Le maître du haut château de Philip K. Dick
(The man in the High Castle)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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L'Axe, maître du monde ?
Au départ, le récit peut séduire : nous voici dans une société américaine insolite où les Japonais tiennent le haut du pavé. Riches et puissants, ils se précipitent sur nos gadgets contemporains - par exemple une montre mickey-mouse, devenus des antiquités exceptionnelles. Apprécions l'humour ! Aussi un des personnages de l'histoire,"antiquaire", répond-il à la demande, et vend à prix d'or tout ce qui peut rappeler la guerre de Sécession ou le "bon goût" américain.
Comment en est-on arrivé là ? La victoire des pays de l'Axe, postulat de cette uchronie, explique cette société figée, raciste et hiérarchisée, où les mentalités sont conditionnées et la spontanéité totalement absente.
Par la suite, l'intrigue se complique, et on suit plusieurs fils : un livre officiellement interdit imaginerait un monde issu d'une victoire des Alliés sur l'Allemagne et le Japon, récit qui captive notamment Juliana, l'ex-épouse de notre "antiquaire". Par ailleurs, chez les Japonais comme chez les Allemands, l'union se fissure, et des rivalités s'installent pour la prise du pouvoir. Intrigues et machinations au menu.
Le récit devient bavard, et les catalogues d'objets "culturels" comme les considérations politiques de haute volée peuvent paraître indigestes. On comprend les réactions de certains personnages : au cours d'une balade en voiture, Juliana prie en vain de se taire son compagnon, intarissable sur sa vision du monde...
On s'ennuie donc un peu, d'autant que certaines conceptions ésotériques sur le Tao, le Yin, le Yang et le Wu nous passent au-dessus de la tête. Tout le monde n'a pas le yi-king comme livre de chevet.
Bref ! l'histoire progresse quand même, et Juliana décide de rencontrer le romancier qui a imaginé un autre monde...
Pour la fin, j'attendais un feu d'artifice, j'ai eu en fait une vue imprenable sur la grande nébuleuse :-)
Les éditions
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Le maître du haut château de Philip Kindred Dick
de Dick, Philip K.
J'ai lu
ISBN : 9782290302484 ; 4,74 € ; 25/04/2001 ; 317 p. ; Poche -
Le maître du Haut Château [Texte imprimé] Philip K. Dick traduit de l'anglais (États-Unis) par Michelle Charrier [postface de Laurent Queyssi]
de Dick, Philip K. Queyssi, Laurent (Postface) Charrier, Michelle (Traducteur)
J'ai lu / Nouveaux millénaires
ISBN : 9782290035474 ; 11,43 € ; 15/02/2012 ; 346 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (21)
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Pas eu de plaisir à lire ce roman
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 53 ans) - 21 avril 2018
Bref, qu’en dire ? C’est parait-il l’un des chefs-d’œuvre de Philip K. Dick. Pour ma part, je ne peux qualifier de tel ce roman « uchronique ». Certes, il y a de l’idée, là-dedans. Un monde où son histoire aurait dévié par rapport à la nôtre, dans lequel un roman aurait paru et qui raconte une 3ème version possible du monde, ça, c’est de l’idée, et de la bonne !
Seulement, à l’épreuve de la pratique de la lecture, ça ne me paraît pas fonctionner très bien. Pour avoir lu de Dick « Le dieu venu du centaure », j’y reconnais un certain style de la même patte qui les a pensés et écrits. Là encore, ce n’est pas une littérature de la plus haute volée, mais sur le plan de l’intrigue, je le trouve moins excitant que « Le dieu venu du Centaure ».
En fait, c’est bien simple, je me suis ennuyé et mon ennui a commencé enfin à baisser vers la page 243… Malheureusement, ça n’a pas été beaucoup plus loin. Je n’ai pas eu de plaisir à lire cette histoire qui aurait pu se révéler formidable. Le monde décrit dans le roman, ses personnages, l’ambiance, est trop froid, trop lisse. Et il est aussi trop inhumain. Et l’intrigue, qui se veut complexe, est claire mais on a peine à y croire, à s’y immerger. Et la fin peut être vue comme décevante. Elle se termine abruptement, sur une révélation sans effets de manche et puis voilà, l’histoire est finie. Certes, il y a l’interrogation sur lequel des mondes est vraiment réel, mais n’empêche qu’on se dit : « Quoi, tout ça pour ça ?! ».
