notre époque, quarante ans avant et quinze ans plus tard. Tout semble réel, mais le lecteur baigne dans une atmosphère de non lieu, hors du temps, comme dans un rêve.

Dans la continuité des ouvrages précédents

8 étoiles

Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 84 ans) - 14 octobre 2014

Dans ce 28° roman, on retrouve les ingrédients des précédents de l'auteur: la précision de lieux, des rues, des numéros, des pièces s'oppose à l'imprécision des souvenirs, des êtres, des époques. Il ne semble pas ici que celle-ci soit l'occupation, même si des éléments troubles parcourent le livre. La mémoire d'un homme âgé, écrivain, Jean Darragne, est stimulée par l'intérêt - bien vague d'ailleurs - que lui portent un homme plus jeune et une jeune femme. Reprenant, à partir d'un nom cité par ses interlocuteurs, le fil de ses souvenirs, le narrateur évoque plus ou moins son enfance, des gens qui l'entouraient à l'époque, des lieux de résidence, des voyages et ses premiers pas d'écriture. Il cherche à raviver sa mémoire et y parvient partiellement. Cette lente méditation enchante et conduit le lecteur par des méandres confus dans une sorte de charme qui l'enveloppe et s'insinue en lui. Assez prenant.
J'en étais aux deux tiers de cette lecture, lorsque est tombée l'information de l'attribution du Prix Nobel à l'auteur. Et, là, je me suis senti désemparé. Comment donner à cette 'petite musique', si répétitive depuis le premier opus de Modiano, la dimension d'un Prix Nobel? Quand je songe à certains de ses prédécesseurs (Camus, par exemple) et à des auteurs étrangers non encore récompensés (Roth, Wang Sok-yong, etc.), je suis pris de défiance par rapport au jugement des jurés suédois. Et ce n'est pas le pauvre petit cocorico franchouillard que j'entends ici ou là destiné à saluer ainsi la persistance du rayonnement français qui va me faire changer d'avis. Cela n'en valait pas la peine.

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