Manque de fluidité dans la forme

« Tout autant que le progrès de sa puissance, l’essor intellectuel de la Russie fut une préoccupation constante de l’impératrice. Elle n’innovait pas dans ce domaine, mais suivait la voie tracée par Pierre le Grand. Son apport fut néanmoins très substantiel et, sous certains aspects, original. »

Catherine la Grande a été impératrice de la Russie de 1762-1796, continuant les réformes de Pierre le Grand (1682-1725), son modèle. Elle a été l’amie des philosophes, qui ont influencé sa vision, bien qu’elle a toujours gardé ses réserves; elle voulait europiser son pays, mais tout en gardant son caractère russe. Elle a eu aussi plusieurs amants, mais elle gouverna seule. Conquérante.

C’est un personnage qui m’a toujours intrigué et j’ai vu plusieurs films à son sujet, je voulais approfondir en lisant cet essai.

C’est complet, bien documenté, je ne doute pas de sa fiabilité. J’ai eu plus de problème avec la forme que le fond. Bien que l’oeuvre ait une tendance chronologique, c’est plus séparé par sujet, avec beaucoup de retour en arrière, ce qui donnait de la difficulté à voir tout dans sa globalité. Aussi, à cause de ce choix, il y a plusieurs répétitions pour aider les lecteurs à suivre, ce qui donne une certaine lourdeur et crée même de la confusion. Il y a de plus des sujets que je trouvais beaucoup moins intéressant sur sa vie. Ça aurait été mieux chronologiquement, mais enfin, ma curiosité a été satisfaite et côté instructif je ne nie pas sa valeur.

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  Catherine II [Texte imprimé], un âge d'or pour la Russie Hélène Carrère d'Encausse

  de Carrère d'Encausse, Hélène
  Fayard / Pluriel (Paris. 1982)
  ISBN : 9782818502136 ; 12,20 € ; 03/08/2011 ; 656 p. ; Poche

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