Bref, un livre décevant, qui laisse sur sa faim et qui a même un côté rebutant. Ironiquement, ce sont les 2 chapitres d’une suite que Dick avait écrit avant de l’abandonner, et qui est insérée au volume (nouvelle traduction) qui révèle tout son potentiel de fascination qu’un tel sujet se doit d’avoir. Tant pis. Je tenterai d’autres œuvres de Dick, en espérant qu’ils feront remonter la moyenne de l’estime que je porte à ses oeuvres, basée sur seulement 2 romans de lui lus, ce qui est peu, j’en conviens, au vu de sa très grande renommée et de l’admiration qu’il suscite chez bien des lecteurs de SF.
P.S.A. (Pacific States of America), Année Zéro
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 10 mars 2014
Cette histoire de monde parallèle dans lequel l'Allemagne et le Japon ont gagné la 2GM est tout simplement géniale. Seul reproche, éventuellement : la trop grande part aux pensées des personnages, c'est certes important de savoir ce qu'ils pensent, mais plusieurs paragraphes à la suite, c'est trop, des fois !
Et si les Nazis avaient gagné la guerre ? Sujet passionnant pour une intrigue peu concluante...
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 30 juin 2012
Je suis assez mitigé vis-à-vis de ce livre que je me réjouissais pourtant de découvrir et qui m’a été offert par un ami grand fan de Philip K. Dick, auteur dont j’avais apprécié d’autres ouvrages comme Ubik ou Le Temps désarticulé. Pourtant, cette uchronie n’est pas sans intérêt, loin de là. Une fois encore, l’auteur revient sur ses thématiques favorites des univers parallèles et du double, en imaginant cette fois ce que le monde aurait pu être si l’Allemagne et le Japon étaient sortis victorieux de la seconde guerre mondiale. Bien qu’habituellement ces thématiques m’intéressent, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Certes, il y a pas mal de protagonistes qui pour la plupart ne se connaissent pas, évoluent dans des environnements très différents et ne se rencontreront jamais au cours du livre. On ne voit pas vraiment ce qui les réunit et où l’auteur veut en venir, mais on finit tout de même par se familiariser avec eux. Mais à mon avis, le problème vient surtout de la manière dont est racontée l’histoire, qui comporte très peu d’événements pouvant réellement susciter l’intérêt du lecteur. Il faut attendre les deux tiers du livre pour qu’enfin l’intrigue monte en puissance un tant soit peu, mais hélas le dénouement m’a paru sans relief et sans surprise, avec une révélation qui n’en est pas une, étant donné que le livre « Le Poids de la sauterelle ». élément-clé du roman, permet au lecteur de se préparer à cette révélation.
Dommage, car le sujet était fort bien trouvé, du coup on a un peu l’impression que l’auteur est resté sur le quai, laissant s’échapper le train formidable dont il était le concepteur. Pourtant, tout n’est pas négatif puisqu’au-delà des questions terribles qu’il soulève, cet ouvrage m’a donné envie d’en savoir plus sur le Yi-King, pierre angulaire du roman que les protagonistes utilisent souvent pour diriger leur vie.
Cette nouvelle version comporte deux chapitres supplémentaires qui se voulaient le début d’une suite. On se demande pourquoi K. Dick n’a pas poursuivi, quand on sait qu’il aurait rédigé « Le Maître du Haut Château » en se basant sur les oracles du Yi-King… Il se serait paraît-il heurté à l’horreur de ce qu’il mettait en scène et aurait ainsi renoncé…
A lire
Critique de Monde Vrai (Long Beach, Inscrit le 6 décembre 2011, - ans) - 11 février 2012
Très troublant et plutôt terrifiant.
Le maître du haut château
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 8 août 2011
L'idée de départ est excellente mais elle ne débouche sur rien. On aurait pu appeler le livre tranche de vie dans un monde dominé par les Nazi et les Japonais.
