Du temps des rebouteux

Ce roman très travaillé au niveau de l’écriture sent les années 50-60 et pas seulement parce qu’on y parle en anciens francs. Il décrit des petits villages dans l’est de la France où l’on vit de rien, où tout se sait dans une certaine indifférence car on ne se mêle pas des affaires d’autrui et où on est dans un étouffant entre-soi. C’est une existence à la Balzac avec la recherche cupide de l’argent caché qui fait mettre à sac une maison ou profiter de la crédulité des autres.

Le livre est lent avec de nombreuses descriptions. Lorsque les protagonistes parlent, certains le font en langage parlé, légèrement patoisant. L’ensemble dégage le sentiment d’une vérité mise à cru, qu’on voudrait passée mais qui est probablement inhérente à la mesquinerie envieuse humaine.

Le rebouteux du village est mort et son fils veut que sa sœur reprenne le « métier » qui faisait rentrer de l’argent car elle aurait le don. Elle s’y refuse mais il l’assomme et la met dans la voiture d’un homme venu chercher de l’aide pour sa femme mourante pour qui la médecine ne peut plus rien.

IF-0714-4251

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  Elle qui ne sait pas dire je [Texte imprimé], roman Pierre Pelot

  de Pelot, Pierre
  H. d'Ormesson
  ISBN : 9782350872452 ; 19,00 € ; 09/01/2014 ; 301 p. ; Broché

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