J'attendais l'histoire mais rendu à la dernière page, je me suis rendu compte qu'il n'y en avait pas. En plus y'a même pas de fin!!!
le maître du haut château
Critique de Osmort (, Inscrit le 8 novembre 2010, 55 ans) - 6 août 2011
Une autre civilisation
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 19 mars 2011
J’ai pu lire ce livre à trois niveaux.
Il y a le roman d’action et d’espionnage, avec ses agents secrets et ses tueurs cachés sous une double identité. Ils mettent un peu de suspense dans l’histoire et permettent d’imposer un rythme que subissent les autres personnages.
Il y ces différents destins qui forment des trames relativement indépendantes même si tous sont pris dans la crise politique et l’évolution de la société. On y reconnaît quelques profils de paumés très dickiens et dans l’ensemble ils ne manquent pas d’épaisseur et de psychologie. Chacun est attachant et l’abus que font certains des méthodes divinatoires issues de la Chine ancienne permet quelques réflexions sur le libre arbitre
Le troisième niveau qui m’a le plus passionné, c’est la description de cette nouvelle société et de cette nouvelle civilisation qui se met en place, sans jamais tomber dans le manichéisme et la critique facile des méchants nazis. J’ai apprécié la réflexion sur le rapport entre les cultures, où occupés assimilent bon gré mal gré un certain nombre de traits et habitudes de l’occupant et où l’occupant se retrouve fasciné par l’histoire, l’art et la culture de l’occupé (invention d’une ironie grotesque quand on compare la civilisation millénaire du Japon et la pauvreté d’une Amérique à peine plus que centenaire). J’ai apprécié la construction des rapports et finalement de l’incommunicabilité entre vainqueurs et vaincus.
Le roman aurait été une pure fiction politique si le « Livre des transformations » n’apportait pas une touche de fantastique. Mais K. Dick en abuse à mon sens, notamment dans les dernières pages où il se libre à une pirouette finale créant un paradoxe gratuit et un peu facile (comme dans Ubik où je lui ai fait le même reproche).
Si on ajoute à cette fin pas mal de questions sans réponses sur le devenir des personnages, le roman m’a finalement laissé une impression en demi-teinte.
pourquoi ?
Critique de Vin_s (, Inscrit le 26 septembre 2010, 40 ans) - 26 septembre 2010
Je suis un grand admirateur des réalisations cinématographiques des romans de K Dick : Minority Report, Paycheck,… Je voulais essayer de lire « le chef d’ouvre » (dit wikipedia) :
Intéressant : les passages d'un personnage à un autre mais je m'attendais à une autre fin, où chaque personnage aurait son rôle a jouer face à "la sauterelle".
Une vision : l'auteur a su imaginer une autre possibilité, et si l'axe avait perdu ? comment serait le monde ? je m’attendais à mieux
je viens de finir ce livre et je reste sur ma faim.
Rectificatif
Critique de Senhal (, Inscrite le 22 juin 2010, 42 ans) - 22 juin 2010
Un bon roman, pas vraiment de la SF
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 23 décembre 2009
La narration est divisé en plusieurs fils : certains suivent la lutte souterraine entre japonais et allemand pendant que d'autre se concentrent sur les périples de gens qui cherchent à rencontrer l'écrivain du fameux « La sauterelle pèse lourd », qui vit dans un château à l’écart du monde. Ce qui fait le lien entre toutes ces intrigues c'est le Yi-King ou livre des transformations, un livre permettant de faire des prédictions sur l'état du monde et les permutations possibles de ces différents états. La plupart des personnages y ont recours à de nombreuses reprises.
Le Yi-king joue un rôle tellement central dans la thématique du roman que je conseille à tout le monde de se renseigner un peu sur le sujet pour mieux appréhender le livre.
Comme souvent avec Dick il faut attendre les dernières pages du dernier chapitre et la révélation finale pour bien comprendre le propos du roman. Malgré les apparences celui-ci n'est pas franchement une réflexion sur ce qui se serait passé si les alliés avaient perdu la guerre. D’ailleurs je crois que ça n’est même pas un livre de science fiction.
Le maitre du haut-château est un bon Dick à la construction habile dans lequel on retrouve la paranoïa et les thématiques classiques de l'auteur. Difficile d'en dire plus sans dévoiler la fin du livre. J'ai nettement préféré "Substance mort" mais c'est une nouvelle confirmation que Dick par ses thèmes, la construction de ses romans et son style est plus proche d'une littérature "blanche" que de la SF. En tout cas il n’est pas plus un écrivain de SF que Borges.
Un livre qui a mal vieilli ?
Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 30 octobre 2008
Livre culte et référence de l’uchronie, ce style qui réécrit l’Histoire, « Le maître du haut château » surfe sur un thème a priori extrêmement porteur, mais ne l’exploite que partiellement. On découvre que les nazis ont réglé la question juive et les problèmes africains sans qu’on nous dise comment, même si on redoute de le deviner. Bien entendu la science nazie a une avance totale dans le domaine de la technique et de la conquête spatiale puisque le Reich explore des planètes aussi lointaines que Mars ou Vénus, mais là encore, on ne l’apprend que par une brève allusion. Plus décevante est la tournure des évènements, on ne peut plus convenue : partage du monde entre les vainqueurs et rumeur de guerre probable entre le Japon et l’Allemagne. Dick s’est contenté de s’inspirer des évènements de la période de la guerre froide sans aller plus loin… Quant aux héros, Childan, l’antiquaire, Frink, le bijoutier juif, Baynes, l’espion nazi ou Tagomi, l’attaché d’ambassade japonais, ils sont sans grande consistance et l’on peine à s’intéresser à leurs histoires de complots ou de petits objets de collection…
Ecrit dans les années 60, ce livre semble avoir assez mal vieilli (naïveté du propos, manque de suspense et d’action…) à moins que ce soit notre regard qui ait changé après toutes ces années de littérature coup de poing…
DECEVANT
Critique de Laurent2801 (, Inscrit le 12 février 2006, 51 ans) - 5 décembre 2006
Erreur grave....
Pourtant le postulat de départ (la victoire de l'axe du mal en 45 ) est plutôt intéressant a priori.
Le problème est que K Dick s'empêtre vite dans son sujet pour y passer à côté et perd le lecteur en route.
Le livre devient alors un salmigondis de pseudo-prédictions incompréhensibles pour tous (y compris les personnages eux-mêmes) au milieu d'un récit politique et d'espionnage.
On nage dans le taoïsme, la sagesse et ce fameux Yi King.
Les personnages n'ont aucune épaisseur et (ne) vivent (pas) par eux-mêmes.
Où est le peuple ? Comment vit-il et comment réagit-il à cette situation? aucune réponse.
Et ce maitre du haut château ? Manipulateur ou manipulé ?on ne sait rien de lui.
Le récit ne marche pas sauf si on se prend à penser que ce maitre serait l'infirmier en chef d'un asile de fous vivant tous dans le même trip...
Un message un peu obscur
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 23 août 2006
C'est sur ce postulat de départ que Philippe K.Dick nous entraine; il nous dresse un tableau étonnant des Etats-Unis sous occupation: prédominance de vélos-taxis dans la partie Japonaise, la culture américaine et son passé mis au rang de douce nostalgie à la limite du ringard, les S.D allemands qui continuent leurs missions gestapistes pour retrouver un juif, Mr Frink et un traitre allemand.
Et au milieu de tout ça il y a le message supposé de K.Dick, ce long périple de Juliana et Joe Cinnadella qui veulent retrouver Abendsen, cet écrivain qui aurait écrit La sauterelle pèse lourd, un livre laissant entendre qu'en fait l'Allemagne et le Japon ont perdu, capitulé en 1945.
Mon avis: J'avais commencé à lire Le maître du haut-château assez vite et puis mariage arrivant, j'ai dû interrompre ma lecture 2 bonnes semaines donc je n'ai pas saisi sans doute la véritable mesure de ce livre à l'écriture très agréable, j'y reviendrai plus tard certainement.
Une nouvelle vision du monde
Critique de Kristophe (Besançon, Inscrit le 5 août 2005, 45 ans) - 5 août 2005
Livre ambitieux, mais à ne lire que si l'on est en manque de casse-tête intellectuel...
Magnifique, fantastique...mes explications....
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 15 mars 2005
Vous avez trouvé le récit nébuleux? Relisez les trois dernières lignes très attentivement et repensez au récit. Le dernier chapitre et specialement les trois dernières pages et trois dernières lignes.
J'ai toujours appréhendé les fins en littérature, mais celle là ne décoit pas elle nous fait réfléchir sur le passé et sur le livre même qu'on tient entre les mains.
Vous n'avez pas aimé le manque d'approndissement des personnages? Le seul qui passe au travers du récit est le Yi-King. Ce livre est le personnage central du livre de K. Dick.
Je dois avouer que Robert Childan avait un charme en tant qu'escroc au grand coeur également...
J'essaie de ne pas trop révéler de trucs, mais si vous avez lu le livre et que vous voulez de l'explicite ouvrez un sujet sur le forum ou écrivez moi a benoitlelievre@gmail.com.
Dans la veine du Tao, K. Dick nous donne une oeuvre parfaitement équilibre et une fin "coup de poing"
MÉMORABLE!
Un message caché dans un univers original
Critique de Vladquebec (Châteauguay, Inscrit le 23 septembre 2004, 40 ans) - 24 septembre 2004
Lorsqu'on regarde, par exemple, le livre Yi-King, l'Oracle et le livre des transformations, on pourrait voir que l'auteur essaie de montrer un monde où les gens n'ont plus confiance en eux et se fient toujours sur un simple livre d'astrologie. Par exemple, lorsque M. Tagomi reste marqué par le meurtre des deux officiers du S.D., il consulte ces livres et essaie de voir la vérité à travers... un bijou en argent! En plus du fait que l'on apprend que l'auteur du livre «La sauterelle pèse lourd», Hawtorne Abendsen, s'était lui-même servi de ces livres pour écrire celui-là.
Il n'y a sûrement pas que cela que l'auteur voullait transmettre comme message, mais en général, je l'ai trouvé intéressant.
Original
Critique de Arkady (, Inscrit le 29 mai 2004, 42 ans) - 5 juin 2004
La première chose qu'on remarque, c'est que Philip K. Dick est très précis sur l'état du monde après la victoire allemande: Les Etats-Unis sont coupés en 2, l'ouest est un territoire japonais et l'est est un territoire allemand. L'Europe de l'Est est retournée au moyen âge, et l'Afrique est devenue un grand champ d'expériences médicales.
Le deuxième point: C'est que, au delà des grandes lignes de la politique mondiale, Philip K. Dick a réussi à créer une intrigue très originale, et l'idée du trafic d'anciens objets américains est particulièrement intéressante.
Le seul point négatif du livre, c'est qu'on s'attend à des révélations sur le mystérieux auteur du haut château, et finalement il n'y a pas d'explications, la fin est ouverte et chacun pourra comprendre ce qu'il veut...
Le maître du haut château reste cependant un roman brillant et original. Un livre à la fois divertissant et intelligent.
Un roman original
Critique de Candyman (Paris, Inscrit le 25 mai 2004, 42 ans) - 26 mai 2004
C'est dans ce monde qu'évoluent les personnages, plus précisément dans la partie Ouest de l'Amérique du Nord.
Tagomi, un homme d'affaires japonais, collectionne les objets traditionnels américains : revolvers, montres, livres de l'ancien temps, le temps où les Etats Unis d'Amérique existaient.
Frank Frink, un artisan, crée une nouvelle gamme d'objets pour alimenter le marché des "objets américains". Frank Frink est juif, et fait tout pour cacher son origine.
Dans cette Amérique japonaise, on cherche à connaître son avenir avec le Yi King, le livre sacré japonais.
Mais un livre écrit par un mystérieux auteur raconte une autre histoire. L'histoire du monde où les alliés ont gagné la guerre.
Ce roman de Philip K. Dick est troublant et effrayant, et il ouvre des perspectives intéressantes et originales dans le monde de la science-fiction.
Bien d'accord avec ces avis.
Critique de Merlin (Bruxelles, Inscrit le 25 février 2004, 60 ans) - 1 avril 2004
Où voulait-il en venir ?
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 31 mars 2004
Bon sujet, mauvaise fin.
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 7 octobre 2003
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